Sep 14

Conditions de rentrée : l’éducation nationale en voie de dislocation

Grève le mardi 27 septembre
Tous les syndicats appellent à la grève du 27 septembre 2011.
Les suppressions de postes place l’éducation nationale au bord de la dislocation. Des centaines d’élèves, en particulier redoublants de 3ème et de terminale, sont mis à la rue, en raison de la pénurie de postes et de la surcharge des classes.
Des établissements sont désormais contraints faute de moyens de ne pas respecter les horaires nationaux obligatoires. La honte absolue : plus de 20 % des lycées professionnels seraient ainsi contraints en cette rentrée de rogner sur les horaires nationaux de formations !
Cette politique d’économies à courte vue aura des conséquences économiques et sociales infiniment plus coûteuses pour le pays.
Pour stopper cette dislocation de l’éducation nationale, les suppressions de postes doivent immédiatement cesser. Avec le Front de Gauche, je propose que soit lancé dés 2012 un plan de recrutement pour rétablir l’ensemble des postes supprimés.
Jean-Luc Mélenchon
candidat du Front de Gauche

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Sep 11

La crise pour les nuls : la fable des ânes

anes
Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash tous les ânes qu’on lui proposerait à 100 euros l’unité. Les paysans le trouvait bien peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartait le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul dans le village, il offrit 500 € en faisant savoir qu’il passerait les acheter dans huit jours et il quitta le village.
Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes à 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.
Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.
Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement de tous les prêts accordés à la commune.
Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.
Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.
Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale… On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.
Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés.
Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.
Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous au fait, qu’auriez-vous fait à leur place ?
Pour nous retrouver tous sur la place du village samedi 15 octobre 2011 (journée internationale des indignés),
faites déjà passer cette histoire à votre voisin…
source : d’après une fable espagnole dont l’auteur est inconnu
illustration : Nicolas Vigier 2008, licence : creative commons « by »

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Juil 20

Gagner du fric sans travailler, est-ce moral ?

Je citerai en premier lieu la phrase du grand penseur Laurent Wauquiez « l’assistanat est le cancer de notre société« . Il résumait ici toute la force d’une idéologie qui prétend que les pauvres doivent mériter leur obole en montrant leur bonne volonté.

Il ne faudrait ainsi pas confondre le professeur d’université qui gagne 6 000 euros, primes comprises en restant chez lui mais en se morfondant et le bénéficiaire du RSA qui, avec ses 454,63 euros mensuels, pense avant tout à s’acheter un écran plat et se droguer.

Si les parlementaires ont été contraints de s’augmenter leurs indémnités de 50% en dix ans, si les députés perçoivent en moyenne 21 977,08 euros mensuels (salaires indemnités de fonction + frais de mandats + crédit collaborateurs ) et un sénateur 20 416,46 euros par mois, ce n’est pas par attrait pour l’argent mais pour qu’ils soient totalement indépendants et insensibles aux pressions des lobbies divers.

Alors que le chômeur, n’est soumis à aucune pression et ses petites allocations sont suffisantes pour ne pas mourir de faim, et c’est bien là l’essentiel.

Gagner du fric sans travailler est un scandale sauf si ce fric vient de la bourse, des placements immobilier, de la location de biens, d’emplois fictifs et bien sûr de l’université. Il est immoral de devenir un assisté et s’installer dans cette dépendance des largesses de l’état, sauf bien sûr concernant les cadeaux aux plus riches d’entre nous par la mise en place du bouclier fiscal et la réforme de l’ISF qui va bénéficier aux 1 900 ménages les pus riches, possédant un patrimoine supérieur à 17 millions d’euros et qui vont bénéficier d’une réduction moyenne d’impôts de 370 000 euros.

Je vous laisse calculer combien cela fera de RSA…..

EL

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Juin 19

Vote des communistes : l’union est en marche

Les communistes, à près de 60% dans toute la France ont choisi de présenter Jean-Luc Mélenchon comme candidat à l’élection présidentielle pour porter le programme du Front de gauche. Ce même jour dans la 4ème circonscription de Seine-Saint-Denis, ils et elles ont aussi décidé que je serai leur candidate avec Gilles Poux,maire de la courneuve comme suppléant. Pour 2012 mon objectif est d’unir et de faire réussir la gauche pour répondre aux grandes aspirations des femmes et des hommes qui aujourd’hui n’en peuvent plus de la loi de la bande du Fouquet’s. Ensemble nous battrons Nicolas Sarkozy et nous ferons gagner des choix politiques conformes aux intérêts du peuple.

Je donne rendez vous a toutes celles et ceux qui veulent mettre en route la dynamique pour aller dans ce sens :

  • le 21 juin, à 19H30 à La Courneuve pour une fête de la musique politico- fraternelle (66/68 rue du Général Schram)
  • le 22 juin, à 18H30, avec la participation de Martine Billard, coprésidente du Parti de Gauche, François Calaret, de la Gauche Unitaire, pour un grand rendez vous populaire festif à Stains (place Marcel Pointet)
  • le 28 juin, à 18H30 à Dugny ( 123 rue Normandie-Niemen)

Marie George Buffet
Députée, ancienne ministre

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Juin 19

Vote des communistes : l’union est en marche

Les communistes, à près de 60% dans toute la France ont choisi de présenter Jean-Luc Mélenchon comme candidat à l’élection présidentielle pour porter le programme du Front de gauche. Ce même jour dans la 4ème circonscription de Seine-Saint-Denis, ils et elles ont aussi décidé que je serai leur candidate avec Gilles Poux,maire de la courneuve comme suppléant. Pour 2012 mon objectif est d’unir et de faire réussir la gauche pour répondre aux grandes aspirations des femmes et des hommes qui aujourd’hui n’en peuvent plus de la loi de la bande du Fouquet’s. Ensemble nous battrons Nicolas Sarkozy et nous ferons gagner des choix politiques conformes aux intérêts du peuple.

Je donne rendez vous a toutes celles et ceux qui veulent mettre en route la dynamique pour aller dans ce sens :

  • le 21 juin, à 19H30 à La Courneuve pour une fête de la musique politico- fraternelle (66/68 rue du Général Schram)
  • le 22 juin, à 18H30, avec la participation de Martine Billard, coprésidente du Parti de Gauche, François Calaret, de la Gauche Unitaire, pour un grand rendez vous populaire festif à Stains (place Marcel Pointet)
  • le 28 juin, à 18H30 à Dugny ( 123 rue Normandie-Niemen)

Marie George Buffet
Députée, ancienne ministre

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Mai 31

Documentaire Mélenchon

La Mécanique Mélenchon, documentaire diffusé sur LCP de Stéphane Goussard (52′).

Connu pour ses coups d’éclat et ses coups de gueule, pour son irrévérence et ses réactions passionnées, Jean-Luc Mélenchon fait partie des figures émergentes avec lesquelles il faudra désormais compter en vue de l’échéance de 2012.

Stéphane Groussard tente de découvrir qui se cache derrière cette figure contestataire, cet agitateur qui fait figure d’ovni dans le sérail politique. Le parcours brillant, atypique de Jean-Luc Mélenchon laisse deviner une personnalité habitée par un désir constant de lutter contre l’establishment et les élites dirigeantes pour défendre ce qu’il estime être l’intérêt commun. dans la même collection.

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Mai 29

L’abbé Wauquiez

Le ministre Wauquiez et sa déclaration sur les minima sociaux mérite que l’on si arrête :

« Aux  dérives de l’assistanat la principale injustice dans notre pays, c’est que celui qui travaille n’ait pas un véritable écart avec celui qui bénéficie des minima sociaux cette situation est pour moi le cancer de la société française »

Et l’écart avec les salaires, primes et avantages des oligarches et la crise générée par la finance : bizarement l’injustice n’est pas là !

En effet la France, qui peut  s’enorgueillir de son passé, a retrouvé l’espace d’une déclaration, ce qui faisait d’elle la « fille aînée de l’église ».

L’aide aux plus pauvres a toujours été empreinte d’une idéologie qui hiérarchisait les miséres et moralisait le don. Au moyen-age, on faisait grande différence entre handicapé, frappé injustement par le malheur et celui qui, mal né, avait perdu tout moyen de subsistance. Il en va de même aujourd’hui, les aides aux personnes âgées et handicapées ont augmenté comme jamais, et à juste titre, sous la mandature sarkozystes tandis que l’aide aux plus démunis était objet de polémiques incessantes. L’église a toujours que le pauvre se conforme à quelques normes de bienséances pour mériter sa pitance, il devait être aimable et méritant et respecter les règles de la religion. Il en va de même aujourd’hui et l’abbé Wauquiez nous l’a justement rappelé. Il serait bon que, pour mériter son RSA, l’indigent travaillât quelques heures, qu’il montre sa bonne volonté et ne devienne pas un assisté (ce n’est pas d’un travail obligatoire qu’il e besoin mais d’un emploi, et il n’y en à pas).

Assistés : vous savez, ces salauds qui avec 400 € passent leur journée à dormir, bouffer, boire, fumer et se pavaner au volant de leur bagnole, pendant que d’autres se crévent la paillasse à l’usine.

Car bien sûr, tout cela repose sur ces certitudes ancrées dans un inconscient collectif forgé par des années de contrôle social : le pauvre est mauvais, il est responsable de son sort, il va essayer de profiter du système. Alors que chez les nantis et au sein de l’oligarchie on n’imagine pas un député cumuler son salaire, sa retraite de fonctionnaire et quelques jetons de présence dans un conseil d’administration d’une boite publique. Bah, non les riches les puissants ont de la morale, c’est bien connu !

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Mai 01

Sortir du nucléaire : une urgence

 

DSC_0056Les événements en cours au Japon (Tremblement de terre le 11/03/2011 suivi d’un Tsunami, suivi d’incidents à répétition dans plusieurs centrales nucléaires) posent abruptement la question du nucléaire aux pays dépendants de cette énergie pour leur électricité. La France est aux premières loges, nous sommes le pays le plus dépendant.

Avec 78% de notre électricité produite à partir d’énergie nucléaire nous sommes en tête des nations atomiques. Au niveau mondial l’énergie nucléaire est marginale : 2,4% de l’énergie consommée (toutes énergies confondus). C’est durant les années 50 et 60 que la France a fait le « choix » de l’électricité nucléaire comme source principale avec l’argument majeur de l’indépendance énergétique et en sous-main le reclassement de la recherche militaire. Cela sans aucune trace de démocratie.

Ce tragique accident (toujours en cours) fait un triste écho à Tchernobyl dont on fête les 25 ans et qui continu de bruler son feu nucléaire au fin fond de l’Ukraine sous un sarcophage qui n’en a plus que le nom et dont les autorités internationales ont bien du mal de trouver un financement pour un nouveau sarcophage (arche de confinement) qui durera peut être 30 ans et coutera au moins 1,5 milliards d’euro… Dans 30 ans il faudra recommencer.

En France, certains de nos experts (mais surtout nos hommes d’états) nous rassurent en précisant que la France a tout prévu, que nos centrales sont sûres et que nous ne risquons pas ce genre d’incidents, promis, juré, craché.

D’autres experts sont beaucoup moins catégoriques. Le 30 mars dernier, le directeur de l’ASN (Agence de Sureté Nucléaire) a été auditionné par nos députés. Ces propos sont moins rassurants. Lors de cette audition, l’ASN a aussi précisé que le risque ZERO est impossible.

Au delà des risques opérationnels, c’est la question des déchets qui reste un problème sans solution. Depuis 50 ans nous accumulons les déchets de diverses dangerosités sans savoir quoi en faire. Des solutions sont envisagées mais pour l’instant toutes se sont révélés inopérantes.

La situation sociale des ouvriers de maintenance assuré par les « nomades » qui parcourt la France de centrale en centrale et sont embauchés par intérim est très préoccupant. L’existence de ces nomades est du à l’abandon par EDF de la gestion directe de la maintenance qui est désormais confiée à des sous-traitants externes et privés qui doivent être rentables.

Cognac, Blaye : 56 km

En Charente, tout cela peut nous sembler bien éloigné, pourtant…

DSC_0058Cognac est à 56 km (à vol de radiation) de la centrale du Blayais, à 103 km de la centrale de Civaux et à 200 km de celle de Chinon. Si un incident semblable à celui de Fukushima s’y produisait, les habitants de Jonzac, Montendre, Mirambeau, Pauillac, Saint-Laurent de Médoc et Blaye seraient évacués (rayon de 30 km).

La centrale de Blaye a été mise en service entre 1980 et 1983. Elle est désormais agée de 30 ans ce qui est la durée d’exploitation initialement prévue, pourtant son arrêt n’est pas a l’ordre du jour et des investissements supplémentaires sont envisagés pour prolonger sa vie de quelques dizaines d’années en injectant 2,4 milliards d’euros !

Cette centrale a connu plusieurs incidents, la plupart très mineurs. Mais en 1999 lors de la tempête Martin le site a été inondé et on a frôlé la catastrophe. Pourquoi ? La centrale a été construite trop basse (il aurait fallut la surélever par rapport au niveau du fleuve, ce qui aurait entrainer des surcouts).

Depuis la digue qui entoure le site a été légèrement surélevé pour protéger d’une tempête similaire à Martin… Mais si la prochaine tempête est plus violente ?

Sortir du nucléaire : un débat urgent mais confisqué

DSC_0087Il semble être grand temps pour notre pays, de poser clairement le débat et de prévoir un réel plan de sortie du nucléaire.

Un moratoire sur la construction semble un minimum. Un engagement fort vers les énergies renouvelables un axe indispensable pour remplacer petit à petit l’électricité nucléaire par de l’électricité renouvelable.

Le gouvernement reste sourd et s’enferme dans un discours réducteur qui clame que la sûreté en France est meilleure qu’ailleurs, que nous ne risquons rien, et que plus que jamais l’avenir est atomique ! L’état continue à miser sur le nucléaire en prévoyant de nouvelles centrales, des milliards pour prolonger la vie des centrales actuelles ; autant d’investissements qui pourraient dès aujourd’hui servir au réel développement d’énergies alternatives et renouvelables.

Le PG16 soutien l’action du réseau Sortir du Nucléaire et a participé à la manifestation à la centrale du Blayais (organisé par l’association Tchernoblaye) pour réclamer la fermeture du site arrivé en fin de vie.

Nous réclamons :

  • un moratoire urgent sur l’énergie nucléaire (EPR de Flamanville en construction notamment)
  • un plan de sortie définitive du nucléaire
  • un plan de gestion des déchets et de démantèlement des centrales existantes
  • l’abolition de toutes les usages militaires du nucléaire
  • le développement des énergies renouvelables
  • la mise en place d’un service public de l’énergie

Diaporama de la manifestation à la centrale de Blaye

 

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Avr 25

Encore un effort

On a tord de critiquer notre ministre de l’intérieur Claude Guéant, lui au moins, allie la franchise à la pédagogie. C’est bien vrai qu’avec tous ces immigrés, « les français ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux » et qu’avec tous ces musulmans, « un certain nombre de comportement, posent problème« .

Enfin un « Sinistre » et un président qui osent dire la vérité.

C’est comme cette démocratie qui a trop longtemps laissé les étrangers nous envahir. Heureusement, là aussi, Nikolas Sarko Ier a pris les choses en mains. Entre 2007 et 2011, la France est passée de la 31ème à la 45ème place dans le classement mondial établi par Reporters sans Fontières, concernant la liberté de la presse.

Pour ce qui de la parité entre hommes et femmes, le rapport mondial sur les inégalités de genre nous fait régresser de la 18ème place à la 45ème place. Cocorico !

Sur 134 pays, nous sommes le 121ème pour l’égalité salariale.

Quant à The Economist, il rétrograde notre beau pays du 24ème au 31ème rang pour ce qui est l’état de la démocratie. Selon le quotidien britanique de « compléte » elle est devenue « incompléte« et ce grâce au style autocratique et autoritaire de notre président qui représente à lui tout seul, une menace pour la tradition démocratique.

Les éffort de Claude « Génant » vont ils nous faire progrésser dans le classement des gouvernements les plus racistes de la planète ? Tous nos espoirs vont dans ce nouveau record qui nous rendrait si fiers d’être français.

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Avr 02

La presse et le Parti de Gauche

En tant que militant du PG je m’inquiète, et m’étonne du traitement qui est fait de l’information politique sur ce département.

Plus particulièrement j’en veux pour exemple le dernier conseil municipal de Cognac du 29 Mars 2011, où Charente Libre (je n’évoquerai pas le papier de Sud-Ouest qui est de la même veine) présente l’intervention de Serge Lebreton comme une intervention non politique puisqu’il n’est pas fait état de son appartenance au Parti de Gauche et du contenu de l’intervention (voir intervention ci-dessous).

Par contre en ce qui concerne l’intervention de Patrick Bompoint, il est bien précisé « Le radical de gauche » donc un traitement différencié. Pourquoi ?

D’ailleurs je profite de l’occasion pour m’autoriser à poser la question : Ne faut-il pas la prochaine fois, au regard de notre argumentation et de ce que nous portons, voter contre, comme Patrick Bompoint  le radical de gauche !

Ensuite l’information est erronée : je cite Charente Libre « Serge Lebreton pour le FDG » alors qu’il y avait accord du PC (membre du FDG) et des Verts, auquel se sont ajoutées d’autres voix sur le contenu et sur le principe pour s’abstenir. Je ne savais pas que les verts faisaient parti du FDG …

Je m’étonne par ailleurs et je cite encore CL qu’au delà des «  bons mots et des autres » , que le journaliste n’ait même pas brièvement fait état de la teneur politique des propos du PG, d’autant que c’est notre intervention qui a déclenché celles des autres.

J’affirmerais que c’est plutôt le fond que les bon mots qui sont la cause de ces prises de paroles.

Ce qui est surprenant par ailleurs, c’est qu’un paragraphe soit consacré à l’élocution de notre camarade Jean Marie, intervention sans intérêt particulier.

Pour conclure : A l’heure où un électeur sur deux ne se déplace plus pour aller voter, il est évident que les partis politiques traditionnels ont leur part de responsabilités, mais également tous ceux qui traitent l’information pour vendre du sensationnel et de la « bouillie », ceux qui ne s’inscrivent pas dans une démarche de conscientisation en toute intégrité contribuant à ne pas faire grandir les citoyens au travers d’une information tronquée et partisane.

Pour finir, on va me rétorquer qu’il faut être gentil avec la presse et ne pas en vouloir à cette dernière, mais les faits sont là et pour vous en convaincre lisez l’intervention qui a débouché sur 13 abstentions. Une première mais peut être pas une dernière ….

Intervention de Serge Lebreton (PG) au conseil municipal de Cognac, le 30/04/2010

En Charente, la carte scolaire précise la fermeture de 21 classes et la suppression de 37.25 postes d’enseignants, et ce pour cause de baisse d’effectif, ce qui ne reflète pas la réalité démographique de notre département et les besoins éducatifs.

Nous demandons au Conseil Municipal d’opposer notre capacité d’accueil dans les écoles publiques sur Cognac, pour refuser de payer le forfait communal demandé par l’OGEC au titre de la loi Carle, afin d’arrêter la fermeture de classes et la suppression de postes dans le public.

En effet, d’autres communes le font. Par exemple, la commune de Gièvre dans le Loir et Cher (41) (gérée par une majorité de droite) déférée en 2006 devant les tribunaux par l’OGEC pour avoir refusée de financer les écoles privées de son territoire, et bien cette commune a obtenu gain de cause le 14 octobre 2010 par le tribunal administratif d’Orléans.

Notre commune entretient, rénove et équipe (non sans mal) nos écoles bien mal en point pour accueillir dans les meilleures conditions, les enfants du territoire. Malgré cela, des classes ferment, nos écoles publiques se vident.

Je le précise, nous n’avons rien contre les écoles confessionnelles, mais ces dernières doivent être financées en ce qui nous concerne par les parents qui font le choix d’y mettre leurs enfants, et non être à la charge de tous les contribuables.

Comment ferons-nous si demain nous devons financer une école pour les Bouddhistes, une école coranique ?

Nous sommes pour une école publique, laïque et républicaine qui pose les bases de l’égalité d’accès à l’enseignement pour tous. C’est pourquoi, nous nous abstiendrons.

Nous vous remercions.

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