En ce début d’année, je vous présente mes meilleurs vœux de bonheur et de santé pour vous et les vôtres.
2013 sera encore une année ou seront menés de nombreux combats politiques en France, en Europe et dans le monde.
Nous devons tous contribuer, en toute liberté et conviction, à bâtir un monde d’égalité de droit, et de solidarité auquel nous croyons, si nécessaire à la cohésion sociale.
En effet, une société de progrès humain, ce n’est pas une société d’austérité, pour certains, et de profit pour d’autres, ou les riches sont de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres.
C’est une société qui développe une égale capacité des individus à accéder à une vie que je qualifierais d’heureuse.
Dès lors ce qui doit dicter notre engagement, à nous élus, mais aussi à l’ensemble des citoyens, c’est une même idée de justice sociale, et ce quel que soit le discours fataliste ambiant qui à cours dans les sphères économiques, politiques, et médiatiques, pour faire accepter la régression sociale mise en œuvre par la classe dominante, qui en à besoin pour maintenir son pouvoir, et ses profits.
A ce titre, un exemple si vous me le permettez, une nouvelle étape de démantèlement du cadre salarial vient d’être franchie par l’accord que je dénommerais de « Waterloo » sur la flexibilité, et le travailleur jetable. Cela va déboucher sur encore plus de précarité, par la primauté de l’accord d’entreprise, sur l’accord de branche…
Accord qui à été salué par le Medef, car il va faciliter les licenciements, pour permettre aux entreprises de s’adapter aux aléas de la conjoncture, conjoncture crée faut il le rappeler, par la finance, les grands groupes industriels, et encouragé par les politiques Européennes.
C’est comme si demain, dans chaque collectivité, il était possible de mettre en place un accord détricotant le statut de la fonction publique, par la non titularisation des agents, et la diminution du temps de travail, sous le prétexte fallacieux de rendre plus performant les services à la population
C’est pourquoi il est impératif, de faire cause commune, que l’on dépende du privé ou du public, afin que chacun d’entre nous, imprégnés des valeurs de partage, de tolérance, et de solidarité, résiste et combatte les injustices qui ne cessent de croitre, pour voir triompher les valeurs républicaines de fraternité, de liberté et d’égalité qui concourent au bonheur
En tant qu’élus, puisque nous représentons l’action publique, donnons à voir, à comprendre, à partager, que notre environnement politique, social, et notre écosystème c’est ce qui nous est le plus précieux, et c’est ce qui nous unit et doit nous rassembler.
Un projet politique doit être utopique, audacieux, orienté, et ne pas ne pas se prévaloir d’être pragmatique, pour justifier sa prudence, ou son impuissance, voire son absence de volonté réelle à vouloir changer les choses et maintenant…
En politique il faut donner de l’idéal aux idées.
Aujourd’hui la question est sur toutes les lèvres, à quoi servent les hommes politiques, s’ils ne créent pas par leur action les conditions de la mise en œuvre de cette justice sociale, si nécessaire au vivre ensemble en étant à l’écoute des citoyens.
Il faut en avoir fait son métier comme la majorité des élus, pour ne pas se poser cette question si brûlante d’actualité, au regard du spectacle désolant et déroutant qui nous est donné à voir, de cette 5ème république dépolitisée et marchandisée.
En ce qui nous concerne à Cognac, la politique que nous menons en direction du personnel, même si elle est insuffisante et j’en conviens, est portée par cet engagement, ce désir d’entreprendre, de faire, pour améliorer les conditions de travail et de rémunération du personnel, pour le meilleur service possible à la population. Service que vous rendez dans le cadre des politiques définies par la maire, que vous en soyez ici remercié.
Si vous me le permettez, pour conclure, au delà des vœux que je vous renouvelle en toute sincérité et simplicité, mes pensées iront à l’aube de cette nouvelle année, en direction des plus démunis, les personnes seules, handicapés, malades, sans logement, et demandeurs d’emploi pour ne citer quelles, et dont le nombre ne cesse d’augmenter.
Et pour ce faire, je souhaite pour 2013, avant qu’il ne soit trop tard, que cette concurrence libre et non faussée, portée au pinacle de l’orthodoxie libérale, et qui conduit à la confiscation par quelque uns des richesses de notre planète, et de celles produites par les salariés, puisse être remis en cause par un nouveau contrat social émancipateur, respectueux de l’humain, qu’il nous reste à construire ensemble.
MERCI
Serge