Intervention d’ouverture de Serge Lebreton
Co-responsable du Comité local
MERCI d’avoir répondu à notre invitation,
Je vais essayer d’aller à l’essentiel, pour présenter cette soirée et pour ne pas m’égarer dans des conjonctures inutiles, j’en ai écrit l’introduction.
Tout d’abord il me faut excuser une dizaine de personnes qui sont à Rouillac pour écouter Grand Corps malade et comme je les comprends ! Permettez-moi ce trait d’humour : c’est de la concurrence déloyale…
Donc venons-en à cette soirée à l’initiative du PG de COGNAC ,qui était nous devons bien l’avouer en sommeil, ou plus précisément, qui fonctionnait dans le cadre de réunions ouvertes au seul adhérents.
Pierre Alain Dorange sollicité pour « réanimer » le CDSP (Comité de Défense du Service Public) de Cognac a souhaité ne plus être animateur du PG. Qu’il soit ici remercié pour son « abnégation ».Personne ne voulant occuper cette délégation, je me suis proposé et nous avons décidé d’en profiter pour nous remettre en route. Pour cela nous allons proposer à nouveau des échanges, des confrontations, dans le cadre d’actions s’inscrivant résolument dans une démarche d’éducation populaire, ce qui donne du sens à l’engagement politique me semble t-il.
Il faut reconnaitre que le PG s’est aussi asséché car des adhérents se sont tournés vers la FI ce qui n’est pas un problème politique puisque le PG et la FI sont les deux faces d’une même pièce. Mais cela nous a posé des problèmes de fonctionnement et de positionnement.
D’ailleurs j’en profite pour vous annoncer qu’en février, la réunion mensuelle de LFI va reprendre chez FATI (Pub de l’Avenue Victor Hugo) et ce pour évoquer l’actualité .
Revenons-en à notre soirée. Nous avons donc choisi comme thème de rentrée politique « Les Nouveaux Chiens de Garde ». En effet, il nous a semblé que l’actualité récente est venue télescoper la nécessité impérieuse d’une presse libre, indépendante et d’autant plus en ces moments que je qualifierais « d’insurrectionnels ». Le mouvement des Gilets Jaunes s’oppose aux institutions, à l’oligarchie, aux « élites » qui se veulent maîtres du « jeux » de notre destin et de notre humanité, mais aussi au corps intermédiaires .
ET LA PRESSE DANS TOUT CELA ?
Pour tenter d’y répondre, JM Pascal a invité la presse nationale et même pas de réponses ! Pardon, si, le directeur de Politis Pourhia Amiraschi , un mec bien qui s’est excusé de ne pouvoir être présent. La presse locale aussi et que soit remerciée CL qui en a accepté le principe (même pas peur !). À ce stade de mon intervention, il est bon de préciser que nous savons que si la presse nationale et locale appartiennent au même univers, le traitement de l’info y est différente.
Donc, comme nous n’avons pas de représentant (e) de la presse nationale, nous avons décidé qu’après la projection, nous échangerons entre nous, éclairés par la journaliste de CL et je vois Jean-François qui dans une vie antérieure a été journaliste.
Nous échangerons sur comment nous percevons cette presse aux ordres, partisane qu’il faut condamner et dénoncer et là et l’objet du film.
Mais aussi, par opposition, sur celle qui fait courageusement et honnêtement son travail. D’ailleurs cette dernière ancrée dans la proximité a fait l’objet de propos injurieux et de menaces inacceptables et qui n’auront pas droit de citer ici quelle que soit notre colère.
Je vous souhaite de passer une bonne soirée dans la bonne humeur, le plaisir d’échanger sans tabou et dans le respect de la diversité des opinions qui s’exprimeront.