Déc 08

Cognac : Epiphénomène

Photo Geoportail ©

La décision de Monsieur Coates, annoncée par la presse, ne change rien à la question fondamentale posée aujourd’hui par Michel Gourinchas et ses amis tout autant que par Noël Belliot et les siens et que l’on peut résumer ainsi :

  1. il n’y a pas d’autre alternative pour gérer une ville comme Cognac que de se couler dans le moule du consensus mou en passant sous silence qu’il est aujourd’hui le meilleur moyen qu’ont trouvé les libéraux (qu’il soient ultra ou sociaux) pour imposer leurs choix économiques, financiers, a-sociaux, ces choix qui ont amplifié la crise s’ils n’en n’ont pas été souvent à l’origine
  2. il n’y a pas d’autre alliance politique possible que celle qui se fait dans le cadre d’un ralliement inconditionnel aux analyses du chef et de sa garde rapprochée,
  3. il n’y a pas d’autre problématique posée que celle qui est de savoir si les uns vont faire un deuxième mandat et les autres prendre leur revanche ?

Nous proposons aux Cognaçais un autre débat, une autre perspective, un projet de résistance, de refus de la précarité notamment par la gratuité d’usage et par la gouvernance citoyenne des services publics et des biens communs .

Nous leur proposons de participer au quotidien à la gestion de leur environnement urbain, naturel, social, culturel, éducatif, économique, sportif…

Nous leur proposons de travailler avec une équipe qui n’a pas de revanche à prendre ni de mandat à préserver

 

Epiphénomène : « Désigne ce qui se rajoute à un phénomène sans exercer sur lui aucune influence » Encyclopédie Larousse citée par Wikipédia

 

 

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Nov 24

Le Courage

Lorsque les Nazis sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas communiste.

Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas syndicaliste.

Lorsqu’ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas juif.

Lorsqu’ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester

Martin Niemöller (14 janvier 1892 – 6 mars 1984) est un pasteur et théologien allemand.

Il combat lors de la Première Guerre mondiale. Après celle-ci, bouleversé par les horreurs qu’il a vécues, il s’oriente vers la théologie et devient pasteur.

Il admire le régime hitlérien à ses débuts, mais quand celui-ci veut soumettre l’église allemande, Martin Niemöller demande à tous les pasteurs qui ne veulent pas accepter l’idéologie nazie de se rassembler afin de créer le Pfarrernotbund (Ligue d’urgence des pasteurs). Cette organisation respecte et défend la profession de foi de l’Église Réformée et les principes de tolérance de la Bible.

À la fin de 1933, six mille pasteurs (plus d’un tiers des pasteurs protestants) ont rejoint l’organisation. Le Pfarrernotbund reçoit également le soutien de protestants de l’étranger. L’organisation adresse alors au synode une lettre dénonçant les persécutions dont sont victimes les juifs et les pasteurs qui ne veulent pas se plier aux ordres des nazis.

En représailles, Martin Niemöller est déchu de ses fonctions de pasteur. La plupart de ses paroissiens lui restant fidèles, il continue d’assurer son ministère.

Arrêté en 1937, il est interné au camp de concentration de Sachsenhausen. En 1941 il est transféré au camp de Dachau. Libéré en 1945, il devient militant pacifiste et consacre le reste de sa vie à la reconstruction de l’Église protestante d’Allemagne.

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Nov 03

Municipales à Cognac : Engagement

Notre action municipale s’inscrira dans le cadre d’une analyse critique en rupture avec ce qui définit aujourd’hui les politiques nationale et européenne, totalement inféodées aux théories ultralibérales capitalistiques.
Nous ne voulons pas réformer, accompagner le système, nous voulons le changer radicalement.

Cette approche est nécessaire et indispensable pour répondre aux enjeux auxquels notre société est confrontée afin de décliner et définir localement les solutions possibles -mais radicalement différentes- soumises aux citoyens dans le contexte cognaçais.

En effet, la sauvegarde de l’écosystème, indispensable à la vie, la place centrale de l’humain dans notre projet de société sont incompatibles avec la logique du système financier et productiviste qui régit notre quotidien.

A l’occasion des municipales et ensuite des européennes, nous entendons nous opposer au capitalisme qui, au travers des politiques qu’il inspire tant à l’UE qu’au gouvernement socialiste, n’a d’autre objectif que l’accaparement des richesses au profit d’un système déshumanisé, notre ambition est de mettre en débat citoyen un projet de société basé sur plus particulièrement :

  • la mise en place d’une véritable implication citoyenne en s’opposant à la loi de décentralisation
  • la répartition des richesses
  • la refondation de notre pacte républicain autour de la laïcité
  • la réorganisation de nos modes de production, d’échanges et de consommation
  • le service aux citoyens et du bien vivre

C’est pourquoi nous proposons de faire des élections municipales et intercommunales de 2014 une étape dans la mobilisation sur ces objectifs.

Seuls des citoyens qui ne se résignent pas, qui replacent la notion de bien commun à partager au premier plan de leur action, au travers d’un nouveau modèle de démocratie citoyenne et d’émancipation peuvent changer enfin les choses…
Sur ces bases politiques nous sommes en mesure – et capables – de rassembler sur un projet municipal, de société radicalement différent dans ses finalités et sa mise en œuvre et en combattant l’austérité.

Nous le ferons en impliquant les habitants de notre bassin de vie pour développer des actions alternatives débouchant sur une commune se développant dans un cadre respectueux de son environnement et de ses habitants pour favoriser un vivre ensemble apaisée et fraternel

«  C’est l’engagement que nous prenons et nous le tiendrons »

BRIGITTE BONNEAU

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Nov 01

Lettre ouverte à Michel Gourinchas qui réclame des têtes

Cognac, le 02/11/2013 – Le collectif « La Gauche par les Actes »
Lettre ouverte à Michel Gourinchas qui réclame des têtes
Michel,
Une fois n’est pas coutume, nous voudrions voler à ton secours, en nous adressant aux citoyens cognaçais qui ont lu la presse de ces derniers jours, qu’ils se rassurent : non, Michel Gourinchas ne « drague pas grossièrement les électeurs du Front National », pas plus qu’il ne drague grossièrement ceux de Gauche qu’il a appelés à voter François Hollande et qui, bien avant lui, se sont rendus compte qu’il y avait tromperie sur la marchandise. Michel Gourinchas a eu son chemin de Damas, la Révélation soudaine que son gouvernement déraillait… mais ce constat est bien tardif !
Eh oui, il y a longtemps que, nous, militants de gauche, du Parti de Gauche (PG), du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) ou d’autres formations avons dit haut et fort que « le gouvernement fait fausse route » et que ce n’est pas seulement parce qu’il n’a pas nationalisé Gandrange !!!!! Comme si une seule mesure pouvait tout d’un coup avoir la vertu de gommer toutes les erreurs.
Trop facile de donner  de tels conseils, trop facile de réclamer des têtes !
Car, si les sociaux démocrates ont failli, c’est surtout :
  • parce qu’ils n’ont pas nationalisé d’autres structures essentielles au bien commun,
  • parce qu’ils n’ont pas imposé la loi de l’intérêt général aux grandes banques et aux entreprises que l’impôt de tous a renflouées,
  • parce qu’ils n’ont pas su redonner du pouvoir d’achat aux salariés, aux retraités,
  • parce qu’ils n’ont pas su inverser la courbe du chômage en ne proposant que des « mesurettes », des effets d’aubaine,
  • parce qu’ils sont en train d’enterrer définitivement une des conquêtes les plus symboliques de la gauche et des syndicats de travailleurs, le droit de partir à la retraite à 60 ans,
  • parce qu’ils ne sont pas revenus sur toute la politique de dé-tricotage du droit du travail,
  • parce qu’ils n’ont pas trouvé le moyen de traiter dignement et humainement ceux qui sont entrés clandestinement dans notre pays
  • …faut-il en rajouter ?
Nous partageons ton indignation et ta révolte mais jusqu’où t’emmènera ta lucidité retrouvée ?
Tu nous assures que ta réaction (tardive, nous insistons) est « totalement étrangère au scrutin municipal », mais dans le même temps ton directeur de cabinet, prenant sa casquette de 1er fédéral (sic) du PS n’hésite pas à dire que « cela risque d’être terrible aux municipales et aux européennes ».
Nous te le confirmons : il y a le feu, le danger est grand pour tous ceux qui, refusant tout dialogue sur le fond avec les formations de gauches, s’inscrivent comme toi dans une démarche sociale démocrate, vous y avez déjà laissé une partie de vos valeurs, vous y perdrez une grande partie de vos électeurs, sans parler de vos militants qui, comme le dit le 1er fédéral (re-sic), vous ont déjà abandonnés. Ce n’est plus la peine de former de futurs élus dans on ne sait trop quelle pépinière, il faut former des militants qui vont durablement vivre dans l’opposition.
Toi et d’autres élus, avez désigné nominativement les responsables (c’est vrai que vous êtes bien placés pour le faire), alors que nous, militants de gauche, nous nous refusons à la personnalisation mais nous dénonçons votre renoncement collectif aux valeurs qu’un jour nous avons portées ensemble.

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Oct 10

Le 9 octobre, le Collectif Résistance fait la vitrine de la députée M.L. Reynaud !

 

 

 

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Oct 08

Il n’y a pas d’autre alternative

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A Cognac le problème politique est-il d’éviter de faire revenir la droite ou d’imposer à l’équipe sortante de mettre en place une politique de rupture avec le modèle libéral ?

Poser la question c’est y répondre. Dans les faits, à quelques exemples non négligeables près, la politique de l’équipe Gourinchas n’est pas en rupture avec le modèle dont s’inspiraient les précédentes, à tel point que leur dernier leader, Mouhot, est capable de dire publiquement : « Gourinchas a changé, il se montre moins sectaire », sous entendu : « il s’est converti, il est proche de nous ». Et le fait que Mouhot dise ça pour emm…Belliot ne change rien à l’affaire.

Qu’on se rassure, comme on dit de manière populaire : « il ne met pas la mode au pays », bien d’autres parmi les maires socialistes (et leurs équipes) filent le même coton (ou la soie) à l’image d’un des plus emblématiques : Collomb, le maire de Lyon. Les maires socialistes des années 2000, contrairement à ceux de la vague rose des années 70, n’ont plus pour objectifs de rendre la ville plus vivable à leurs citoyens en donnant la priorité à l’éducation maternelle et primaire, au nombre de places en crèches, à l’accès de tous à la culture, au développement des transports en commun, à l’offre de logements accessibles aux moins riches, à la vie des quartiers autour d’équipements de proximité…dans le cadre d’une gestion publique directe, non déléguée. Ils sont aujourd’hui focalisés sur le curseur financier, sur l’externalisation de tous les services dans lesquelson peut parler de « clients » ou de « consommateurs », de « concurrence »,de « rentabilité », de « fournisseurs »…de « marché » ; ils n’imaginent plus rien qui puisse être innovant et c’est ainsi qu’ils ont raté les deux domaines dans lesquels ils pouvaient faire la différence : les politiques écologiques et la démocratie citoyenne. (Mais il y en a d’autres !)

C’est bien pour marquer leur opposition à cette politique que les élus FdG (PG et PC) de Cognac ont fait dans un premier temps, publiquement, une analyse critique commune lors d’une assemblée citoyenne dont tout le monde se souvient et que personne n’a reniée.

Le Maire, animateur d’une équipe de gauche pluraliste aurait pu accepter le débat, décider d’en discuter et si ça avait été le cas nous nous serions retrouvés dans la situation dont Simone Fayaud rêve. Mais ayant déjà pris la décision de liquider l’alliance gagnante de 2008, il s’est comporté comme un patron du monde de la finance l’aurait fait : « je liquide mes actions que j’estimepeu rentables pour spéculer sur des valeurs bling bling et je mets à la porte mes amis de très longue date en faisant croire que je le regrette ».

Imaginer, comme semble le faire la direction locale du PC, qu’un retournement de situation est possible est faire preuve au mieux de beaucoup de naïveté au pire d’une analyse politique douteuse.

Conclusion :si on veut, à la mairie de Cognac, mettre en place une politique de rupture avec le modèle libéral et capitaliste il faut :

  1. le faire avec ceux qui en ont vraiment envie
  2. ensemble dessiner les contours de ce programme et se donner les moyens politiques de le mettre en œuvre
  3. ensemble le porter auprès des citoyens
  4. ensemble se présenter au suffrage universel sur une liste de gauche, populaire, citoyenne.

Pour nous, il n’y a pas d’autre alternative

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Sep 18

Discours de Jean-Luc Mélanchon à la Fête de l’Huma

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Sep 14

Albert Jacquard nous manque déjà !

Adieu au grand militant qu’il était !

 

220px-albert_jacquard_-_may_2009.jpg - 6.97 Kb« L’important est d’arriver à vivre ensemble avec des éthiques différentes, de collaborer les uns avec les autres« , nous dit Albert Jacquard, lauréat du Prix de l’Ethique 2009 de La Lettre du Cadre Territorial. Cela suppose qu’il y ait un « corps dur », un diamant central auquel tous les hommes adhère du point de vue de la morale. « Cela peut paraître inaccessible, mais ça ne l’est pas puisque qu’il y a 60 ans, nous avons défini ce qui est bien et mal dans les rapports des humaines entre eux. Appliquer cette déclaration serait déjà un progrès énorme par rapport à la situation actuelle »
« Pour des raisons d’efficacité, regrette-t il nos sociétés en pointe ont basé leur recherche d’efficacité sur la compétition. On nous fait croire que l’important dans la vie, c’est de lutter et de gagner. Or pour moi, un gagnant est un fabriquant de perdants. Il faut donc rebâtir une société humaine où la compétition sera éliminée; je n’ai pas à être plus fort que l’autre, j’ai à être plus fort que mo
i. »

 

Rebâtir une société humaine sans compétition

Ainsi parlait Albert Jacquard ! C’était un très grand génétitien. Il a été dans les premiers à combattre 4l’idée que l’intelligencde était héréditaire, avec beaucoup de courage car, trop souvent, seul contre tous.

C’était un grand miltant qui défendait les plus démunis et qui ne supportait l’injustice des inégalités.

Il ne se battra plus à nos côtés, mais son esprit demeure. Il n’a jamais rien lâché : faisons lui honneur !

Salut à toi Grand Homme…

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Sep 12

synthèse publique débat assemblée citoyenne sur le municipales (2) et la situation de rentrée le 09_09_2013

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09/09/2013

 

Assemblée citoyenne de Cognac sur les municipales (2)

 

Et la situation de rentrée

 

Synthèse de la discussion

En introduction, il est rappelé que lors de la dernière réunion des thèmes avait été choisis (Les services publics, les régies (eau, transport), les PPP, La Culture, L’Ecole, La politique sociale, L’écologie, L’emploi) pour les assemblées citoyennes sur les municipales à venir sans désigner un rapporteur. C’est pourquoi, exceptionnellement, nous avons pensé consacrer cette réunion à la situation de rentrée. Deux rapports introductifs très brefs ont été présentés sur :

Les retraites

La Syrie

Concernant les municipales, il est précisé que le travail sur la liste Front de Gauche-NPA s’est poursuivi après la réunion du 08/07 et que, comme nous l’avons toujours dit, la porte reste grande ouverte à Gauche et notamment, à nos Camarades du PCF. Le travail est déjà bien engagé sur la construction du programme et les contributions des assemblées citoyennes seront intégrées au fil des réunions, au même titre que les autres apports. Il sera nécessaire de les synthétiser et nous présenterons cette synthèse, lorsque nous serons arrivés au bout du processus de co-construction. Des réunions de quartier complèteront les 6 assemblées citoyennes préparatoires. Un thème est notamment en préparation sur « le bio, les monnaies locales et le logement ». Le représentant du NPA est chargé de l’organisation de ce débat.

Il est fait appel aux volontaires pour présenter un des thèmes choisis le 07/08. Il est important que ce ne soit pas toujours les mêmes qui présentent les débats.

Une brève introduction au débat sur les retraites est présentée.

« Les jeux étaient faits avant même l’information des partenaires sociaux. L’argumentaire était bâti autour de la fausse évidence de l’allongement de la durée de vie qui entraînerait l’augmentation du temps de travail.

Sur le contenu de la réforme :

Pas de rupture avec les réformes de Droite. L’aggravation des conditions de vie des salariés se poursuit.

Rien pour réduire les inégalités homme-femme.

L’allongement du temps de travail touche les plus jeunes et ceux des plus anciens qui vont partir bientôt. Cela implique un âge de départ à taux plein de 67 ans.

L’augmentation des cotisations frappe durement les travailleurs les plus pauvres pendant que le patronat obtient des exonérations de charges sociales pour compenser l’effort de 0,3%.

Rien sur les temps partiels qui sont pourtant légion.

Suppression des 10% d’exonération d’impôts pour ceux qui ont au moins trois enfants.

Mise en place d’un comité de surveillance qui préfigure la disparition, à terme, du paritarisme.

Sur la pénibilité, seulement 100 000 salariés sur 24 millions seront concernés, alors qu’il y a par exemple 5 millions de port de charges lourdes, 2 millions de travailleurs de nuit, 1 million de travailleurs postés.

Rien qui dissuade les entreprises à continuer de verser des dividendes fabuleux à leurs actionnaires.

590 milliards dans les paradis fiscaux

70 milliards de fraude fiscale. »

Puis la discussion s’installe.

La discussion

Cette réforme se situe dans la droite ligne de 2010 et aggrave la situation des travailleurs. En « compensation », elle fait semblant de se soucier de la pénibilité (100 000 personnes seraient concernées sur 24 millions de travailleurs !). Le compte pénibilité entrerait en vigueur en 2015. Ainsi, quelqu’un qui a fait, par exemple, 10 ans de services de nuit avant 2015, se verrait attribuer une aumône et ne récupèrerait pas les trimestres prévus. Par contre, après 2015, le même travail serait vraiment pénible et serait intégralement pris en charge par le compte pénibilité ! C’est injuste et diviseur ! La CFDT, à l’initiative de ce compte pénibilité a pris une grosse responsabilité dans l’opération duperie du Gouvernement Ayrault.

Le vrai débat pour assurer les retraites c’est la réduction du chômage.

Un processus dangereux se met en place sur les complémentaires par le biais des accords de branche qui fleurissent et qui institutionnalisent le troc : une semaine de congés payés contre un trimestre de plus.

Le principe de solidarité est remis en cause au profit du financement par capitalisation.

Même mollement, les Socialistes étaient dans la rue pour défendre les retraites, aux côtés des travailleurs, lorsque la Droite était au pouvoir. Aujourd’hui, des élus du Peuple de Gauche infirment sans vergogne ce qu’ils ont combattu depuis toujours.

En vérité, l’âge légal de départ à la retraite est repoussé dans les faits, même si les textes disent l’inverse, en faisant partir les travailleurs à taux plein plus tard (66, 67 ans). Les 62 ans sont loin !

Il est nécessaire et vital de combattre les fausses évidences qui confortent la démarche Capitaliste :

– Vie plus longue = travailler plus longtemps

– Les autres le font, donc nous devons le faire (allongement du temps de travail)

– On ne réglera le problème des retraites que lorsque l’on s’attaquera aux régimes spéciaux

– Les retraités sont inutiles.

Alors que ces contre vérités sont assénées, la richesse du pays n’a jamais été aussi grande, la part des pauvres toujours plus petite et, à l’inverse, celle des riches toujours plus élevée.

Allonger le temps de travail c’est augmenter le chômage, alors qu’il est indispensable de le réduire de façon significative.

Le travail non rémunéré est utile. Les retraités qui sont très sollicités dans les associations sont au contraire très utiles et ils vivent en même temps une liberté impossible en position active.

Le règne de la pensée unique bloque le débat démocratique.

Les modes de vie et le rythme de travail moins rapide des autres pays sont différents par rapport à la France, ainsi que les rémunérations. Ce faisant, les comparaisons sont vaines.

Le phénomène récent des ruptures conventionnelles est rappelé et sa nocivité soulignée. A 60 ans les travailleurs n’intéressent plus le patronat, car ils sont moins compétitifs et moins volontaires pour se former. La loi leur a donné la possibilité de s’en « débarrasser » facilement et au moindre prix.

En conclusion de ce débat, il est rappelé la nécessité de réussir les manifestations du 10 septembre à Angoulême et Cognac. Un point de covoiturage est fixé, afin d’assurer le succès de la manifestation d’Angoulême et l’insistance est mise sur le succès de la manifestation de Cognac. Il faut maintenir et développer la mobilisation en vue des suites de l’action et notamment à l’occasion du débat parlementaire.

Une brève introduction au débat sur la Syrie est présentée. Elle est disponible sur : http://16.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=section&layout=blog&id=41&Itemid=45

« La Syrie et la situation internationale

Lorsque l’on se retrouve face à une grande question qui touche aux fondements de la politique que nous entendons promouvoir, il est important de revenir sur les textes et les idées que nous avons présentés aux Français dans le cadre d’une campagne électorale et à ceux, encore plus forts, dont nous avons débattu lors de la préparation du Congrès de Bordeaux.

Rappelons-nous ce que nous avons dit dans le cadre du « Programme partagé » , sous un grand titre: « Face à la mondialisation capitaliste et aux guerres, quelle politique internationale ? » nous écrivions: « Pour défendre la Paix et la coopération entre les peuples, il faut maintenant faire appliquer le droit international et en finir avec les diktats édictés par l’OMC et le FMI »

Et dans le texte du Congrès, « Osons », qui date de mars 2013 : « la thèse états-unienne du choc des civilisations légitime les violations du droit international au nom de la solidarité de l’Occident contre le reste du monde… » et, dans ce registre nous condamnions déjà « l’intervention militaire française au Mali, faite sans mandat de l’ONU ».

Le problème Syrien n’était pas aussi prégnant qu’il l’est aujourd’hui mais, par analogie, ne faut-il pas appliquer à la situation actuelle ce que nous disions à propos de l’Iran : « Bien que le PG condamne le régime théocratique Iranien, nous rejetons toute intervention militaire contre l’Iran dont les conséquences seraient cataclysmiques pour la région et le Monde. » et plus loin : « nous soutenons l’émancipation des peuples… nous défendons la tenue d’élections pour qu’émergent des espaces politiques où le débat démocratique prime sur la force, notamment en Syrie où une transition politique passant par la tenue d’élections sous contrôle de l’ONU doit intervenir d’urgence. »

En résumant de manière synthétique :

Notre Principe :C’est la Paix

Notre Allié : C’est le Droit

Notre Objectif :C’est l’Emancipation des Peuples dans le respect de la laïcité

Nos Moyens : Ce sont le débat démocratique et l’organisation d’élections libres »

Puis la discussion s’installe.

La discussion

Le constat que les gens se sentent peu concernés est assez unanime.

La majorité des Français semble contre, mais malheureusement pas pour les bonnes raisons (« Ca n’est pas notre affaire ! », « Que va-t-on faire là-bas ? », « Qu’ils se débrouillent ! », etc.)

Le fond de la question n’est pas la guerre chimique et qui la fait. La question c’est : la guerre ne résoudra pas le problème. Les Syriens ne trouveront une issue démocratique que s’ils se mettent autour de la table. La communauté internationale, via l’ONU doit obliger les deux parties à discuter.

Le rejet de l’intervention militaire n’est pas un soutien au dictateur Bachar El Assad. Les conséquences d’une intervention USA-France seraient une catastrophe pour la région et comportent de très graves risques d’embrasement pour la région.

L’objectif c’est l’émancipation des Peuples.

Il faut rejeter la guerre comme seul moyen de régler les problèmes.

Que la guerre soit chimique ou avec des armes conventionnelles, elle est le contraire de la recherche de la Paix. Dans les deux cas, on tue des êtres humains, des innocents !

Beaucoup d’intervenants s’étonnent des velléités guerrières du Président de la république qui, dans la tradition du PS, était auparavant contre la solution de la force à tout prix. Nous assistons là à une dérive libérale. Hollande ose refuser au Parlement ce qu’il demandait lorsque la Droite était au pouvoir.

Les vraies raisons de cette guerre sont d’ordre géopolitique. Mais aussi le silence sur le problème Israélo-Palestinien.

Cette intervention occidentale met aussi en lumière des difficultés de politique intérieure (Le Président Français pense faire monter les sondages en focalisant sur l’international. Il se trompe…), de rapport de force entre USA et Russie et flatte les égos. Le Peuple est trahi.

La duperie prend tout son sens si on veut bien observer que rien n’a été fait pendant deux ans pour imposer une solution juste aux Syriens. Il suffit que la question des armes chimiques se pose pour qu’aussitôt on saisisse le moyen le plus lâche de se dédouaner : la guerre.

Nous ne devons cesser de répéter et répéter encore que l’intervention de quelque force que ce soit doit impérativement venir de l’ONU qui représente seule la communauté internationale. La mission de cette instance internationale est d’organiser la Paix dans le Monde.

Il est certes tentant, devant les massacres du régime Syrien, de céder à la tentation d’utiliser la force, d’aider par les armes les résistants Syriens. L’assemblée, dans son écrasante majorité, rejette cette attitude au bénéfice de l’ouverture de négociations entre Syriens pour trouver une issue politique à cette guerre civile.

Un échange a lieu, suite à la référence à la guerre de 39-45 et à la guerre d’Espagne. La discussion dégage l’idée que les guerres de résistance de cette époque étaient dans un tout autre contexte et n’étaient pas de même nature.

Prochaine assemblée citoyenne

Lundi 14 octobre à 19 h (Le Cosy) : « Les services Publics » (Reprise du travail sur le programme municipal).

Les autres thèmes qui seront abordés lors des assemblées suivantes consacrées aux municipales sont pour le moment dans l’ordre :

1.Démocratie et Gouvernance

2.Culture

3.Politique sociale

4.Environnement

5.Ecole

6.Emploi

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Sep 11

La Syrie et la situation internationale

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Intervention de Jacques Vian, lors de l’Assemblée Citoyenne du lundi 9 septembre à Cognac

Lorsque l’on se retrouve face à une grande question qui touche aux fondements de la politique que nous entendons promouvoir, il est important de revenir sur les textes et les idées que nous avons présentés aux Français dans le cadre d’une campagne électorale et à ceux, encore plus forts, dont nous avons débattu lors de la préparation du Congrès de Bordeaux du PG.

 

Rappelons-nous ce que nous avons dit dans le cadre du « Programme partagé » , sous un grand titre: « Face à la mondialisation capitaliste et aux guerres, quelle politique internationale ? » nous écrivions: « Pour défendre la Paix et la coopération entre les peuples, il faut maintenant faire appliquer le droit international et en finir avec les diktats édictés par l’OMC et le FMI »

 

Et dans le texte du Congrès, « Osons », qui date de mars 2013 : « La thèse états-unienne du choc des civilisations légitime les violations du droit international au nom de la solidarité de l’Occident contre le reste du monde… » et, dans ce registre nous condamnions déjà « l’intervention militaire française au Mali, faite sans mandat de l’ONU ».

 

Le problème Syrien n’était pas aussi prégnant qu’il l’est aujourd’hui mais, par analogie, ne faut-il pas appliquer à la situation actuelle ce que nous disions à propos de l’Iran : « Bien que le PG condamne le régime théocratique Iranien, nous rejetons toute intervention militaire contre l’Iran dont les conséquences seraient cataclysmiques pour la région et le Monde. » et plus loin : « nous soutenons l’émancipation des peuples… nous défendons la tenue d’élections pour qu’émergent des espaces politiques où le débat démocratique prime sur la force, notamment en Syrie où une transition politique passant par la tenue d’élections sous contrôle de l’ONU doit intervenir d’urgence. » ?

Jacques Vian

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