« Non pas rassembler la gauche, mais fédérer le peuple »
« La peur doit changer de camp », a annoncé sous les applaudissements le dirigeant de Podemos, Inigo Errejon. La peur comme instrument de contention, c’est une arme utilisée aujourd’hui par l’oligarchie pour contraindre les peuples à accepter la précarité, le chômage, des perspectives de misère à perte de vue… Mais on sait aussi que les droits des peuples ont été arrachés par la peur qu’ils inspiraient aux classes possédantes. « Pour qu’on puisse reconstruire le pays, les riches doivent avoir peur du peuple. » Le moyen de la susciter est imparable. Il suffit que le peuple décide de s’occuper de ses propres affaires. Podemos fait du peuple, de son affirmation un processus de construction politique. Le peuple n’est pas une donnée préalable ou ethnique. Il se constitue dans et par l’exercice de la démocratie.







