Tribune en réponse a de récents articles de la presse locale à Cognac.
Je prends plume et ordinateur pour vous griffonner hâtivement cette missive que vous pourrez jeter au panier car elle ne s’autodétruira pas, après en avoir pris connaissance.
Je me souviens c’est tout frais, d’un article dans Sud-Ouest signé Patrick Guilloton qui avait trait au dernier Conseil Municipal, ou en substance il faisait état non sans une certaine amertume, que le Conseil Municipal avait été sans intérêt car il n’y avait pas eu de débat politique, ou si peu hormis notre camarade Jean-Marie masson dans le cadre d’une proposition du Front de Gauche.
Il m’était par raillerie fait grief de mon silence, mais comme la presse, qui attendait une intervention de Noël Belliot ce soir la, j’avais préparé un billet pour répondre aux éventuels sarcasmes de la droite, sur notre division au sein de notre majorité mais rien, silence, je me suis donc tu, dommage car vous auriez eu de quoi faire choux gras.
Ce qui est surprenant c’est que dans ce même article où l’on reprochait l’absence de débat (de fond) politique, il est fait état d’une erreur d’ordre langagière que j’ai commise.
Voila une information très utile ! et qui méritait d’être relevée au vu de son importance !
Mais je vous rassure je ne prends pas ombrage de ces propos.
En effet, nous menons un combat politique, et jusqu’à peu nous le menions lors des réunions de travail, bureau et majorité, voir au Conseil Municipal et en Communauté de Communes.
Il a fallu que nous soyons interpellés par Charente Libre pour que nous commencions à faire savoir que nous étions sur la forme et sur le fond sur certains sujets politiques en désaccord avec le maire.
Je profite de l’occasion pour rappeler que bien souvent à la Communauté de Communes nous avons abordé des sujets lors d’interventions politiques et pour lesquels nous avons votés contre et rien dans la presse comme lors des Conseils Municipaux ?
Revenons en, si vous le permettez, à ce qui justifie mon interpellation des plus amicale.
Maintenant il suffirait donc de « twitter » pour que des propos sans contenus politiques fassent l’objet d’une reprise par la presse locale, fussent-ils d’une inconsistance sans bornes, soyons sérieux .
Ce twit n’a rien de politique dans le sens noble du terme. A je comprends ce n’est que pour faire le buzz, il fallait le dire, pardon.
Et puis ce personnage, qu’il reste sur les bancs de son école pour qu’il apprenne ce qu’est l’extrême gauche.
Nous sommes le Front de Gauche, la gauche radicale et concrète et nous ne sommes pas dociles, car nous sommes des élus de combat, qui se reconnaissent dans la synthèse des traditions républicaines de la gauche, la vrai ; qui se trouve à la croisée de l’écologie politique et du socialisme et qui prône une transformation sociale.
Celle qui s’engage à défendre la souveraineté populaire, à promouvoir la laïcité, à prolonger le combat féministe, le déploiement des Services Publics, l’égalité des droits, etc. etc.
Et donc celle qui est au service du bien vivre des citoyens, et non d’une ambition personnelle.
Nous nous engageons, et nous le faisons au risque de déranger les personnes bien établies et bien pensantes, à traduire en actes ces mots d’ordres politiques dans l’exercice de notre mandat.
Nous nous présentons comme une alternative politique en proposant un nouveau contrat social local, et national, et nous combattons toutes formes de renoncement en matière de gestion publique. Ce qui ne nous rend pas silencieux, et qui nous oblige de fait.
Et puis et surtout, je conçois que cerise sur le gâteau, que nous ne soyons pas sympathiques puisque nous proposons de redistribuer les richesses et de mettre en place un salaire maximum. etc etc…
Pour conclure, la campagne municipale de 2014 pour nous ne se fera pas en twitant ou en facebookant, en versant dans l’invective le petit mot qui blesse, et bien sous couvert de l’anonymat, voir de petits commentaires, brillant par l’absence d’analyses ou de propositions politiques, comme c’est le cas !!!!
Elle sera pour nous la campagne qui proposera un nouveau paradigme et se fera sur le terrain des idées, et dans la rencontre des citoyens.