Jan 27

La Gauche par les Actes

Communiqué de presse de la liste « Résistons par les Actes »

Cognac, le 26 janvier 2014

brigitte manif

Dans son édition du 22 janvier, le journal Sud-Ouest révélait le contenu partiel des négociations entre les partenaires de la liste « Résistons par les Actes ». Ces révélations ont été le fait d’un(e) participant(e) aux négociations et ont eu pour effet de mettre fin aux-dites négociations.

Je dois le dire, le procédé est inacceptable, sur le fond et sur la forme, et j’avoue que je suis triste d’un tel comportement interne au FDG, qui nuit à notre combat politique.

Les choses étant désormais actées, il s’agit désormais de clarifier les positions de chacun.

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Jan 18

Synthèse publique débat assemblée citoyenne sur le municipalesCulure le 13_01_2014

Assemblée citoyenne de Cognac sur La Culture (5)

Synthèse de la discussion

Une brève introduction au débat sur La politique sociale est présentée par Loïc Corneaud..

üLa politique sociale, ça n’est pas seulement ce qui est couramment entendu : aides, soutiens. On fait du social à travers la culture, le mouvement associatif etc….

üLa politique sociale concerne le travail, le chômage, les services publics,

üDéfendre par exemple le service public et d’éducation, c’est participer à la politique sociale,

üParce que le travail fait partie de la politique sociale, il y a nécessité de soutenir les syndicats et favoriser l’emploi,

üC’est aussi lutter contre les inégalités et affirmer les solidarités,

üC’est le vivre ensemble,

üLa gratuité d’usage participe à une meilleure répartition des richesses,

üLa Ville doit développer la lutte contre lesinégalités et développer le CCAS et l’ASERC.

Puis la discussion s’installe.

La discussion

1.Nécessité de développer des projets générateurs d’emplois.

2.Réduire les inégalités et organiser l’aide aux plus en difficulté.

3.Revoir les TAC, afin qu’ils soient plus connus et utilisés. L’accès aux spectacle, à la culture participent de l’action sociale.

4.Même si la politique sociale n’est pas que la solidarité, pour nous, c’est d’abord la solidarité.

5.Les jardins partagés s’adressent aux plus démunis.

6.La Ville a un rôle de coordination pour organiser et fédérer les initiatives. Il lui appartient, notamment de mettre en place un lieu identifiés auprès de tous pour recueillir des demandes d’aides, des signalements et recevoir ceux qui sont en demande d’écoute.

7.Il serait bien de s’assurer des besoins en accueils petite enfance, même si de plusieurs sources, il apparaît que les besoins sont à peu près couverts.

8.Porter une attention plus grande aux mères en difficulté.

9.Comment impliquer les Conseils de quartiers dans le traitement de la politique sociale ?

10.Il n’est pas acceptable que l’accueil de nuit ne soit pas assuré l’été. Il y a nécessité d’embaucher une personne.

11.Intégrer au maximum dans la vie associative.

12.Un dernier débat sur le bénévolat nous écarte un peu du sujet, mais s’avère intéressant. Faire toujours attention à ce que le bénévolat ne remplace pas le salariat.

Prochaine assemblée citoyenne

Lundi 10 février 2014 à 19 h (Le Cosy) : « L’environnement » (Travail sur le programme municipal). Didier Pillet assure la présentation.

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Jan 17

La démocratie municipale

 

Nous élisons des représentants à échéances fixes

Ils nous représentent au sein de nos collectivités

 

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Il y a ici deux niveaux, le premier concernant la démocratie, le deuxième la gouvernance.

Les échéances de Mars qui concernent les municipales, et la CDC ont pour but d’élire une liste de personnes qui présideront aux destinés de la ville.

Ils seront libérés de nos demandes, de leurs promesses, en dehors des contraintes périodes éléctorales.

La démocratie ne doit pas se résumer à élire des représentants qui par la suite, prennent des décisions, via un mécanisme de prise de décisions que les citoyens Cognaçais devraient subir.

Pour cette raison, nous voulons un élargissement des moyens mis à disposition des citoyens et une refonte des systèmes de gouvernance.

Ils doivent être adaptés ou supprimés s ‘ils ne peuvent tenir compte de l ‘avis des habitants de notre territoire.

 


 

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Actuellement, les instances de décisions et d’orientations de la Communauté de Communes, comme de la commune, qu’il s’agisse de la création ou de la validation d’un budget, de la gestion de la culture, de la vie associative, de l’environnement, du logement, etc échappent à l’avis des habitants.

 

Le renouvellement du contrat de délégation de service public pour la chirurgie passé aux mains du privé, il y a plusieurs années, malgré l’énorme mécontentement qui s’est exprimé. a été reporté de un an et demi sans consultation des habitants de la communauté de commune et usagers de ce service , les élus du PG ont condamnés cette situation en Conseil Municipal.

 

La réhabilitation des Chais Monnet échappe à tout débat public. Aucune consultation n’est faite auprès des citoyens de la ville. Seules des études, servant aux élus et aux« spécialistes », sont prises en compte. L’option de privatiser ce lieu est étudiée,…

 

Des festivals sont aidés tous les ans. Ces derniers sont un atout pour l’animation de la ville et l’émancipation culturelle. A aucun moment, l’avis des Cognacais n’est pris en compte en ce qui concerne le contenu et l’accessibilité de ces spectacles (transports, tarifs…), pourraient- ils exister sans le prêt des infrastructures, des espaces communs publics et la participation à leurs budgets par les collectivités de notre territoire.

 

Aucune mise à plat publique de l’état des lieux des loyers, bail ou pas de porte n’est faite. Les prix sont souvent élevés pour les particuliers et pour les commerçants. Ils sont une des causes de fermetures des commerces.

 

Le projet de la nouvelle piscine, nous est présenté brièvement (pas de retour sur l’option de la réhabilitation, manque de détails sur le projet des Vauzelles « coût de fonctionnement, coût des études, … »). Et là encore la décision va être prise entre « spécialistes ».

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Quelques propositions  :

Nous pratiquerons le non cumul des mandats.

Nous mettrons en place des débats en plénière sur tous les sujets concernant le fonctionnement de notre cité( voirie, report des contrats de délégation de services publics, gestion environnementale, choix budgétaire, gestion des infrastructures, … ).

Nous donnerons les moyens à chaque citoyen (élus ou non) d’interpeller publiquement les élus sur n’importe quel sujet (commune, communauté de commune, Département, Région)

Nous élargirons les champs de compétences des conseils de quartiers.

Nous donnerons un droit de Veto (par référendum, débat public, …) sur les décisions que peuvent prendre les élus, en ce qui concerne les projets structurants.

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Jan 16

C’est la danse de Saint Guy !

 

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Une fois de plus, et à la vue de tout le monde, il est possible de constater que notre maire n’a pas de vision prospective et programmatique de sa ville quant à son urbanisation et à son développement.

Dans La Charente Libre, il déclare :

« Je ne suis pas intéressé par l’achat de l’ancien terrain de foot des Verriers, à cause du PLU et que ma priorité est le Fief Caillon »

Puis, le lendemain, il se ravise dans Sud Ouest :

« Le terrain est très intéressant, c’est une zone à bâtir, rien n’est bloqué. »

Nous posons la question : que va dire et faire notre élu qui représente les militants verts (qui sont OÙ ?), lui qui pense que ce projet est fondamental pour Cognac et ne souhaite qu’avoir un mandat.

Nous, nous le disons, nous sommes intéressés par l’acquisition de ce terrain car cela a du sens (malgré le PLU) pour avoir plus de chance de redessiner le quartier de l’hôpital.

D’ailleurs, nous avions soulevé en Conseil Municipal notre hostilité au projet du « Fief Caillou » et préconisions de réhabiliter en priorité l’ancien hôpital et les friches du centre-ville (voir notre intervention).

Ce que l’on déplore depuis longtemps, et cet épisode en atteste, c’est le manque de réflexion, d’analyse et l’absence d’une réelle concertation dans le cadre des commissions puis du Conseil Municipal, mais aussi des forces vives de notre territoire : citoyens, commerçants, monde économique, associations sur des projets structurants qui engagent le développement et le devenir de notre territoire.

On nous rétorquera que nous avons fait participer, dans le cadre de l’agenda 21, la société civile, 20 personnes et les Comités de Quartiers ( deux à trois par commissions), avec une idée en tête : faire valider ce qui avait été décidé par le maire et sa « garde prétorienne ».

Nous ne fonctionnerons pas comme ça (voir nos engagements de gouvernance et de transparence).

Une de nos propositions :

Nous nous engageons à créer un CESL (Conseil Economique Social Local), qui devra se réunir au minimum une fois par trimestre pour anticiper, proposer, valider une vision moderne de notre bassin de vie, et ses travaux seront communiqués dans le Mag et sur le site de la Ville.

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Jan 16

S comme Sécurité ou Sûreté

S commeSociété, lieu d’interactions sociales complexes et de conflits

S comme sottise quand les hommes s’entre-tuent par pur cupidité et avidité.

 

S comme Si……. ?

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La diversité des motifs d’inquiétudes est importante depuis plusieurs années. Ces inquiétudes, quelle qu’en soit la nature, concourent à un sentiment d’insécurité qui va grandissant. Ce besoin de sécurité se traduit dans tous les aspects du quotidien. Cette notion est donc «omniprésente », dans les préoccupations des citoyens et prend différents visages qui ne relèvent pas du même ordre :

– sécurité de l’intérieur par rapport au terrorisme

– sécurité des libertés individuelles…

– sécurité nationale

– sécurité sociale (chômage, santé…)

– sécurité aérienne

– sécurité routière

– sécurité alimentaire

– sécurité identitaire, etc.

L’insécurité est donc devenue une menace existentielle !

Or, ce sentiment diffus d’insécurité, amplifié par le système médiatique, trouve bien souvent son origine dans un mal-être social. Mais cette cause sociale n’est jamais avancée car ce sentiment d’insécurité sert l’intérêt des dominants.

Les médias, à grand renfort de « maux » et de reportages ciblés, mettent en exergue sur « commande » des faits de violences physiques sur les personnes et d’agression sur les biens.

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Nous passons, nous, téléspectateurs, aux heures de grande écoute d’un cataclysme, à une guerre, à un vol avec violence ou non et ce, sans discernement, sans les informations nécessaires à la compréhension de ce qui les provoque.

Ces faits relatés avec force commentaires, sans le recul nécessaire et traités en boucle en 30 secondes, accusent ceux qui n’en sont que les instruments et les exécutants et non les « fauteurs », ce qui permet de justifier une réponse sécuritaire et d’en faire l’apologie.

A contrario, à aucun moment, le temps télé ne développe des situations de courage d’empathies et de solidarités qui se déroulent à travers le monde à chaque minute qui passe.

Ces situations ne font pas l’objet d’un vrai traitement télévisuel, alors qu’il suffirait de changer de contenu programmatique, pour montrer que le monde n’est pas que violence et qu’il est aussi fait de bonheur, de plénitude, d’espérance, de paix et de fraternité.

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange

L’angoisse que ces faits violents développent est donc alimentée par des séquences à répétitions. Par ailleurs, on nous montre que des solutions sont susceptibles d’endiguer cette insécurité et qu’elles passent entre autre par la répression, la vidéo surveillance, les citoyens vigilants, l’armement de la Police Municipale, etc.…

L’objet de ce propos n’est pas de nier ces violences, mais il a pour objectif de rappeler que d’autres violences sociales sourdes, sont faites quotidiennement aux hommes et aux femmes, à la planète et qu’elles sont destructrice de notre environnement ainsi que du lien social et occasionnent mille fois plus de dégâts sociaux et d’insécurité.

Un arrêt sur image serait utile pour se poser les bonnes questions et décrypter la pensée dominante ou médiatico-capitaliste pour pouvoir y apporter les bonnes réponses. Notre volonté est d’expliquer qu’une lecture différente est possible et que des solutions ne relevant pas de la simple réponse sécuritaire sont envisageables.

Dès lors, nous devons nous interroger sur ce qui nous permet, dans la diversité, de faire société, et pour nous, militants de gauche, c’est la nature et le contenu du contrat social qui nous est proposé, à condition qu’il soit clairement énoncé et égalitaire dans sa déclinaison.

Pour nous, en opposition au discours lénifiant, caustique et démagogique, il est impératif de réaffirmer la primauté d’un projet politique où l’humain est au centre de nos préoccupations  .

Ce postulat alimente notre engagement et notre combat politique de tous les instants pour construire et proposer une société plus solidaire donc plus « sociabilisée » qui inévitablement débouche sur une société plus sécuritaire . En effet, nous affirmons que l’ordre social est bouleversé, compromis quand le pacte social est rompu.

Il l’est quand son socle n’est pas l’intérêt général, mais celui de l’intérêt d’une classe dominante, qui s’accapare les richesses avec un appétit sans fin, qui crée de la pauvreté, de la précarité, source d’insécurité.

C’est bien la cause de cette domination et nous devons combattre cette inégalité en priorité et pas seulement ces conséquences, comme c’est malheureusement toujours le cas.

Si notre monde était idéal, si les libertés publiques n’étaient pas bafouées et si les préceptes de notre République étaient mis en œuvre : Liberté – Égalité – Fraternité, alors la préoccupation de sécurité et le sentiment d’insécurité qui en découle seraient en partie inexistants.

Mais face aux inégalités grandissantes, à la justice de classe mise en œuvre, à l’opinion anesthésiée par un discours et des solutions qui confortent le Capital et la finance, cela ne peut que produire de la violence, sous toutes les formes et créer de l’insécurité.

C’est donc le fruit de ce choix de société, qui va conduire à une expression sécuritaire du politique, puis des citoyens, pour combattre l’insécurité qu’elle produit.

 

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Nous avons, nous, une tout autre réponse qui estde s’attaquer aux réelles causes de cette situation qui fait les choux gras de la presse et satisfait les puissants.

En combattant l’austérité, la précarité, en donnant les moyens aux plus faibles d’entre nous de pouvoir vivre par le partage, au-delà de la solidarité c’est le seul moyen pour nous, à tous les niveaux de lutter contre l’insécurité sociale, liée à la pauvreté.

C’est en mettant en place (avec des moyens et entre autre un véritable « hôtel de police municipal », voir notre programme) une Police Municipale de proximité, d’écoute, qui aura pour mission : la formation et la prévention dans le but de se consacrer, par quartier, au vivre ensemble, que nous lutterons efficacement contrecesentiment qui ronge et paralyse notre société et gangrène nos villes et nos campagnes.

Nous réaffirmerons que la Police Municipale, au travers de son rôle de médiation, continuera à travailler avec la Police d’État (dont une des missions définies par la Loi est d’assurer la sécurité et la paix publiques)

La Police Municipale, doit être avant tout au service des citoyens en étant au plus près de leurs préoccupations, en construisant une relation de confiance réciproque pour encourager la tolérance et la solidarité de voisinage qui débouchent dans le respect de la différence, facteur important de lien social et de sécurité.

C’est ce service de police que nous voulons à Cognac.

Résistons par les actes

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Jan 16

Je ne sais pas comment interpréter cet article

Je veux parler de la manière dont la presse locale traite des élections municipales à Cognac.

 

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange

Aussi bien Sud Ouest qui, dans son édition du 2 janvier, sous la plume de son rédac chef (OS) non content de mettre en exergue la ridicule question de celui qui, de Gourinchas ou de Beliot a été le premier à offrir ses voeux sur internet, laisse entendre que la liste que je conduis ne serait composée que de militants du NPA puisque, d’après lui, le PCF  aurait choisi de “suivre les sirènes du NPA” !

 

Que dans La Charente Libre qui n’est pas en reste : après m’avoir attribué dans son édition du 28 décembre, un « carton rouge » pour avoir, soi disant, accepté de débattre sur France Bleu hors de la présence de Noël Belliot (un carton rouge qu’auraient mérité sans conteste Gourinchas et la candidate FN, qui, eux n’ont pas protesté de mon absence puis de celle de Belliot!), le journal a lancé le 6 janvier une grande enquête sur internet (c’est moins cher mais moins scientifique) pour poser la question suivante: la droite peut-elle gagner à Cognac comme le laisse entendre le Journal du Dimanche en affichant les photos de …Belliot et Gourinchas, faisant entendre de cette manière que le premier tour est déjà joué. Supercherie supplémentaire: ceux qui se prononcent sont désignés comme des “votants”, c’est faire bien peu de cas de la démocratie que de considérer que ces votants là sont réellement habilités à voter ! Les sondages d’opinion, que je n’ai pas en grande estime,  ont au moins l’honnêteté de ne pas attribuer ce qualificatif à ceux qui sont sondés et qui ont, pourtant, été choisis en fonction de critères connus, ce qui leur donne plus de légitimité que les internautes anonymes.

 

Considérant que la Presse est une composante essentielle pour l’exercice de la Démocratie, je suis vraiment désolée de constater comment ceux qui en font profession, peuvent parfois en détourner la mission et je ne m’étonne plus, sans m’en consoler, qu’au classement mondial de la liberté de la presse 2013 publié par Reporters sans Frontières la Presse Française se classe au 37ème rang (après la Namibie et le Ghana, juste avant le Salvador et la Lettonie).

Comme nous avons signé la charte Anticor pour manifester notre attachement et notre vigilance envers toutes les dérives des puissants ou de ceux qui se prennent pour tel, nous serons tout aussi exigeants et si besoin intolérants, envers les journalistes, qui ont également tendance à développer un complexe de supériorité, lorsqu’ils ne feront pas preuve de traitement équilibré de l’information au cours de cette campagne municipale.

 

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Jan 16

Du pain et des jeux

Du pain et des jeux...

L’article de SO « Cognac un nom qui vaut de l’or »

Photo CL

De la à penser que notre ville vaudrait de l’or il n’y à qu’un pas à franchir alors que la situation économique, sociale et difficile et douloureuse pour certains d’entre nous. Elle génère une souffrance sourde et silencieuse, invisible à l’œil.

En effet, à Cognac nous avons :

– 11% de demandeurs d’emploi.

– Plus du quart de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté.

– Un resto du cœur, une épicerie sociale de plus en plus fréquentés par des retraités.

– Un centre-ville qui se meurt,

Aucune nouvelle entreprise qui crée de l’emploi.

– Des logements vacants en ville, des friches industrielles.

– Une population vieillissante. Etc.….

 

Nous sommes donc loin du tableau idyllique et bucolique brossé par Laurent Boyer devant une participation faible des habitants de Cognac (voir les photos), ce qui démontre que les Cognaçais attendent autre chose de nos élus.

Surtout pas de les voir jouer du coude pour être dans le champ de la caméra, pour certains scindés d’une écharpe (pas tricolore) afin de montrer qu’ils sont là. Si c’est cela faire de la politique et répondre aux attentes des Cognaçais, et bien il ne faut rien attendre de ces prétendants.

Pour rappel le PG en Conseil Municipal à précisé qu’il est impossible de mesurer d’éventuelles retombées médiatiques, mais que ce qui posait question, était, en ces moments difficiles pour les finances locales, la subvention attribuée à la société de production de L Boyer, alors qu’il y a d’autres priorités (cf. billet d’humeur sur ce sujet).

De plus, nous découvrons dans ce même article, que le maire de Cognac a sollicité la présence de cette émission.

Curieux, car en Conseil Municipal, le Maire à fait savoir que c’est la société de productions qui avait fait la démarche. Erreur de la presse ou mensonge du Maire ?

Ce qui est certains c’est que la politique ne sort pas grandie de cette exposition médiatique et que la situation des Cognaçais ne changera pas tant que les problèmes de fond ne seront pas abordés.

 

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Jan 16

Les partenariats Public Privé (PPP)

Le crédit « revolver » des collectivités locales !

 

« Vous n’avez pas d’argent ? Bougez pas, nous sommes là pour vous aider ! Empruntez dès maintenant et commencez à rembourser dans trois mois… » Nous avons tous lu ça, au grès des prospectus trouvés dans notre boîte aux lettres ou des publicités dans nos magazines. Nous avons également regardé au JT des reportages mettant au jour la perversité de ce type de crédits qui touchent durement les plus défavorisés. Nous avons tous entendu des ministres compatissants promettre la protection des consommateurs. Nous savons tous que rien ne bouge et que les sociétés de crédit, loin de péricliter, se portent très bien et contribuent au surendettement des français.

 

Ce crédit revolving qui vous met le revolver sur la tempe est déclinable d’une certaine façon, au niveau des collectivités territoriales en manque de moyens et qui doivent, coûte que coûte, financer des équipements.

Depuis dix ans, avec comme premier VRP Nicolas Sarkozy, des opérateurs privés financent la construction, l’équipement et l’exploitation d’un équipement pour une durée déterminée, à la place de la puissance publique, notamment, les collectivités territoriales, sous prétexte de pouvoir faire mieux.

Vous ne pouvez pas emprunter une grosse somme sur du court terme, alors empruntez sur du long terme et réduisez vos annuités ! Ce que l’histoire ne dit pas, comme pour les particuliers, c’est que l’addition n’est pas la même…

 


 

Comment ça fonctionne ? Rien de plus simple : des consultants, les mêmes qui fournissent l’offre du privé, vous livrent une étude qui débouche sur un contrat de longue durée fort juteux. Au coût exorbitant du crédit s’ajoutent contractuellement des frais de gestion et d’exploitation absolument hors de propos. Dans ce processus les banques, les sociétés de crédit et les gros trusts se partagent le gâteau, non sans enfreindre la loi en passant des accords où la suspicion d’ententes le dispute à la corruption et au favoritisme. C’est sans doute cela que l’on appelle la performance du secteur privé… N’oublions pas la rente que se font les consultants employés par les deux parties !

A ce sombre tableau, il faut ajouter que le but d’une entreprise privée, étant de faire toujours plus de profit, entraîne que la qualité des services fournis s’en ressent et que les usagers ont la triple peine : ils paient leurs impôts qui financent le privé et assurent les actionnaires de toucher de bons dividendes, sans oublier qu’ils vont payer des prestations supplémentaires comme le parking (il faut que ça rapporte). Cerise sur le gâteau, toutes les malfaçons seront à la charge de la collectivité, alors qu’elles sont imputables aux sociétés privées en questions. Donc au final, ce sera encore les contribuables qui paieront.

Droits réservés Cliché Sud Ouest ©

On ne peut être que scandalisé quand on sait que seulement trois trusts se répartissent 92% des grands projets (Vinci, Eiffage et Bouygues). Les PPP montrent que la finance ne se contente plus de gérer et de vendre de la dette. Grâce au PPP, elle en produit. Elle fabrique de l’endettement public de manière vingt fois plus rentable, à son initiative.

 

Les PPP sont de plus en plus une pratique courante. Nous avons tous l’exemple catastrophique du centre hospitalier sud francilien qui a eu 8 mois de retard, 8000 erreurs de construction, une réévaluation à la hausse des loyers et un surcoût de 100 millions d’euros pour des travaux non prévus dans le contrat initial! Dans un autre genre, récemment Ecomouv’ s’est illustré dans l’affaire de l’écotaxe et cette fois, il y eut une grande première, l’impôt devait être collecté par une société privée…

La liste est longue, d’autant plus longue que l’Europe, dans sa course à l’austérité, par la voix de monsieur Barroso (2009), ne ménage pas ses efforts : « Les partenariats public-privé peuvent aider les autorités publiques à créer de l’emploi en continuant à investir dans le futur, tandis que nous mettons en œuvre des stratégies publiques à l’équilibre. (…) Nous souhaitons que les autorités publiques utilisent davantage et plus efficacement les PPP. » Il s’agit bien là de l’intérêt des grands groupes privés !

A Cognac, nous avons réussi à convaincre la municipalité et la CDC de ne pas avoir recourt aux PPP pour financer une nouvelle piscine. Les deux ans à venir vont être difficiles, vu que 3 milliards d’euros vont être retirés aux collectivités locales, au titre des économies. Plus grande sera la tentation…

 

Si le particulier peut paraître crédule devant les crédits revolving, les instances publiques ne peuvent être que complices des multinationales avec l’usage des PPP.

 

Nous ne le ferons pas ! Nous développerons les services publics !

 

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Jan 16

Notre engagement à l’égard des citoyens du cognaçais

 

La liste « Résistons par les Actes« , menée par Brigitte Bonneau, candidate aux élections municipales 2014 à Cognac, a signé la charte Anticor Municipales 2014.

L’association Anticor créée en 2002 est une association internationale regroupant des élus et des citoyens de toutes tendances politiques, ayant décidé de s’unir pour lutter contre la corruption et pour réhabiliter la démocratie représentative. Des chercheurs, des magistrats, des économistes, des journalistes d’investigation participent aux travaux de l’association à travers ses commissions et son Comité de parrainage.

La charte Anticor 2014 a valeur de contrat de mandat pour les parties signataires.

 


Ce que les membres de notre liste vont mettre dans leur programme et s’ engagent à mettre en pratique :


Non cumul et limitation des mandats et des fonctions exécutives

  • la mairesse ne sera pas présidente de la Communauté de Communes.
  • chaque élu n’aura la possibilité d’exercer qu’un mandat renouvelable une fois.

Bonnes pratiques de gestion

  • Nous publierons sur le site de la ville les emplois de cabinets, le budget communication,et leur coût respectifs.
  • nous formerons les élus et les membres des Comités de Quartiers à l’élaboration et au contrôle d’un budget.
  • nous publierons les budgets et comptes administratifs avec les ratios de gestion.,,
  • nous publierons sur le site de la Ville les déclarations d’intérêts publiques, les tableaux d’indemnités des élus.

Transparence

  • nous publierons le montant des dépenses des réceptions.
  • nous mettrons en œuvre une commission éthique indépendante comprenant des élus de l’opposition et des citoyens et à laquelle nous ne participerons pas.
  • nous publierons les rapports nécessaires au choix politiques que nous devrons prioritairement faire

Reconnaissance de l’opposition

  • les élus d’oppositions seront représentés dans toutes les instances financées par la commune et la CDC.
  • nous créerons une commission financière et la présidence sera proposée à l’opposition..
  • nous communiquerons 15 jours avant les séances du CM et de le CDC l’ordre du jour de celles-ci

Participation citoyenne

  • nous créerons une CCSPL (Commissions des Services Publiques Locaux) qui devra remettre un rapport annuel.
  • nous permettrons aux Comités de Quartiers de participer au commissions.
  • les Comités de Quartiers viendront une fois par an exposer leurs projets et faire état de leurs interrogations.
  • nous mettrons en œuvre un conseil d’hygiène et de santé.
  • nous ouvrirons une université populaire.
  • nous mettrons en place des assemblées populaires.
  • nous créerons un conseil de développement à l’échelle de la Communauté de Communes,
  • nous mettrons en place un CESL (Conseil Économique Social Local) composé de représentants des associations sportives et culturelles, des entreprises,et des structures sociales

Publicité des informations

  • nous publication sur le site de la ville les rapports des délégataires de services publics de la Communauté de Communes et de la Ville, les compte-rendus des commissions, l’affectation des subventions, le rapports éventuels de la cours des comptes.
  • nous envisagerons, dans le cadre d’une TV locale, une retransmission des CM

Traitement des atteintes à la probité

  • si un élu devait faire l’objet d’une mise en examen, sans présumer de son innocence il sera suspendu de ses fonctions …

Prévention du trafic d’influence

  • nous n’accepterons aucune recommandations et copinages…

Choix des organismes financiers

  • la transparence des organismes prêteurs sera un critère déterminant de leur sélection …

« Résistons par les Actes » a pris ces engagements auprès de Anticor qui les a validés en retour et prend les mêmes à l’égard des citoyens Cognaçais.

 

Il s’agit là d’engagements forts correspondants aux valeurs des composantes de la liste.

 

La probité des élus et une véritable démocratie participative citoyenne sont les moyens de restaurer l’image de la Politique (au sens originel) et pour se faire nous donnerons les moyens à tous les citoyens de s’intéresser et s’impliquer dans la vie de la cité afin de dessiner son futur, mais aussi de faire et contribuer enfin à un renouveau de la politique.

 

Nous renvoyons à notre programme qui confirmera et complétera cette volonté de faire et d’agir autrement.

 

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Jan 16

La Démocratie citoyenne que nous préconisons et mettons en débat

 

Photo JM Pascal ©

 

La démocratie locale citoyenne à Cognac n’est pas pour nous un gadget et un « outil fini » prêt à être validée ou consommée.

Nous donnerons les moyens à tous les acteurs de notre territoire pour que cela soit une construction permanente par les citoyens, dans le cadre d’un processus de réflexion et de propositions tendant vers l’idéal collectif pour parvenir à la construction d’un bien vivre ensemble.

Cette implication citoyenne ne doit pas être un serpent de mer qui ne sert qu’à valider les choix politiques ou à se prévaloir que le citoyen est associé dans le cadre d’interpellations qui ont déjà fait l’objet d’une validation politique. Pour nous, la démocratie vit nécessairement au travers de différents jugements critiques et de réflexion permanente, de débats d’idées, ou l’intelligence collective surpasse celle de quelques bien pensants.

Permettre au citoyen de prendre des décisions, d’interpeller les élus, concourt à redonner du sens à la vie publique et à crédibiliser la mise en place des comités de quartiers.


Quelques propositions pour les comités de quartiers

Photo JM Pascal ©

Nous revisiterons les modalités de fonctionnement et le périmètre de leur champ de compétence.

 

Nous proposerons de mettre en place une articulation et un travail en commun entre les commissions thématiques ou siègent les élus et les conseils de quartiers.

 

Nous supprimerons l’élu référent de quartier.

 

Les conseils de quartiers continueront d’être accompagnés par le service en charge de la démocratie citoyenne et pourront, à chaque fois que cela sera nécessaire, solliciter une intervention des techniciens de la commune avec l’élu en charge du dossier, afin que ces derniers disposent des éléments quantitatifs et qualitatifs devant leur permettre de faire des choix.

 

Nous attribuerons par conseil de quartier un budget voiries et espaces verts.

 

Nous leur proposerons à délibération le budget global de fonctionnement et d’investissement au travers de priorités qu’ils valideront.

 

Nous proposerons d’envisager la création d’un sixième comité de quartier.

 

L’enveloppe totale de 150 000 € annuelle sera mutualisée sur l’ensemble des conseils de quartiers. Les conseils de quartiers pourront utiliser, pour un projet le nécessitant, trois années cumulées de leur enveloppe.

 

Nous maintiendrons un certains nombre de dispositions de la charte comme :

  • être volontaire pour participer au conseils de quartiers,
  • tirage au sort des conseils de quartiers
  • l’âge pour être volontaire
  • un binôme référent élu par les conseils de quartiers.
  • le fait qu’ils puissent s’autosaisir de tous les sujets ( peu ou pas usité).

Il faut par ailleurs lire nos propositions de gouvernance et de transparence que nous avons soumis pour la charte Anticor, qui viennent renforcer notre désir d’associer tous les acteurs de notre bassin de vie pour piloter la destinée de notre territoire autrement.

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