Mar 30

Cantonales : succès éclatant du Front de Gauche

Pour son troisième rendez-vous avec le suffrage universel, le Front de Gauche voit sa stratégie couronnée de succès.

Au premier tour, il a obtenu 10,5 % des voix sur les 1600 cantons de la France métropolitaine où il se présentait. Cette progression par rapport aux régionales se fait en pourcentage mais aussi en voix puisque le Front de Gauche gagne 250 000 électeurs. C’est la seule force à gauche qui gagne des suffrages.

A l’issue du second tour, il totalise 118 conseillers généraux élus. 17 l’ont été dès le premier tour, 101 au 2ème tour sur 131 candidats encore en lice. Cet excellent prorata élus/candidats se double du meilleur score ramené de la gauche. En effet ramené à ces 131 cantons, le FDG dépasse en effet les 60 % de suffrages exprimés contre 56,75 % pour le PS et 46,57 % pour Europe Ecologie – les Verts.

Ces résultats démontrent non seulement la forte progression du Front de Gauche mais également sa capacité à rassembler une majorité d’électeurs sur ses candidats au deuxième tour.

A 13 mois des élections présidentielles, le Front de Gauche est incontestablement la deuxième force à gauche. C’est l’un des principaux enseignements de ces élections cantonales.

Source : blog d’Éric Coquerel

DÉCLARATION DU FRONT DE GAUCHE

Dans ce deuxième tour, le Front de Gauche participe de façon décisive à l’amplification du résultat de la gauche. Il s’agit d’une défaite des candidats de la droite et plus particulièrement de la majorité présidentielle.

Le Front de Gauche est confirmé ce soir comme la deuxième force à gauche. Il était la seule force de gauche au premier tour à progresser en voix par rapport aux Régionales, il va gagner ce soir des conseillers généraux.

118 conseillères générales et conseillers généraux en France Métropolitaine qui représentaient notre rassemblement dans cette élection sont élu-es ou réélu-es.

Trois départements sont gagnés par la gauche. Le Front de Gauche contribue à ces victoires. Deux conseils généraux étaient présidés par des élus communistes du Front de Gauche. Ils sortent de ce scrutin avec des majorités confortées.

Les leçons de ce scrutin au premier tour ne doivent pas être oubliées. 

L’abstention n’est pas le signe d’un désintérêt de nos concitoyens, mais la manifestation d’un écart grandissant entre leurs aspirations et les réponses apportées globalement par les partis politiques. Beaucoup de nos concitoyens expriment ainsi leur rejet du système et des injustices sociales. Il s’agit bien d’une crise démocratique très profonde sur fond de crise sociale. Elle nous conforte à proposer un changement profond de la République sur des bases démocratiques et sociales.

Le score du Front National reflète à sa manière cette crise. Il est plus profondément le résultat de la politique de Nicolas Sarkozy qui a banalisé plusieurs de ses thèmes. Mais qu’on ne s’y trompe pas : le FN est essentiellement fort des faiblesses des partis traditionnels à répondre à cette crise. Il vise en réalité à détourner l’aspiration au changement de nos concitoyens.

Si la droite et sa politique sont sanctionnées, la question d’une alternative crédible à gauche reste donc posée. Elle ne pourra voir le jour qu’en répondant aux aspirations des classes populaires.

C’est pourquoi, fort de ces résultats, le Front de Gauche entend amplifier la démarche politique qu’il a initiée.  

Le Front de Gauche va consacrer toute son énergie à mobiliser les salarié-es qui n’en peuvent plus de la politique gouvernementale, à soutenir leurs luttes.

Il va multiplier les initiatives dans les semaines et les mois qui viennent, notamment autour du programme dont qu’il entend porter dans les élections à venir, pour créer la dynamique politique et populaire indispensable à sortir la France de la crise et à réussir le changement.

 

Lien Permanent pour cet article : http://16.lepartidegauche.fr/?p=48

Mar 25

Résultats Cantonales 2011 (1er tour)

DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE
ÉLECTIONS CANTONALES MARS 2011
1er TOUR du 20 mars

Comparatif élection cantonale 2011/2004
L’ensemble des données comparatives entre 2004 et 2011 sont le résultat d’un travail d’Alain Bohère (adhérent PC et militant du Front de Gauche)

FRONT DE GAUCHE (PG)

La comparaison ne prend en compte que le score du candidat Communiste en 2004

A noter 2 cantons : Aigre et Aubeterre n’avaient ni candidat FdG en 2011 ni candidat PCF en 2004

A – Le candidat du Front de Gauche progresse en voix et en pourcentage dans 10 cantons :

  • Angoulême – est : J.M. MAZEAU PG 229 voix (+ 50) 8.87% (+ 4.99%)
  • Angoulême – nord : N. GUILLET PCF 224 voix (+ 27) 7.35% (+3.23%)
  • Angoulême – ouest : N. BALEYNAUD PCF 222 voix (+50) 7.17% (+ 3.86%)
  • Montbron : H. BARRAUD PCF 331 voix 12.15% Pas de candidat Communiste en 2004
  • Hiersac : J. ROUSSEAU PCF 279 voix 7.36% Pas de candidat Communiste en 2004
  • Jarnac : J.M. MASSON PCF 339 voix (+ 163) 9.11% (+5.93%)
  • Montmoreau : M. JOUBERT PCF 108 voix 5.28% Pas de candidat Communiste en 2004
  • Saint – Claud : P. DAURIAC PG 446 voix (+ 173) 11.01% (+ 5.99%)
  • Villebois – Lavalette : G. PCF 251 voix (+57) 8.23% (+3.40%)
  • Confolens – nord : G. GERMANEAU FdG 421 voix 18.27% Pas de candidat Communiste en 2004

B -Le candidat du Front de Gauche progresse en pourcentage mais perd des voix dans 4 cantons :

  • Cognac – nord : S. MAMET PG 267 voix (- 37) 5.87% (+1.31%)
  • Baignes : A. GAIGNEROT PCF 373 voix (-72) 26.47 (+ 4.91%)
  • Ruffec : M. MAUVILLAIN PCF 443 voix (-11) 13.86% (+3.66%)
  • Saint-Amand de Boixe : P. BERTHAULT PCF 1287 voix (-169 voix) 39.53% (+ 4.72%). A noter : pas de candidat vert en 2004 (soutien au candidat Communiste).

B – Le candidat du Front de Gauche perd en voix et en pourcentage dans 2 cantons : A noter : Pas de candidat PS dans les deux cantons en 2004

  • Confolens – sud D. DELAGE PCF 964 voix (- 307) 35.14% (-2.25%)
  • Segonzac J. VIAN PG 235 voix (- 347) 6.1% (- 4.71%)

PARTI SOCIALISTE (PS)

La comparaison ne prend en compte que le score du candidat identifié Socialiste en 2004. Dans tous les cas de figure, le candidat PS perd en voix.

A – Le candidat Socialiste perd en voix mais progresse en pourcentage dans 4 cantons :

  • Angoulême – nord : – 547 voix + 0.99%
  • Montbron : – 133 voix +15.89%
  • Hiersac : – 435 voix + 9.75%
  • Jarnac : – 879 voix + 0.33%

B – Le candidat Socialiste perd en voix et en pourcentage dans 7 cantons :

  • Angoulême – est : – 814 voix – 0.03%
  • Angoulême – ouest : – 1468 voix -17.37%
  • Cognac nord : – 851 voix – 2.08%
  • Aigre : – 660 voix – 15.30%
  • Saint – Claud : – 669 voix – 1.05%
  • Villebois – Lavalette : – 301 voix + 1.02%
  • Confolens – nord : – 115 voix – 2%

EUROPE ECOLOGIE LES VERTS (EELV)

La comparaison ne prend en compte que le score du candidat Vert en 2004

A – Le candidat EELV progresse en voix et en pourcentages dans 3 cantons :

  • Angoulême – est : + 92 voix + 9.30%
  • Angoulême – nord : + 61 voix + 6.10%
  • Montmoreau : + 88 voix + 6.54%

B – Le candidat EELV perd en voix mais progresse en pourcentages dans 1 canton :

Cognac nord : – 139 voix + 1.03

UMP

La comparaison ne prend en compte que le score du candidat identifié UMP en 2004. Dans tous les cas de figure, le candidat UMP perd en voix et en pourcentage.

  • Angoulême – nord : – 818 voix – 8.22%
  • Angoulême – ouest : – 635 voix – 0.34%
  • Cognac nord : – 1607 voix – 18.71%
  • Hiersac : – 712 voix – 7.67%
  • Montmoreau : – 499 voix – 9.32%

FRONT NATIONAL (FN)

La comparaison ne prend en compte que le score du candidat FN en 2004.

A – Le candidat FN gagne en voix et en pourcentage dans 5 cantons :

  • Hiersac : + 123 voix + 8.59%
  • Jarnac : + 50 voix + 6.54%
  • Saint-Amand de Boixe : + 39 voix + 4.68%
  • Saint – Claud : + 113 voix +5.91%
  • Confolens – nord : + 13 voix +1.23%

B – Le candidat FN perd en voix mais progresse en pourcentage dans 6 cantons :

  • Angoulême – nord : – 35 voix + 4.36%
  • Angoulême – ouest : – 95 voix + 4.03%
  • Cognac – nord : – 80 voix + 3.25%
  • Segonzac : – 85 voix + 3.13%
  • Villebois – Lavalette : – 13 voix + 2.89%

C – Le candidat FN perd en voix et en pourcentage dans 2 cantons :

  • Aigre : – 61voix – 0.98%
  • Confolens – sud : – 100 voix – 1.33%

Lien Permanent pour cet article : http://16.lepartidegauche.fr/?p=47

Mar 25

10,38 %

Nous avons atteint l’objectif que nous avions fixé pour le Front de Gauche d’un score à deux chiffres. Les candidats étiquetés PCF ou PG par le Ministère de l’Intérieur, qui se présentaient indistinctement sous le label Front de Gauche, totalisent 815 142 voix soit 10,38% des suffrages exprimés dans leurs cantons. Parmi eux, les 243 estampillés PG par le Ministère atteignent 7,91% des suffrages exprimés, un score remarquable sachant que le Parti de Gauche affrontait ici la première élection cantonale de sa jeune histoire.

C’est une poussée considérable par rapport aux élections de 2009 et 2010 où le Front de Gauche atteignait 6% des suffrages au plan national. Le Front de Gauche est désormais la 4e force politique du pays et la 2e force à gauche. Notre ténacité et notre clarté nous valent la confiance d’un nombre grandissant de nos concitoyens.

En Charente Une abstention record

La Charente n’a pas été épargnée par l’abstention, avec un taux de participation de 45% elle se situe dans la moyenne nationale. Mais ce chiffre cache des disparités, en effet les cantons urbains et notamment ceux d’Angoulême ont connu des taux d’abstention record autour de 65%. C’est dans les quartiers populaires que l’on vote le moins. Les personnes qui habitent ces quartiers ne croient plus que la politique peut modifier leur vie, ils pensent que la droite et la gauche c’est la même chose, ils pensent que la politique est devenue un métier. Ils sont au chômage, dans la précarité, dans la débrouille pour faire manger leur famille, ils ne pensent pas que des professionnels de la politique qui vivent loin de leur quotidien puisse agir sur celui-ci. Et pourtant, ils disposent d’une arme politique collective : leur voix.

Notre chantier prioritaire dans les mois à venir c’est d’amener ces citoyens qui n’y croient plus à reprendre espoir, et d’expliquer inlassablement que cet espoir peut prendre le chemin des urnes.

Une poussée du Front de Gauche

Là est la grande satisfaction de ce scrutin. Malgré l’abstention record le FDG à gagner des voix, non seulement en comparaison avec les élections cantonales de 2004 mais aussi par rapport aux élections européennes de 2009 et régionales de 2010. Cette dynamique nous a permis de dépasser les 5% dans les 14 cantons où le Front de Gauche était présent. C’est une satisfaction pour l’ensemble des militants du Parti de Gauche. Pour autant notre objectif d’arriver en tête de la gauche dans la perspective des élections législatives et présidentielles de 2012 est loin d’être atteint. Pour cela nous n’avons pas seulement besoin des voix des citoyens qui pensent que nous devons transformer notre système de développement et notre société dans le sens de l’intérêt général. Nous avons surtout besoin de leur implication militante pour développer le travail collectif du Front de Gauche. Venez nous aider à construire un espoir à gauche !

Un recul du parti socialiste

Malgré des pourcentages flatteurs, le recul du PS est conséquent quand on regarde le nombre de voix. En effet, en comparaison avec 2004, la majorité départementale perd des voix dans 11 cantons, notamment dans les cantons urbains (-1468 voix à Angoulême-Ouest, -851 à Cognac-Nord). On le voit une partie des électeurs du PS ont choisi le vote Front de Gauche. Ce parti, où les élus cumulent les mandats, où les alliances électorales varient en fonction des circonstances et où la ligne politique s’est diluée dans le consensus social-libéral ; et bien ce parti ne fait plus illusion pour une bonne partie de l’électorat traditionnel de la gauche.

Des verts qui se maintiennent

C’est un scrutin peu significatif pour EELV, car ils n’étaient présents que dans 7 cantons, urbains pour la plupart. S’ils bénéficient de l’effritement socialiste dans les cantons d’Angoulême au contraire ils perdent beaucoup de voix dans le canton de Cognac. Au final ils se maintiennent.

Une claque pour l’UMP

Ils ont eu beau cacher les logos de l’UMP, se déguiser en Modem, les électeurs les ont reconnu et donc sanctionné. C’est une baffe pour le parti de Nicolas Sarkozy. Les affaires, les réformes injustes, la baisse du pouvoir d’achat ne passe décidément pas dans l’électorat populaire de droite. Pire, cette majorité qui gouverne le pays est responsable de la montée du Front National. En stigmatisant des catégories de Français, en appliquant une politique migratoire contraire aux droits de l’homme, en restreignant nos libertés ; la droite a légitimé les idées du FN. A vouloir courir ventre à terre depuis 2007 derrière l’électorat du FN, l’UMP a réussi le tour de force de se faire aspirer son électorat par Lepen. Comme le disait Mélenchon l’électorat populaire de droite à changé de chefs. Les électeurs finissant par préférer l’original à la copie !

Le Front National un progrès en trompe l’œil

Pour autant, il faut relativiser les progrès du FN. Non seulement il perde des voix dans 8 cantons sur 14 par rapport à 2004 mais leur progression en pourcentage s’explique par le fait qu’une partie de l’électorat de l’UMP c’est porté sur leur candidat. Largement fabriqué depuis plusieurs semaines à coup de sondages contestables et de leur surexploitation médiatique, la vague annoncée s’apparente davantage à un ancrage qu’à une déferlante. Pour le moment le succès relatif du FN est bâti sur une stratégie de communication facilement décryptable : un chef, des slogans racoleurs et simplistes, des solutions vagues.

Elle a culminé dans l’épilogue navrant de la multiplication des candidats fantômes que le FN a présenté pour ces cantonales. Caractéristiques principales de ces candidats fantômes : inconnu dans le canton, pas de photos d’eux sur les affiches mais celle de Lepen, pas de réunions publiques, des professions de foi caricaturales. Un mépris affiché des électeurs, assumé depuis par Lepen.

C’est préoccupant mais n’alimentons pas sa stratégie. Il ne doit pas servir d’épouvantail pour occulter le débat politique nécessaire sur les salaires, le nucléaire, la précarité, l’école, sur l’ensemble des préoccupations des citoyens.

Le désistement républicain

Pour le deuxième tour, nous avons avec le Front de gauche opté pour la tradition républicaine du désistement pour le candidat de gauche arrivé en tête au premier tour, et cela sans condition. La priorité pour le PG est de battre la droite. Pour autant, les débats ont été intenses entre les adhérents du PG. Certains voulaient mettre des conditions à ce désistement, d’autres non. Mais nous étions tous animés par la ferme conviction de ne pas accorder un chèque en blanc au PS et à la majorité départementale. Par conséquent, il faut interpréter ce désistement comme l’application d’un principe et non comme une adhésion au bilan et au projet du PS. Si nous avons encore des valeurs communes avec le PS, beaucoup nous sépare. Nous voulons transformer le système et la société dans laquelle nous vivons et non les adapter à la mondialisation libérale. Ces transformations ne peuvent se penser qu’en lien avec les ruptures suivantes : la planification écologique, un nouveau partage des richesses, le développement des services publics et de la démocratie politique et sociale.

 

L’ensemble des données comparatives entre 2004 et 2011 sont le résultat d’un travail d’Alain Bohère (adhérent PC et militant du Front de Gauche). Elles sont consultables au lien suivant.

Lien Permanent pour cet article : http://16.lepartidegauche.fr/?p=46

Mar 24

Cantonales : Clarification Soutiens

Nous souhaitons clarifier trés briévement notre positionnement politique en ce qui concerne le 2ème tour des élections cantonnales.

En effet au delà des engagements nationaux et départementaux du PG et du FDG, les adhérents du comité Cognaçais du PG tiennent à réaffirmer avec force que Sylvie Mamet n’apporte pas son soutien inconditionné à Robert Richerd et au PS, contrairement à ce qu’indique la presse. Il en va de même pour Jacques Vian à l’égard de Gérard Jouannet. Il n’y à eu aucun accord, rencontre, au 1er comme au 2ème tour entre le PS et le PG.

Nous n’appelons qu’à battre la Droite « même si ce n’est pas par une bonne gauche ».

Comment pourrions nous au delà du désistement républicain, soutenir un candidat et un parti qui :

  • accepte et pratique le cumul des mandats,
  • met en place des partenariats public privé (comme la LGV) qui accélère encore le démantelement de nos Services Publics,
  • ne favorise pas la gestion en régie (EAU)
  • délègue à Transdev-Veolia le transport public (CDC) adoubé par la droite locale
  • ne défende pas la retraite à 60 ans sans décote
  • accompagne le libéralisme en soutenant les traités européens (traité de Lisbonne) qui entraine les pays, aujourd’hui le Portugal, dans de terribles crises pour les peuples,
  • etc…

Certes, nous appelons à battre la droite au deuxième tour des élections cantonales, mais n’a pas valeur de soutien politique, il s’agit de désistement républicain. D’autant qu’il convient de conserver à l’esprit que les voix des électeurs qui ont votés pour nous au 1er tour ne nous appartiennent pas.

La démocratie ne s’exprime pas uniquement dans les urnes, et nous continuerons après ces élections à défendre haut et fort un vrai projet politique de gauche en rupture total avec celui de la social démocratie.

Lien Permanent pour cet article : http://16.lepartidegauche.fr/?p=57

Mar 09

Meeting Front de gauche le 10 mars

Metting du Front de Gauche

Jeudi 10 mars 20h30

Salle Conviviale de la Grande Garenne, Angoulème

en présence de Laurent Perréa du PCF et de Martine Billard co-présidente du Parti de Gauche et députée.

Lien Permanent pour cet article : http://16.lepartidegauche.fr/?p=45

Mar 04

Nicolas (poème)

Un beau jour, dans un luxueux jardin de banlieue,
Un nain vulgaire décida de devenir Dieu.

Comme il était court sur ses pattes et plutôt laid,
Il décida donc de modifier ses attraits.

Masquant ses petits yeux à l’aide de lunettes,
Il greffa ses chaussures de grandes talonnettes.

Ainsi grimé, il partit en campagne ;
Agité, vindicatif et gesticulant,
Il répondait partout son gros boniment,
Invitant tous les gueux pour qu’enfin il les soigne.

Il s’exprimait dans un français pauvre et vulgaire
Étant comme une écharde au pays de Voltaire.

Promettant la lune aux uns, le ciel aux autres,
Vendeur de cravates se transformant en apôtre.
La main sur la poitrine, parlant fort et haut,
Il promit au pays le pain et le boulot.

Abusé, médusé et bientôt confondu,
Le peuple propulsa le nabot jusqu’aux nues.

Celui-ci aussitôt convoqua tout son clan,
Gros bourgeois fortunés hautains et méprisants
Entouraient obséquieux le minus rayonnant.
Cette cour de ministres aux sourires chaleureux
S’avéra bientôt un ramassis de véreux.

Le système financier, par ces gens conforté,
Installa très vite le pays en coupe réglée.
La télé ainsi que la plupart des journaux
Etaient à leur égard comme autant de vassaux.

Bientôt, ils étouffèrent toute liberté
Et mirent en place la chasse aux immigrés.
La France devint aux yeux de l’univers
Le triste fantôme du siècle des lumières.

Et la finance étalait sa vulgarité
L’Homme étant devenu la monnaie du marché.
L’espoir envolé d’un avenir étoilé…

Lien Permanent pour cet article : http://16.lepartidegauche.fr/?p=77

Mar 02

Mal Onet

Nous sommes allés rencontrer une nouvelle fois les salariés d’Onet en grève qui portent des revendications justes : un 13eme mois ou une prime de fin d’année, 2,5% d’augmentation avec un plancher de 50€.

Nous leur avons apporté notre modeste concours (contribution) et les avons assuré de notre soutien inconditionnel.

En effet cette entreprise utilise des moyens dignes des heures les plus sombres de l’histoire ouvrière pour briser cette grève.

Des salaries du groupe Onet, des casseurs de grèves (des « jaunes »), sont employés pour continuer à faire tourner la boutique dans le plus grand mépris de ceux qui luttent dignement pour des conditions de travail et de rénumeration descente. Par ailleurs les représentants (soi-disant négociateur) changent régulièrement et ce dans le but de repousser un éventuel accord et de compter sur le pourrissement de la situation, en espérant que les salariés, acculés financièrement, finissent par reprendre le travail.

Pour les aider à continuer leur lutte, nous appelons tous les Cognaçais à soutenir les salaries qui ne souhaitent qu’une chose c’est de gagner leur vie « onetement ».

Lien Permanent pour cet article : http://16.lepartidegauche.fr/?p=56

Fév 24

Renouvellement délégation des transports publics : intervention en CDC

Ce que ne dit pas la presse locale dans le compte rendu de cette soirée, et l’on peut s’en étonner, c’est d’une part l’intervention très militante (voir ci-dessous) et explicite sur l’intérêt d’une gestion par les élus en régie de Simon Clavurier, et sur son refus de voter pour une DSP, c’est d’autre part l’interpellation de Serge Lebreton.

En effet ce dernier après avoir préciser qu’il était d’accord avec la position de Simon c’est autorisé à soulever un certains nombre de questions concernant le contenu de la délégation à Transdev, en commençant avec «  malice » de citer Veolia en lieu et place de Transdev tout en s’excusant de la confusion, en effet Veolia et Transdev font désormais partie du même groupe (depuis mai 2010).

Puis son intervention a été ponctuée d’une dizaine de questions :

  • Si le service semble meilleure le coût est aussi supérieur il est donc naturel que la prestation soit plus performante non (il n’y a pas de miracle). 500 000 euros avec Véolia Transport en 2010 pour 3 lignes, 750 000 euros pour Transdev avec 4 lignes et une meilleure fréquence.
  • La mise à disposition de l’ex caserne des pompiers à titre gracieux pose question. Si il est fait état que la contre partie pour Transdev, c’est d’investir sur plusieurs exercices pour rendre le site exploitable. Ceci étant tout le monde sait qu’une entreprise qui investie amortie le coût de son investissement dans son compte de résultat, la question est posé alors qui paye ? Les usagers (avec leurs tickets) ou les contribuables (via la contribution de la CDC) ?
  • Peu de contraintes et d’exigences environnementales et plus particulièrement en ce qui concerne une station de lavage des bus.
  • A aucun moment n’apparaît la clause 14 de mieux-disant social (intégration des travailleurs handicapés ou en insertion…)
  • Une offre de vélo «  humanisé » possible avec un partenariat avec les hôtels pour les touristes, les usagers vont ils payer pour ces derniers ? Et que recouvre ce concept ?
  • Un nouveau logo à l’étude : Ne pouvons nous pas impliquer les citoyens pour sa conception, et pourquoi n’ y a t’il pas d’obligation pour le délégataire qu’il soit apposé automatiquement sur tous les bus
  • Le délégataire est autorisé à faire de la pub dans et sur ces bus les gains sont pour qui ?
  • Le délégataire est autorise à sous-traiter cela évoque la situation des salaries de ONET en grève pour obtenir de meilleures conditions de travail et une juste rénumeration sous traitant de Saint-Gobain. Chacun cherchant à faire des profits et ce sont les salaries du sous-traitant qui pâtissent de cette situation.
  • La conclusion de l’option 3 retenue dans la DSP prévoit déjà la prochaine délégation dans 6 ans sans envisager l’hypothèse d’une régie ? les jeux sont ils déjà faits ?

Par ailleurs il a rappelé qu’il siégeait en tant qu’élu communautaire et non comme élu Cognaçais et qu’il s’étonnait que la majorité des communes n’ait pas débattu de cette DSP.

Intervention de Simon Clavurier :

Ce n’est pas parce que la gestion des transports publics urbains évolue depuis plusieurs années vers les régies au détriment des délégations de service public que je vais me plier aux tendances majoritaires (entre 2003 et 2008, une seule collectivité, Saint-Malo, est passée de régie en dsp alors que 5 sont passées de dsp en régie: Belfort, Cholet, Douai, Sarreguemines, Toulouse ); mais ce n’est pas non plus parce que les trois plus grands chasseurs de dsp, deux depuis le 5 mai 2010, ont obtenu les délégations de 90 % des collectivités.

Non. Les raisons qui animent ma réflexion n’ont rien d’un postulat; elles émanent des faits eux-mêmes (pragma : le fait).

C’est ainsi que nous voyons des collectivités confier à des entreprises privées des services dans lesquels elles ne souhaitent pas s’investir, et qu’elles confient à un délégataire qui se rémunère sur ces services.
Dès lors, le service délégué n’appartient plus à la collectivité.

Exemple pour l’eau et l’assainissement :
C’est le délégataire qui indique les travaux que la collectivité doit entreprendre sur ses réseaux; le but est-il de renouveler un réseau déficient aux frais de la collectivité, ou de provoquer des économies sur l’entretien à la charge du délégataire ?

Exemple encore, mais pour la santé :
Que pouvait faire l’autorité délégante alors que des praticiens refusaient d’appliquer les consignes de la délégation de la chirurgie publique ?
Il est vrai qu’on dit que les lois du marché sont inapplicables au domaine de la santé, parce que le patient n’est pas un consommateur éclairé… N’est-ce pas le cas de beaucoup de services publics ? Notamment de celui du transport urbain collectif ?

Exemple encore du spanc de la cdc de Jarnac, avec un coût prohibitif pour l’usager, mais un service qui manifestement n’intéresse pas la collectivité.

Autres exemples à Cognac : le golf et le port présentent un caractère de service public si faible aux yeux des citoyens que leurs élus préfèrent s’attacher à des tâches plus largement « publiques ».

En déléguant, la collectivité préfère se décharger d’un service qu’elle n’a pas envie d’assumer.
C’est peut-être bien le cas de notre communauté de communes qui ne s’est même pas donné la peine d’étudier la possibilité de gérer elle-même son service public de transport collectif.

Vraiment dommage : les avantages sont nombreux, même s’ils n’occupent que deux lignes en une seule phrase dans votre rapport du 31 mars 2010: « ce mode de gestion [la régie] permet à la collectivité d’exercer une totale maîtrise de la gestion et des contraintes financières du service public ».

J’avais alors signalé que la vingtaine de lignes décrivant les inconvénients [de la régie] pouvaient s’appliquer à tous les modes de gestion, qu’il s’agisse de la « forte technicité », des « techniques marketing », de « la concurrence »… Une notion, pourtant fondamentale à mon avis, était absente : celle de l’implication des élus dans l’éxécution des services publics, de leur proximité et de leur écoute des citoyens;

Comme l’annonce l’association de collectivités AGIR :

« dans le cas des régies, il s’agit d’un point fort essentiel qui consacre le plus souvent la régie comme le bras séculier de la collectivité pour mettre en œuvre sa politique de transport et de mobilité. En effet, les relations entre la régie et sa tutelle ne sont pas soumises aux contraintes commerciales qui régissent habituellement les contrats de gestion déléguée. Ainsi, les décisions politiques trouvent-elles rapidement et aisément une application sur le terrain, ce qui est un gage d’efficacité de l’action publique. » On retrouve là la facilité d’adaptation aux besoins.

Et ce n’est pas un délégataire qui aidera la collectivité délégante à développer le covoiturage : cette action est-elle envisagée par la CDC ? Pourra-t-elle l’être alors que le service est délégué ? On parle aujourd’hui de mettre en place des plate-formes de covoiturage.

Je ne voudrais pas m’étendre sur les coûts : chacun sait qu’entre coût en régie et coût en délégation il n’y a que la rémunération des actionnaires et le profit de l’entreprise.

Avant de terminer, j’aimerais vous dire que

  • Je ne vois pas comment on peut s’opposer à la privatisation du service public de chirurgie, et dans le même temps continuer de privatiser le service communautaire des transports.
  • Je ne vois pas comment on peut s’opposer à la privatisation des services publics postaux, et dans le même temps continuer de privatiser le service communautaire des transports.
  • Je ne vois comment on peut s’élever contre la participation demandée par l’état pour financer une LGV privatisée, et dans le même temps continuer de privatiser le service communautaire des transports.
  • Je ne vois pas comment on peut déplorer le désengagement de l’état dans les services publics, et dans le même temps continuer de privatiser le service communautaire des transports.

Néanmoins, j’admets que parmi nous certains élus puissent préférer d’autres modes de gestion que la régie, estimant que seules les lois du marché, grâce à une concurrence libre et non faussée, doivent régir les besoins des citoyens, surtout bien sûr si ces élus avaient présenté un tel programme.

Et puis, franchement, avec 750 000 euros par an, on doit pouvoir faire mieux, nous-mêmes, si l’envie nous en prend.

Voilà quelques unes des raisons (qui n’ont rien de dogmatique !) qui font, qu’aujourd’hui,

  • non, je n’approuve pas le choix de la société Transdev comme délégataire du service public d’exploitation du réseau de tranport public de la communauté de communes;
  • non, je n’approuve pas le projet de convention de délégation de service public à intervenir entre la communauté de communes et la société Transdev, pour une durée de 5 ans et 8 mois, à compter du 1°mai 2011;
  • non, je n’autorise pas Monsieur le président à signer cette convention;
  • non, je n’autorise pas Monsieur le président à prendre toutes les dispositions et à signer tous les actes nécessaires à la bonne éxécution de la délibération.

Il n’est jamais trop tard pour mieux faire.

Lien Permanent pour cet article : http://16.lepartidegauche.fr/?p=55

Fév 20

L’enseignement désintégré, à Cognac comme ailleurs

Publié originellement sur le blog Citoyen de Cognac.

Depuis des années, les réformes succèdent aux réformes dans le service public de l’enseignement. Le fil rouge de ces réformes s’intègre dans la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) et la réduction drastique des personnels comme objectif affiché. Derrière cette volonté de « rationalisation » et de « performance » on voit poindre un schéma classique d’attaque des services publics déjà déployés dans d’autres secteurs : énergies, transports, communication et même santé. Sous couvert d’efficience c’est surtout une double stratégie de désengagement de l’état de ces fonctions régaliennes : économie budgétaire par la fermeture de postes et de classes qui conduisent à des manques rendant le service bancal. Induisant une perte de repères des acteurs et un déficit de crédit auprès des populations. Ceci préparant délibérément l’ouverture aux entreprises privées, dans l’enseignement comme ailleurs.

Cette volonté de remplacer les services publics par des acteurs privés en leur offrant ainsi gratuitement de nouveaux marchés est inscrite dans la politique générale depuis l’AGCS qui a affiché clairement les objectifs libéraux : ouvrir l’ensemble des services publics au secteur marchand.

A Cognac, l’éducation est aussi menacée.

L’actualité récente montre que ce sont les collèges et lycées qui subissent actuellement les foudres de la réforme et le nouveau plan de DHG (Dotation Horaire Globale), qui définit les moyens de chaque établissement). Des mobilisations récentes s’activent sur l’ensemble du territoire et dans notre région les choses bougent un peu (La Rochelle, Saintes, Auch, Pau, Périgueux…).

Cette réforme en cours va toucher plusieurs établissements du secondaire de Cognac et provoquer principalement :

  • La fermeture de nombreuse classes (2 classes à Élisée-Mousnier, 2 ou 3 autres à Jean Monnet)
  • Des hausses d’effectifs par classe (certaines classes atteindront le plafond de 30 élèves)
  • On parle même de l’application du « zéro » redoublement en seconde à Jean Monnet (tous les élèves passeraient en première quel que soit leur niveau, faute de place l’an prochain) !<
  • Plus d’heures disponibles pour assurer les missions de soutien complémentaire (ce qui laisse le champ aux organismes privés de développer leur offre commerciale, à l’extérieur, sans concurrence)
  • Pas ou peu de remplacements des enseignants absents (la réduction des postes d’enseignants ne permet plus de disposer d’un volant suffisant) et quand il y a remplacement ce sont souvent des professeurs-stagiaires et parfois de disciplines différentes
  • Réduction de la durée de formation des bacs pro (1 année de moins) et augmentation des effectifs des classes

A Cognac, c’est assez rare pour le souligner, les syndicats d’enseignants commencent à se rassembler au sein d’intersyndicales (CGT, FNEC FP-FO, Snes-FSU, et Sud) pour mobiliser plus et ça marche. Les fédérations de parents-d’élèves (FCPE et PEEP) rejoignent la grogne. Ils réclament des effectifs de 25 élèves maximum, le maintien des classes que le rectorat veut fermer et le maintien des projets pédagogiques correspondants aux contrats d’objectifs.

Réforme(s) ou destruction ?

Au niveau national, la prochaine rentrée verra la suppression de 16 000 postes d’enseignants, qui s’ajoutent au 50 000 postes supprimés depuis 2007. Malgré des effectifs d’élèves en hausse.

C’est un désengagement évident et volontaire de l’état, on peut même y voir la mise en application de ce que certains intellectuels du Medef osent désormais dire tout haut : « nos entreprises n’ont pas besoin d’une main d’œuvre trop formée« . Un futur enseignement à 2 vitesses se dessine : un socle public de base pour apporter le strict minimum nécessaire aux emplois et un enseignement privé pour les élites.

La stratégie de minage de l’éducation nationale est bien rodé. L’attaque est orchestrée depuis longue date et prend bien soin de ménager des brèches un peu partout et à tour de rôle. Ainsi a Cognac, comme c’est la cas partout ailleurs, le rectorat prend bien soin de ne pas attaquer tout les établissements en même temps. En ce moment ce sont surtout les lycées, mais l’an passé c’étaient les maternelles qui avaient subit les foudres de la réforme avec la fermeture de 3 classes à Cognac (école primaire Paul Bert, maternelle St-Exupéry malgré 7 élèves en plus et maternelle Jean de la Fontaine qui se retrouve avec 2 classes pour 55 élèves). L’année d’avant le collège Felix Gaillard et quelques écoles primaires, encore avant le lycée Claude Boucher…

Les signes d’inquiétude deviennent très menaçant.

  • Ainsi désormais en France, seuls 10% des enfants de 2 à 3 ans sont scolarisés.
  • Au dernier classement PISA des pays de l’OCDE en matière d’éducation, la France régresse en dessous de la moyenne, se plaçant en queue du peloton pour les inégalités dans l’enseignement.
  • La récente réforme de l’enseignement des professeurs a mis en place des professeurs-stagiaires qui avec une formation pédagogique de 5 jours se retrouvent seuls face à des classes.
  • Le regroupement de certaines classes, notamment dans les établissement techniques, sur certains cours communs (troncs communs) pour des filières différentes, qui aboutissent parfois à des effectifs de 35 élèves.
  • Après les élections cantonales, le gouvernement va publier un nouvel assouplissement de la carte scolaire dont les prémices font déjà débat entre spécialistes et poursuivre l’expérimentation d’un seul professeur pour toutes les matières scientifiques et développer les stages (hors temps scolaire) en partenariat avec des entreprises privées (EADS, Casio, Microsoft et le Crédit Mutuel sont sur les rangs) afin de « faire des maths autrement« .
  • L’enseignement se tourne vers les élites et un minimum pour les autres classes. La logique du tri des élèves est désormais en place dès la classe de CM2 avec le test généralisé dont les résultats sont pour l’instant seulement transmis aux instituteurs et parents mais dont le ministère prévoit à terme la transmission aux collèges, ce qui laisse planer le retour de l’examen de passage pour l’entrée en sixième.
  • Prime aux résultats pour les chefs d’établissements (collèges et lycées). Jusqu’à 6 000 euros suivant la réalisation des contrats d’objectifs et de la performance et l’établissement. Pour les recteurs d’académie les primes pourront atteindre 22 000 euros avec désormais le choix des fermetures de classes. Ce qui développe le principe de concurrence et de la rémunération variable facteur d’inégalités. Les syndicats d’enseignants dénoncent une prime à la servilité.

Mobilisations

Face à ces menaces, la fronde s’organise toutefois. Des mobilisations sont en cours et beaucoup dénoncent ces états de faits et projets de réformes.

Ainsi récemment un ancien professeur et proviseur a renvoyé sa palme académique au ministère pour dénoncer la mise en place de la prime aux résultats de réduction des effectifs. Son action individuelle a été suivi par 47 de ses collègues. A Auch par exemple les habitants et parents d’un quartier difficile (Garros) se mobilisent depuis le début de l’année pour dénoncer la fermeture de 3 classes malgré des effectifs en hausse et un classement en zone prioritaire. Les locaux administratifs de l’établissement ont été occupés sans perturber les enseignements.

A Cognac, une action inter-syndicale et inter-établissement est en cours d’organisation pour la rentrée et avant le 22 mars, date de mise en application. Cette action aura probablement lieu le jeudi 10 mars. A suivre…

Lien Permanent pour cet article : http://16.lepartidegauche.fr/?p=92

Fév 17

Éducation : Gronde des professeur

En Charente et ailleurs, la gronde des professeurs se fait de plus en plus pressante.

C’est les nouvelles DHG (Dotation Horaires Globales) qui font déborder le vase, après les primes aux directeurs d’établissements (pour fermer des classes), les 16 000 suppressions de postes au niveau national et toutes sortes de dysfonctionnements locaux…

Les enseignants du lycée Jean Monnet vont protester sous les fenêtres du rectorats pour dénoncer la réduction de la formation des professeurs, la fermeture probable de 2 nouvelles classes, le non respect des horaires de BTS et la menace qui pèse sur le poste de conseiller d’éducation… Ca fait beaucoup.

Un mouvement d’ampleur pourrait être annoncé localement pour le 10 mars prochain.

Lien Permanent pour cet article : http://16.lepartidegauche.fr/?p=54

Articles plus anciens «

» Articles plus récents