Août 28

Remue-Méninges : « Non pas rassembler la gauche, mais fédérer le peuple »

« Non pas rassembler la gauche, mais fédérer le peuple »

 

« La peur doit changer de camp », a annoncé sous les applaudissements le dirigeant de Podemos, Inigo Errejon. La peur comme instrument de contention, c’est une arme utilisée aujourd’hui par l’oligarchie pour contraindre les peuples à accepter la précarité, le chômage, des perspectives de misère à perte de vue… Mais on sait aussi que les droits des peuples ont été arrachés par la peur qu’ils inspiraient aux classes possédantes. « Pour qu’on puisse reconstruire le pays, les riches doivent avoir peur du peuple. » Le moyen de la susciter est imparable. Il suffit que le peuple décide de s’occuper de ses propres affaires. Podemos fait du peuple, de son affirmation un processus de construction politique. Le peuple n’est pas une donnée préalable ou ethnique. Il se constitue dans et par l’exercice de la démocratie.

 

De quoi apporter de l’eau au moulin du dernier débat des Remue-Méninges 2014, dont le thème est « Qu’ils s’en aillent tous, vive la constituante ». Le Tunisien d’Al Qotb, Samy Ben Chaabane, sait de quoi il retourne pour avoir été un acteur de ce mouvement pour une constituante dans son pays. Mais en France, la nécessité d’une nouvelle constitution est tout aussi impérieuse. Il suffit d’entendre Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature qui fait le constat d’une justice qui échappe au citoyen. Ou bien Mathilde Morachinni qui a étudié soigneusement les très en vogue PPP (Partenariat-Public-Privé), structures très propices à la corruption sous toutes ses formes pour en tirer une conclusion claire et nette, par la bouche de Raquel Garrido qui anime le débat : « nous ne sommes pas en république. » Et ce n’est pas forcément l’attente populaire qui fait défaut. Elisa Martin du PG qui a porté avec l’écologiste Eric Piolle une liste citoyenne qui a remporté les municipales à Grenoble aime à le souligner. La recette de la victoire n’a pas été si compliquée : « un programme d’intérêt général et une forte implication populaire. »

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Août 28

Le Parti de Gauche s’oppose à toute remise en cause des 35 heures

Emmanuel Macron, banquier de Rotschild devenu ministre de l’économie, souhaite que les entreprises puissent déroger à la durée légale du travail et ainsi faire travailler les salariés plus de 35 heures sans leur accord individuel et sans majoration. Cela entrainera donc des baisses de salaires pour tous les salariés qui effectuaient des heures supplémentaires jusqu’à présent.
Le gouvernement Valls, plutôt que de se faire acclamer à l’université d’été du Medef et de multiplier les attaques contre les salariés, ferait mieux de donner un emploi aux 5 millions de chômeurs que compte notre pays.
Les solutions pour cela sont connues : investissements publics, réquisition puis nationalisation ou mise en coopérative, embauche massive de fonctionnaires, réduction du temps de travail, sécurisation des salariés dans l’entreprise, protectionnisme solidaire.
Ce ne sont pas les actionnaires qui créent la richesse et l’emploi mais bien les salariés eux-mêmes. Il est urgent de les rendre maitre de leur destin par la 6ème République qui mettra en place la citoyenneté dans l’entreprise, c’est-à-dire l’appropriation collective et républicaine des outils de production.
Guillaume Etiévant, Secrétaire National à l’économie et au travail du PG

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Août 28

Jean-Luc Mélanchon sur Europe 1 le 27/08/2014

 

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Août 28

LA FINANCE A MAINTENANT UN NOM AU GOUVERNEMENT

Qui aurait pu croire que l’impudence de Manuel Valls irait jusqu’à nommer un banquier d’affaires ministre de l’économie ? Tout le monde se rappelle la fameuse phrase du discours du Bourget de Hollande : « la finance n’a pas de nom. Et pourtant elle gouverne ! ». Le peuple souffre ? Le gouvernement répond : ce qui nous importe c’est le satisfecit des marchés, du Medef et de Madame Merkel.
C’est terrible pour notre pays. Ceux qui appelaient encore ces derniers jours F. Hollande à changer de cap ont leur réponse : il continuera coûte que coûte avec la même politique. Il n’a jamais été aussi éclatant que ce gouvernement ne tient que grâce à la constitution de la 5ème République. Dans n’importe quel autre système, un président ayant perdu deux élections de suite, à 17 % d’opinions favorables et un premier ministre à 37 % auraient été renvoyés. Pas en France. Le discrédit de cet attelage est tel, ainsi que leur obstination à maintenir la baisse des dépenses publiques et la casse des droits sociaux, que 3 ministres ont préféré ne pas rempiler, en plus de Montebourg renvoyé. Du jamais vu! Puisque la composition de ce nouveau gouvernement soulève tant d’indignation sur certains bancs du PS, ils doivent être cohérents jusqu’au bout et, le moment venu, refuser la confiance à Manuel Valls en votant contre et pas seulement en s’abstenant. 

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Août 27

La finance s’étale au pouvoir avec Manuel Valls

 Pour celles et ceux qui appelaient à un changement de cap, la réponse est claire et Manuel Valls vient de le réaffirmer ce soir : poursuite et renforcement de l’orientation libérale.

Son refrain sur la doxa libérale est le même que celui que répétaient les gouvernements UMP précédents : depuis 40 ans la France vit au dessus de ses moyens – ce qui au passage représente une mise en cause globale de tous les gouvernements PS depuis Mitterrand, les dépenses publiques sont trop élevées et il faut aider les entreprises. Très significativementles premières citées par Manuel Valls ont été les grandes entreprises.

Au moment où on apprend que les entreprises du CAC40 ont augmenté de 30% les dividendes distribués, plus que dans n’importe quel autre pays, cette déclaration montre une fois de plus la proximité de ce gouvernement avec la finance, jusque dans la caricature d’ailleurs avec l’arrivée de Emmanuel Macron, banquier d’affaires, à l’Economie.

Le premier ministre considère que sa politique a été légitime puisque le parlement lui avait voté la confiance.

Les parlementaires qui ne veulent plus de cette politique savent ce qui leur restent à faire : refuser cette fois-ci la confiance à ce nouveau gouvernement de la finance.

 

Martine Billard, secrétaire nationale à l’international et au réseau écosocialiste

 

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Août 26

Remue-méninges : Le peuple et la démocratie du même pas

Le peuple et la démocratie du même pas

 
Dans le hall de l’université Stendhal de Grenoble-Saint Martin d’Hères, ou sur le campus en profitant du soleil et en sirotant café ou cola bio, les participants aux différents débats du Remue-Méninges échangent pendant la pause leurs impressions. Un troc un peu frustrant car il apparaît toujours qu’on vient de rater quelque chose. Comment en effet choisir judicieusement entre un grand débat sur « L’écosocialisme, nouvelle doctrine de l’émancipation humaine », et celui de « Jaurès à Robespierre, histoire et hégémonie culturelle » ? Peut-être en optant pour le troisième, « L’appropriation populaire du politique en Espagne ». Il s’agit de toute façon des pièces du même puzzle. Si on combine ce dernier choix – au hasard – avec la « Réforme territoriale ou la 6e République » remettant à une autre fois « Les multinationales contre le peuple : non au GMT » ou « Quelles mesures d’urgence pour l’emploi », on parlera beaucoup de démocratie : comment la sauvegarder, la promouvoir avec des problématiques parfois différentes, parfois cousines des deux côtés des Pyrénées.

 

Inigo Errejon est l’intervenant idéal pour analyser l’excellente surprise de Podemos. Il en a été le directeur de campagne pour les dernières européennes. Le mouvement créé en janvier dernier, transformé en parti en mars a totalisé 1,3 million de voix et obtenu 5 sièges. Il s’est imposé en quatre mois d’existence comme la cinquième force politique du pays. Depuis les élections de mai, des études l’ont même hissé à la 3e voire la seconde place. Un premier congrès devrait se tenir en octobre mais dans l’intervalle de trois semaines – sans attendre l’élaboration de statuts -, les adhésions se sont multipliées pour atteindre la barre des 100 000 adhérents…

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Août 26

Communiqué du Parti de Gauche suite à la constitiution du gouvernement Valls 2

Le Peuple doit être appelé aux urnes

 

La pression aura ainsi été trop forte pour le Président de la République : non seulement sa politique ne fonctionne pas mais en réalité elle ne dispose plus de majorité.
Dès lors la volonté de poursuivre et d’intensifier la même politique avec Manuel Valls est invraisemblable et au final illégitime.

 

En procédant ainsi le Président de la République entraîne le pays dans une voie suicidaire socialement mais aussi démocratiquement.

 

Ce n’est pas d’un remaniement à huis clos que viendra la solution, mais du peuple lui-même. En 2006, dans son livre « Devoirs de Vérité », François Hollande avait promis de procéder à une « vérification démocratique » à mi-mandat. Le Parti de Gauche propose à F. Hollande de mettre en pratique ses promesses et de procéder dès à présent à cette vérification. Dans le cadre d’une 6ème République, ce contrôle citoyen passerait par des référendums révocatoires. Pour surmonter par le haut cette crise démocratique, la solution la plus démocratique serait de procéder à l’élection de délégués à une Constituante. Nous, nous savons que F Hollande n’aura pas ce courage.

 

C’est le peuple qui doit dire s’il a confiance : le Parti de Gauche exige donc un retour immédiat aux urnes.

 

Eric Coquerel et Raquel Garrido

 

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Août 26

Tout ça pour ça ! La crise continue…

La démission du gouvernement Valls 1 a marqué l’accélération de la crise politique et au delà de la crise de régime. François Hollande et Manuel Valls n’ont évidemment pu accomplir aucun miracle : rien n’a changé à part qu’on a coupé la tête des ministres dissidents et ajouté le très libéral Emmanuel Macron. Au PS comme à EE-LV ou chez les radicaux de gauche, les responsables politiques pressentis ont décliné l’invitation pourtant pressante. On les comprend : pourquoi embarquer dans une telle galère ? Résultat : ce gouvernement est certes épuré à la sauce libérale mais la majorité politique de François Hollande s’est encore rétrécie.

 

Combien de temps ce gouvernement tiendra-t-il ? Sans doute moins que Valls 1 tant la crise est profonde. Car si le Président de la république a réussi le tour de force de dissoudre sa majorité, il ne parviendra pas à dissoudre le peuple. C’est lui qui aura le dernier mot. Les députés dissidents de sa majorité veulent-ils mourir avec François Hollande ? Ils ont les moyens de le refuser en votant contre la confiance, si Manuel Valls la demande, ou à défaut le budget. Pour sa part, le PG mettra tout en œuvre pour abréger les souffrances des français et en terminer au plus vite avec le gouvernement Valls 2. En attendant de pouvoir changer de république…

 

Eric Coquerel, SN à la coordination politique duPG

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Août 23

Conférence de presse Jean Luc Mélenchon (Grenoble, le 22/08/2014)

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Août 23

Discours de clôture de Remue-méninges (JL Mélenchon – Grenoble – 24/08/2014)

 Demain est à nous !

  • « Le problème n’est pas de rassembler la gauche : c’est de fédérer le peuple ! »
  • « Nous avons un candidat pour 2017 : la 6e République ! »
  • « Le système n’a pas peur de la gauche : il a peur du peuple ! » 
  • « 2017 sera une insurrection ! »

 La vidéo

 

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