Sep 08

Mardi 10/09/2013 : On défend nos retraites !

 

 

 

pg-300

A l’heure où le gouvernement solférinien trahi tous ses engagements et – même – le programme de gouvernement du Parti Socialiste, il est très important de lui montrer que notre détermination reste intacte !

La pseudo « réforme » des retraites qu’il nous prépare n’est qu’un alignement sur les positions ultralibérales de la commission européenne !

Manifestons notre détermination en participant à la manifestation organisée par les syndicats

Mardi 10 Septembre

10h30

à la gare d’Angoulême

ou/et à 17h30

à la sous préfecture de Cognac

On ne lâche rien !

 

 

Collectif Citoyen « Pour nos retraites, on lutte ! »

Vidéo de la conférence de presse du 04/09/2013

 

 

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Juil 23

Rapport annuel du service public de transport : Grand Cognac

Intervention de Sylvie Mamet, élu PG, au conseil communautaire du Grand Cognac dans le cadre de la présentation du rapport du délégataire du service public de transport, mardi 23 juillet 2013

Nous venons de prendre connaissance du rapport du délégataire concernant les transports…

Je vous livre quelques réflexions et quelques interrogations qui nous amèneront peut être à débattre d’abord autour du service rendu aux usagers, puis sur l’aspect financier et enfin sur les perspectives.

Le service aux usagers

  • Il nous semblerait judicieux qu’un arrêt saisonnier soit prévu à la base de loisirs. L’arrêt le plus proche est situé sur la ligne C, à la piscine.. Je vous laisse imaginer une maman qui arrive pour la journée, chargée de son pique nique, du matériel nécessaire, qui doit en plus tenir ses enfants et veiller à leur sécurité le long du trajet qu’il lui reste à parcourir pour arriver sur les rotules à la base…
  • Sur les cartes d’abonnement annuel adulte : 8 vendues sur un total de 74 000 voyages…, 51 abonnements annuels jeunes… Soit le service n’est pas adapté, soit le montant est trop élevé pour le service rendu.
  • Sur le TAD, il serait envisagé de supprimer la possibilité d’abonnement, pourquoi ?
  • Il existerait une forte demande sur le TAD, pourquoi ne pas le développer ?
  • Le projet de carte confOR ne nous paraît pas avoir sa place dans un service public… S’y retrouvent en vrac des notions telles que : clientèle à fidéliser, de privilèges uniques pour certains, de conforter des positions concurrentielles, le tout appuyé sur des opérations commerciales…. La question serait plutôt d’amener les usagers vers le transport public pour des raisons éthiques et écologiques, en adaptant le service aux besoins et en les rendant accessibles à tous par la gratuité.
  • Il faut développer concrètement le transport des salariés vers leur lieu de travail. Le Plan de déplacement des entreprises ne doit pas rester une phrase à la fin d’un rapport : comment cette proposition va être déclinée, quelles sont les propositions pour le nouvel exercice ?

Aspects financiers

  • Nous constatons que les recettes auprès des usagers sont de 48 260 euros pour un prévisionnel de 87 460 euros et représentent 4,5 % du budget total de 1 057 332 euros.
  • Le service est donc financé à 95,5 % par les impôts.. Pourquoi pas la gratuité dans ce cas ?
  • Nous nous interrogeons sur le changement de stratégie de Transdev, qui est passée de la location de véhicules à l’acquisition, ce qui sous-tend que la section amortissement se trouve augmentée et le bilan de fonctionnement alourdi…Pourquoi pas… Mais quel est le bénéfice de cette opération pour le service ? Quel intérêt pour la communauté ?
  • De la publicité fleurit sur tous les véhicules. Nous n’y sommes pas favorables car il ne s’agit pas d’une valeur portée par le service public… toutefois cette publicité qui se promène dans l’espace public doit générer des recettes… A qui sont-elles reversées ? Quel est leur montant ?
  • Face à la forte demande du TAD, à laquelle le délégataire n’a pas pu répondre il y a eu externalisation en faisant appel à des taxis. Le coût de cette prestation est-il moins élevé que celle offerte par le délégataire ? Cette solution doit-elle devenir pérenne ?

Perspectives

Face à la faible fréquentation, au peu de recettes (4,5 % du coût global), il nous semble que la piste de la gratuité d’usage totale du service pourrait être étudiée afin de le rendre attractif.

Les villes dans lesquelles l’expérience a été tentée ont vu la fréquentation exploser, une partie des charges baisser, celles liées à la billetterie, au contrôle, à la publicité, à la comptabilité etc…, elles ont constaté une amélioration du climat social et des relations très positives.

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Juil 09

08/07/2013 – Assemblée citoyenne de Cognac sur les municipales (1)

Synthèse de la discussion

 

La participation était de l’ordre d’un vingtaine de personnes.

 

PAD, en introduction, précise le contexte et fait un rappel rapide des évènements depuis la dernière réunion, il y a un mois :

   le maire enlève les délégations à Serge Lebreton et Jean-Marie Masson, suite à leurs interventions lors de l’assemblée citoyenne du 20 juin 2013, dans cette même salle,

   il obtient un vote du Conseil Municipal pour enlever le poste d’adjoint à Serge Lebreton,

   en solidarité, Sylvie Mamet et Brigitte Bonnaud, remettent leurs délégations,

   les trois élus PG décident de créer un groupe, hors de la majorité du Conseil Municipal,

   Le PG, dans le cadre du FDG et avec le NPA, met en discussion le programme municipal. Le PC, en raison de son calendrier national, partira avec nous à la rentrée et, dès maintenant, est acquis à l’idée de la co-construction du programme pour les élections municipales avec la population.

 

Il est précisé que pour ce scrutin et pour la première fois, on votera pour deux listes : le Conseil Municipal et la CDC.

JM Pascal présente une brève introduction au débat, puis la discussion s’installe.

La discussion

Il est précisé que la nouvelle modalité de vote ne modifiera en rien ce qui se passait antérieurement. On ne vote toujours pas pour un programme de la CDC et c’est bien cela qui est important au niveau de la démocratie. Donc, c’est de la façade !

Au niveau de la rupture avec la majorité, un intervenant pense que celle-ci, dans les conditions où cela s’est passé, profite au Maire. Il n’a pas toujours été à l’aise dans le débat public qui a fait suite à cet événement.

Par contre, comme l’ensemble de l’assemblée, il ne voit rien à mettre au crédit de la majorité, et du Maire en particulier, de la Gauche. Le Maire n’a fait, pour l’essentiel, que poursuivre ce qu’avait fait la Droite. Il n’y a rien de marquant dans la mandature de la majorité actuelle du Conseil Municipal. Le PS a la majorité partout dans le pays et ne s’en sert pas (Assemblée Nationale, Sénat, Gouvernement, la plupart des Municipalités, etc.).

Il nous appartient donc de définir clairement ce que serait une politique de Gauche à Cognac.

Serge Lebreton précise que nous sommes intervenus très souvent dans le débat municipal. Nous avons été contre TRANSDEV à Véolia. Nous nous sommes prononcés contre la financement de la LGV qui est un projet très coûteux et totalement déplacé. Nous avons clairement dénoncé les partenariats public-privé. Souvent, nous avons voté avec la majorité par discipline de liste. Cette situation ne pouvait plus perdurer : nous ne pouvions plus nous taire !

Les problèmes des commerces que rencontrent les rues piétonnes, et particulièrement la rue Aristide Briand, sont évoqués. Un turn over des magasins est particulièrement sensible et préoccupant pour les commerçants et la vie du centre-ville.

Le financement de la piscine par la CDC est évoqué. Les crédits accordés pour la Culture sont abordés et il est dit que ces sommes doivent être bien utilisées pour le bien commun. On ne donne pas des milliers d’€ pour un projet particulier d’une association, en plus de sa subvention, au détriment de l’ensemble des intérêts de la population cognaçaise. L’Espace Culture de chez Leclerc n’est pas La Culture !

Le fait que la Ville soit classée Ville d’Art et d’Histoire nous ouvre le droit à des subventions.

La CDC est une institution importante qui brasse un budget très important. Il sera impératif que dans notre programme, nous soyons précis sur la définition d’une politique claire de la CDC, d’autant que c’est un moyen pour entrer en contact avec d’autres petites communes du cognaçais. L’actuelle absence de débat à la CDC est fortement dommageable et c’est souligné par nos élus. La CDC c’est un bassin de vie, un bassin économique et il est impératf d’avoir une vision communautaire partagée.

La discussion porte ensuite, et longuement, sur les Conseils de quartier qui sont estimés comme étant la première marche de la démocratie municipale :

             l’historique de la mise en place des Conseils de quartier est fait,

             ils sont le résultat d’une politique mise en place par la majorité actuelle du Conseil Municipal. Il a fallu beaucoup travailler, notamment avec les élus référents pour que les débats portent sur le fond des questions. Actuellement on a dépassé l’évocation des seules crottes de chien,

             ils ne doivent pas être un gadget, pas plus un alibi, une courroie de transmission, une façade démocratique,

             ils doivent être le premier lieu d’expression des citoyens. En dehors de cette structure, dans le quotidien de la vie municipale, ils ne peuvent pas l’exprimer,

             il est nécessaire que l’expression portée par les citoyens soit entendue au Conseil Municipal,

             certaines interventions préfèrent le droit de décision à ces Conseils plutôt que l’avis consultatif. D’autres posent la question de la représentativité des personnes qui s’expriment dans ces Conseils de quartier,

             tout le monde est d’accord pour que ces structures soient développées et qu’on y intéresse un maximum de citoyens,

             les Conseils de quartier rassemblent des gens qui ne sont pas des professionnels de la vie municipale et les erreurs nourrissent la démocratie,

             il n’existent pas de petits et grands sujets. Il faut prendre les gens là où ils en sont et avancer avec eux,

             il nous faudra trouver comment mener une politique générale, sur la ville, tout en tenant compte réellement de ce qui est exprimé par les quartiers,

             pourquoi les Conseils de quartier ne voteraient pas le budget qui concerne leur environnement ? La proposition est faite de soumettre le budget prévisionnel en réunion publique.

Des intervenants, membres de Conseils de quartier, témoignent de leur vécu. Ils illustrent par des exemples comment ces Conseils ont grandi et aussi quelles difficultés ils rencontrent. Le débat sur la façon dont a été prise la décision de financer des bancs au Conseil du Centre-ville en dit long sur ce que nous devons attendre des Conseils de quartier. La démarche appliquée dans ce cas qui consiste à faire avaliser une décision déjà prise n’est pas la bonne. Elle est à l’opposé de ce que nous souhaitons.

En guise de première synthèse de ce débat, il est admis que nous allons avoir à beaucoup travailler sur les articulations nécessaires, indispensables entre les institutions communales et les Conseils de quartier. La nature de ce que nous sommes capables de mettre en place conditionne l’efficience du dispositif. Il est important à la fois d’affirmer le rôle décisionnaire des élus qui rendent des comptes aux citoyens et de prendre en compte effectivement ce qui est débattu en Conseils de quartier. Cette façon de faire vivre la démocratie n’est pas la plus facile, mais c’est l’honneur de la Gauche de la mettre en œuvre.

Il sera aussi nécessaire de trancher sur la représentativité de ces instances. Doit-on élire les représentants du quartier : responsable et membres ?

Pour conclure ce premier échange un intervenant résume assez bien l’état d’esprit de la salle :

       nous allons aux élections pour répondre aux attentes des citoyens et pas contre quelqu’un,

       nous voulons gagner,

       nous voulons faire triompher l’honnêteté,

       nous serons les garants du rassemblement à Gauche.

La prochaine assemblée devrait avoir lieu le 9 septembre. La date sera confirmée, à la rentrée.

Concernant le thème évoqué, l’assistance est d’accord pour n’aborder qu’une thématique à chaque fois. Quelques unes sont évoqués lors du tour de table :

Les services publics, les régies (eau, transport), les PPP

La Culture

L’Ecole

La politique sociale

L’écologie

L’emploi

Il conviendra de compléter la liste et d’organiser ces thèmes. Ils seront explorés lors des assemblées citoyennes et à l’occasion d’autres initiatives publiques qui seront précisées en temps voulu.

Une trace écrite sera à disposition des participants, afin que chacun possède le même référent de discussion.

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Juil 09

La Gauche par les Actes à Cognac – avec le PG-FDG et le NPA – 08/07/2013 – Assemblée citoyenne de Cognac sur les municipales (1)

Introduction au débat

Vous le savez, le PG-FDG a été amené à constituer un groupe en dehors de la majorité municipale, en cours de mandat, lors du Conseil Municipal du 20 juin 2013. Nous avons fait l’exposé des motifs dans un texte rendu public qui se trouve sur notre Blog : « La Gauche par les actes ».

Trois membres actuels du Parti de Gauche ont été élus en 2008 sur la liste « Changeons Cognac », sous titrée « Pour une ville citoyenne, solidaire et durable » , officiellement soutenue par le PS, les Verts, les Radicaux de gauche et le PCF. A ce moment là le Parti de Gauche (PG) n’existait pas. Quelques mois plus tard, au début de 2009 ils ont rejoint le PG.

Ces trois élus ont largement contribué au travail de l’équipe municipale et ont, sur tous les dossiers, soutenu l’action de la majorité, souvent par conviction mais, de plus en plus fréquemment, par discipline de liste.

Avec le souci de ne pas apporter d’eau au moulin de la Droite, considérant qu’ils étaient toujours membres de la majorité municipale, il n’ont pas ménagé leurs efforts pour intervenir lors de réunions de travail. Au fil des mois, des choix nécessaires, des divergences se sont faits jour.

Nous n’avons aucune envie de voir revenir la Droite cognaçaise, ni directement, ni insidieusement.

Nous avons la conviction que seul un programme de Gauche mené par une équipe de Gauche peut relever le défi de l’austérité et de la régression sociale que nous impose le climat général.

Nous pensons qu’une équipe de Gauche peut et doit mener des actions exemplaires pour revaloriser les services publics, faire vivre la démocratie au quotidien, donner la priorité à l’action sociale et à l’écologie, promouvoir une politique culturelle ouverte à tous… Des politiques qui se démarqueront du « politiquement correct » qui aujourd’hui nourrit les bilans de la plupart des collectivités: c’est la crise, « il faut réduire la voilure, il faut se résigner ».

Nous voulons une vraie démocratie, à Cognac

La base de la démocratie, c’est bien l’expression des citoyens et nous proposons que la première mesure du mandat soit de conforter le rôle des Conseils de quartier :

Ø comment donner vraiment la parole aux habitants volontaires et tirés au sort, dans le cadre des Conseils de quartiers ?

Ø quel doit être le rôle des référents des Conseils de quartier au Conseil Municipal ? Comment être au service de la parole des citoyens ? Quelles méthodes pour porter l’information et favoriser les prises de position et avis du Conseil de Quartier qui doivent être indépendantes et fidèlement rapportées lors des séances du Conseil Municipal ?

Le Conseil Municipal n’est pas une arène, mais un lieu de vie de la démocratie :

Ø comment donner des garanties, afin que lors des Conseils Municipaux tout ne soit pas décidé à l’avance ? Cela suppose une vie intense des différentes commissions avec une vraie prise en compte des travaux de celles-ci en favorisant le débat contradictoire en Conseil Municipal. Cela implique la prise en compte des avis et propositions des Conseils de Quartier avec toutes les justifications que le débat en Conseil Municipal imposera. Comment mettre en œuvre, si nous sommes tous d’accord, ces orientations ?

Ø le Bulletin de la commune doit rendre compte de la dynamique mise en place au niveau des quartiers, des commissions et du Conseil lui-même. Ses colonnes doivent servir à une vraie information municipale qui ne doit pas être confondue avec de la propagande ou des satisfecits permanents de la majorité. Sommes-nous d’accord pour qu’il laisse une large place à l’expression des Conseils de Quartier, aux différentes associations et bien entendu à l’opposition ? Il doit être un des éléments fondamentaux de la communication, du dialogue avec les citoyens.

Nous voulons qu’au cours de ce mandat la vie change à Cognac

Quelles priorités absolues doivent être réalisées d’ici cinq ans ?

Ø un cadre de vie rénové et une ville vivante,

Ø une ville où le citoyen est au centre des préoccupations de l’activité municipale

Ø une ville où la priorité est donnée aux services publics, où les partenariats public-privé sont bannis,

Ø une ville solidaire, en particulier avec ceux qui souffrent, qui met en œuvre la gratuité,

Ø une ville qui met en place un budget audacieux et juste sur les orientations de l’écosocialisme proposé par le FDG,

Ø une ville qui maîtrise les dépenses, non pas en diminuant les investissements, en abandonnant des secteurs d’activités, mais en redistribuant les richesses communales en fonction des priorités établies,

Ø une ville qui tient toute sa place dans la CDC,

Ø une action déterminée qui favorise, autant que faire se peut, la création d’emplois et la diversification des activités économiques au niveau du bassin d’emplois en favorisant l’implantation d’entreprises « vertes » et la création de scop,

Ø une action sociale renforcée et déclinée qui prend en compte la dégradation des conditions de vie due à la crise économique et qui ne répond pas à des injonctions ou des effets d’aubaines,

Ø un vrai développement gratuit de la vie culturelle au quotidien qui prenne en compte les besoins des Cognaçais et le développement de la jeunesse, notamment et avec un effort accru au niveau de l’Ecole.

Tout ne pourra pas se faire en même temps – le budget de fontionnement, chiffres 2013, est de l’ordre de 30 millions d’€  et de 4,6 millions d’€ – et un calendrier de la réalisation de ces objectifs devrait être mis en place avec l’avis des citoyens. Ce travail se fera prioritairement en tout début de mandat, en même temps qu’un audit sera mené sur l’état des finances publiques. Nous pensons que ce contrat est un minimum.

Des orientations budgétaires claires

Comment concrétiser un centre ville vivant en maintenant le commerce de proximité et des quartiers où il doit faire bon vivre en construisant de la solidarité de proximité ?

Quelles modalités pour donner un cadre sérieux et politique à la démocratie municipale ?

Comment permettre que les services publics soient au plus prêt des besoins de la population ?

Quelle action peut avoir la municipalité pour favoriser un bassin d’emplois diversifiés où la Ville et la CDC privilégient la création de nouvelles activités économiques respectueuses des salariés et de leur environnement ?

Quelle vie culturelle diversifiée, à la disposition et accessible à tous ?

Quelle solidarité affirmée et contractualisée ?

Comment jouer un rôle actif et maîtrisé dans la CDC ?

C’est, entre autre, à ces questions que nous sommes confrontés. Il nous appartient d’y répondre collectivement, d’être tous ensemble, avec la population de Cognac les vrais acteurs de la vie de la Cité.

Dès aujourd’hui, nous devons construire ce programme, apporter des réponses aux soucis quotidiens des Cognaçais et, malgré les contradictions que le Pouvoir alimente par la diminution programmée des subventions aux collectivités territoriales.

Pour information, dès 2014, il est prévu, dans le cadre d’une politique d’austérité renforcée de réduire de 14 milliards les dépenses de l’Etat, le but étant de parvenir à n’importe quel prix à revenir aux fameux et sacro-saints 3% de déficit en 2015 :

v diminution de 4% des moyens affectés aux opérateurs et maintient de l’austérité dans la fonction publique en gelant les rémunérations,

v baisse de 1,5 milliard des dépenses de l’Etat, hors charges de la dette et des pensions,

v 14 400 postes de fonctionnaires seront supprimés en 2014 ! 28 001 suppressions d’emplois publics, depuis le début du quinquennat !

v baisse de 2% des dépenses de fonctionnement de tous les ministères,

v 7% de moins pour l’écologie et les aménagement durables,

v – 2,8% à la Culture, à l’heure où l’on doit se battre contre les USA sur l’exception culturelle,

v – 0,1% sur la santé,

v – 8% sur la politique des territoires, etc.

C’est donc dans les luttes que nous allons construire ce programme et mener résolument une vraie liste FDG, réellement ouverte à Gauche, pour les municipales de 2014 !

Le premier RV. Sera, à n’en pas douter, celui de la défense des retraites, à la rentrée.

Voilà les quelques éléments que nous soumettons au débat. Il s’agit maintenant de les compléter, de les enrichir.

La parole que nous aurons sera celle que nous nous donnerons !

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Juil 06

La Gauche par les Actes à Cognac avec le PG-FDG et le NPA, 06/07/2013

La Gauche, celle des luttes et de la France sera active dans la campagne pour les municipales de 2014.

 

Le Front de Gauche, sans attendre, continue d’aller à la rencontre des citoyens pour bâtir avec eux un programme, leur programme pour changer la vie à Cognac. En accord avec nos partenaires communistes, le PG et le NPA, nous allons construire, dès maintenant un vrai programme de Gauche pour la Cité des eaux de vie. Nous continuons d’aller à la rencontre des citoyens, encore et encore, à commencer par le lundi 8 juillet, à 19 h au bar le Cosy. Ces rencontres seront un des moyens d’échanger avec les Cognaçais pour :

ü  mettre en place une vraie démocratie municipale,

ü  refaire vivre les services publics,

ü rejet des Partenariats-Publics-Privés (PPP),

ü  les problèmes  environnementaux seront systématiquement intégrés dans le cadre  des actions que nous mettrons en œuvre,

ü  accentuer l’action sociale,

ü organiser les solidarités et la gratuité,

ü  favoriser le développement d’un bassin d’emplois dans une économie locale diversifiée.

 

Le FDG ne manquera pas d’associer plus encore la population de Cognac à l’élaboration de ce programme pour la qualité de la vie à Cognac à l’occasion des portes à portes qui seront amplifiés et permettront de dialoguer avec les citoyens, sans oublier les évènements que nous créerons dans le centreville et les quartiers et le développement que nous donnerons à la communication sur Internet par l’intermédiaire du site, mais aussi des réseaux sociaux.

 

Le Front de Gauche se place comme une alternative à la crise économique et des idées et aux politiques d’austérité déployées, à tous les niveaux, par les forces libérales.

Dans ce cadre, la campagne municipale se placera aussi dans la perspective des élections européennes.

 

Le Front de Gauche et le NPA, partent en éclaireurs pour flécher le parcours qui mènera, nous n’en doutons pas à la liste Front de Gauche, largement ouverte à Gauche, qui permettra d’affirmer une nouvelle municipalité à Gauche et de barrer la route à la Droite la plus radicale.

Nos partenaires Communistes, avec qui nous construisons un programme local en adéquation avec les besoins de l’ensemble des Cognaçais, souhaitent attendre la rentrée, conformément au calendrier fixé par leurs instances nationales arrêté à fin septembre-début octobre, pour entrer activement dans la construction d’une liste alternative de Gauche à Cognac. Nous respectons leur stratégie, nous en avons une autre.

Nous sommes tous en accord pour bien préciser que c’est le programme qui définira notre ossature, pas une liste de noms.

 

L’heure est à la construction du programme pour la prochaine mandature, mais aussi, dès maintenant, à la constitution patiente et déterminée de la liste de Gauche qui affirmera dans les actes son orientation, offensive et résolument transformatrice de la vie à Cognac.

 

Le PG-FDG et le NPA

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Juin 21

Déclaration de Sylvie Mamet au Conseil Municipal de Cognac du 20/06/2013

Je m’exprime ici, en mon nom, mais aussi pour Brigitte Bonneau , qui ne peut être présente par obligation professionnelle.

Je constate avec tristesse que le système dominant, l’ultra libéralisme, qui applique la notion de liberté uniquement quand elle défend les intérêts d’une seule et même classe, a bien infecté et perverti la société par ses méthodes.

J’interroge avec inquiétude les notions de liberté d’expression, de liberté d’opinion dans notre démocratie. Cette liberté d’expression, je le crois, est la clé de l’avancée des libertés individuelles. La société, la Cité ressortent grandies, plus fortes, plus justes et plus solides lorsque le débat, la réflexion et la prise en compte des points de vue sont à la base des décisions.

Je vois aujourd’hui, à tous les niveaux, un divorce entre le discours et les actes : la parole est devenue communication, le débat est ramené à de l’information dite « concertation », les médias, de plus en plus nombreux, sont en réalité la propriété d’un tout petit nombre… La pensée divergente est pourchassée… Il faut rester dans le moule prescrit par les traités, il n’y a aucune autre solution, nous dit-on… De fait, nous avons intégré, peu à peu, cette notion que le différent est dangereux, qu’il doit être écarté.

Jean Marie, Serge et moi même, avons exprimé des critiques au cours d’une assemblée citoyenne, Ces assemblées sont ouvertes à tous, le débat y est possible. Chacun d’entre vous peut y participer, y porter ses idées, les défendre, proposer de nouvelles voies, venez nous y rejoindre.

Je vois, dans les réactions, les prises de position qui ont suivies cette assemblée, que l’échange est proscrit. Pas de mots pour panser les maux…

La rencontre refusée, les injonctions… sont la règle.

C’est avec d’autres envies, d’autres ambitions, d’autres idéaux que je prends position publiquement, au niveau politique local.

Avec Brigitte Bonneau, nous tenons à exprimer notre désaccord avec les méthodes employées, nous tenons à la liberté d’expression de chacun , pas question d’assister sans rien dire, le doigt sur la couture du pantalon, dans des espérances personnelles, au déroulement du film.

En signe de protestation et pour afficher clairement notre solidarité avec nos deux camarades, nous avons rendu nos délégations envers les conseils de quartier.

Nous voterons pour le maintien des fonctions de Serge Lebreton, considérant qu’il n’a point failli, ni à ses missions, ni à ses engagements.

Ce qui est en cause ici est clairement un délit d’opinion.

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Juin 21

Déclaration de Serge Lebreton au Conseil Municipal de Cognac du 20/06/2013

Comme vous venez de le constater nous sommes de dangereux opposants, notre engagement politique dérange et fait l’objet d’un rapport sur table ce qui est une procédure d’urgence.  Je crois que le débat et la fonction politique ne sortent pas grandis de ce choix. J’entends un murmure : il faut les faire taire, il faut les faire taire !!!!!!

Nous y sommes presque ,mais je prends encore la parole ce soir et ce ne sera pas la dernière fois, pour préciser que mon intervention fait suite à la fois, à notre assemblée citoyenne, mais elle fait aussi fait écho aux différents articles de presse, qui nous ont appris ,que le maire nous considérait dans l’opposition, et qu’il nous retirait nos délégations

Dans cette même presse, et n’y voyez aucune malice ce sont les faits, il s’oppose à sa présidente qu’il surnomme affectueusement la princesse de Poitou Charente, et fait état de son désaccord total au regard de décisions prises par cette dernière, et la majorité du Conseil Régional

Que de similitudes entre ces deux situations, qui ne font pourtant pas l’objet du même traitement par leur exécutif respectif, cherchez l’erreur !

Nous sommes donc Jean Marie et moi « sanctionnés » car nous avons péchés.

Il apparaît donc que la confrontation d’idées, et le droit d’affirmer sa différence au sein de cette majorité plurielle, ne sont plus des composantes de la démocratie dans le paysage politique du PS ?.

A ce tarif je mets en garde les postulants citoyens de droite qui en seront réduit au rôle de plante verte.

Il nous semble dès lors nécessaire de commenter la décision du Maire

Dans un premier temps, il est bon de rappeler que nous avons à maintes reprises, en ce qui concerne les élus PG, fait connaître nos divergences politiques sur plusieurs dossiers, au sein même du bureau et de la majorité, voire par interpellations écrites, qui sont bien souvent restées sans réponses….

Dans un deuxième temps, tu as refusé explicitement de nous recevoir, et en parallèle tu annonçais, par l’intermédiaire de la presse, que tu ouvrais ta liste à des citoyens de Droite de la société civile.

A cette étape de mon intervention il me semble bon de préciser que lorsque l’on fait alliance avec une autre famille politique que la sienne par calcul, on entretien la confusion et l’incompréhension auprès des citoyens.

Cette confusion est nourrie par le fait que l’on combatte l’autre famille politique en s’évertuant de démontrer la différence des projets, pour prendre le pouvoir, pour soit disant faire autrement, et « changer les choses maintenant ».

Puis l’on s’associe à elle en d’autres circonstances, pour parvenir à ces fins, être élu, au risque de se contredire, en oubliant ce qui est censé différencier la Droite de la Gauche et cela contribue à alimenter le discours,

« ce sont tous les mêmes, à droite comme à gauche, »

et ça favorise le vote Front National.

C’est pourquoi, nous sommes opposes à cette façon de faire de la politique, et si cela perdure, nous courrons tout droit à la catastrophe

De plus, tu as précisé qu’aucun accord n’était possible avec le FDG au 1e tour, comme au 2e tour, en sachant malicieusement et pertinemment qu’il nous était impossible de cautionner ton positionnement sur l’échiquier politique, mais aussi, au regard de nos contributions opposées à certains de tes choix affirmés.

Cet accord , était donc impossible à moins d’avaler notre chapeau.

Ce qui nous à conduit aujourd’hui à être démissionnés, (et nous l’assumons,) c’est notre engagement. En effet nous pensons que la solution politique à l’austérité, à la casse des Services Publics, à la précarité, à la lutte contre le chômage, au problèmes environnementaux, etc, etc passe par une gauche de propositions, de combat, respectueuse de son histoire et de ses fondements idéologiques adossée aux luttes sociales.

Tout ceci nous conduit localement à avoir des divergences de plus en plus profondes, sur les priorités politiques, les modes de gouvernances, les Partenariats Public Privé, sur la crise et ses solutions etc, etc.

Il est donc de plus en plus évident pour vous, et pour nous, que nous ne partageons pas pour partie les mêmes ambitions, quand à la gestion de la cité et à la nature de la société que nous devons construire, pour permettre un mieux vivre ensemble, par le partage des richesses, et une justice sociale autorisant aux plus faibles d’entre nous de vivre dignement et surtout des décisions radicales à prendre pour y parvenir (pour faire court).

C’est pourquoi à la lecture de la situation, nous décidons de constituer un groupe au sein du Conseil Municipal.

Je rappelle que nous n’avons pas pour habitude de nous résigner.

C’est pourquoi nous allons tout faire dans le cadre de ce groupe qui reste ouvert, pour rendre notre projet politique plus visible, car il est porteur d’espoir, par les solutions que nous proposons, et parce qu’il s’oppose au fatalisme ambiant et à la pensée dominante.

Tu nous as signifié que nous étions dans l’opposition, et bien dont acte, mais nous ne ferons pas le jeu de la droite ou de l’extrême droite et nous ne verserons pas dans des alliances contre nature.

Notre engagement ne sera pas tiède et il sera surtout déconnecté de l’ambition d’obtenir à tout pris un mandat et ces indemnités, sinon nous serions restés dans le rang comme de bons petits soldats.

Nous nous comporterons comme toujours, en militant de Gauche responsables, par un apport constructif dans les débats politiques, c’est ce qui nous anime, et qui bien souvent malheureusement, n’a pas été possible.

Je conclurai cette intervention, en soulignant que j’ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec l’ensemble des agents de notre commune et je les remercie pour leur confiance et leur professionnalisme, ainsi que les partenaires sociaux, mais aussi avec certains d’entre vous élus même si se fût âpre et difficile.

J’ai le sentiment que nous avons rempli notre mandat avec honnêteté passion efficacité et respect.

Je terminerai comme à mon habitude par une citation

« en démocratie c’est la force des arguments qui compte »

François Bayrou

 MERCI

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Juin 16

La Gauche par les actes

LA GAUCHE PAR LES ACTES

Le comité local de Cognac du Parti de Gauche (PG) s’est réuni le 16 juin pour procéder à une analyse politique de l’actualité nationale, régionale et locale.

La réforme annoncée des retraites ne nous laisse rien augurer de bon pour les salariés, pour les futurs retraités comme pour les actuels. La méthode que l’on nous annonce de recours à une concertation du style de celle qui a conduit à l’ANI, nous laisse penser que des combats vont être à mener, de même nature que ceux qui ont été menés en 2009 contre la réforme Fillon. Mais cette fois, il est peu probable que les socialistes descendent dans la rue, mènent le combat avec nous, avec les syndicats de salariés, les ouvriers, avec les retraités, avec le peuple.
Comment vont-ils accepter de participer au détricotage de ce qui avait été imaginé et mis en place au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, dans une période où notre pays était beaucoup moins riche que maintenant ? Encore une fois, allons-nous accepter de tirer vers le bas, de prendre pour exemple les plus mauvais modèles et d’abandonner cette exception française en matière de protection sociale ?

Pourquoi ce qui a été obtenu récemment par le gouvernement au niveau Européen dans le domaine culturel ne le serait pas dans le domaine social ?

Ne nous indignons plus ! Résistons !

Ces derniers jours, la politique régionale se rappelle à nous. Disons le tout de suite, nous apportons notre soutien au Président du comité Régional du Tourisme qui vient de se voir signifier, sans délicatesse, un renvoi sans préavis. Ce même président use des mêmes méthodes dans sa municipalité.

Comme le gouvernement grec, la Présidente Régionale éteint les lumières, ferme les portes d’une structure qui n’a sûrement pas démérité et ceci au moment où démarre la saison touristique. Cette attitude illustre la dérive anti démocratique constatée depuis longtemps dans les collectivités locales, celles-là mêmes dont les lois de décentralisation des années 80 avaient voulu faire les fers de lance d’une démocratie nouvelle, plus proche du peuple.
De fait, ceux que l’on appelle les grands élus (les éléphants en langage solférinien) qui peuplent les exécutifs ont confisqué tous les pouvoirs, à l’image de ce qu’avait fait un Sarkozy à l’échelle nationale. Ce sont les mêmes qui se mobilisent pour repousser à la Saint GlinGlin la limitation du cumul des mandats, le vote des étrangers, ce sont les mêmes qui édulcorent les lois sur la transparence de la vie politique.

Pour nous la décentralisation est vertueuse, à condition que ceux qui la gérent soient vertueux,

Aprés avoir rencontré les représentants des partis de gauche, il nous à été impossible de rencontrer le Maire afin de mettre les choses sur la table et nous expliquer franchement, Il nous a toujours été opposé une fin de non recevoir. Cette attitude n’a pas contribué à la clarté et a rendu le climat très lourd.

Certains habitants de notre cité ne comprennent plus

Nous venons de participer à une assemblée citoyenne. Cette assemblée semble avoir fait grand bruit dans le landernau médiatico politique. Tant mieux : elle a eu le mérite de mettre au jour les questions telles qu’elles se posent réellement. Nous avons dans ce cadre, trouvé un accord PG, PCF et NPA pour lancer la co-construction d’un programme politique de Gauche pour Cognac, tout en restant ouvert à toutes les bonnes volontés de gauche.

Trois d’entre nous ont été élus en 2008 sur la liste  » Changeons Cognac « , sous titrée  » Pour une ville citoyenne, solidaire et durable « , officiellement soutenue par le PS, les Verts, les Radicaux de gauche et le PCF. A ce moment là le Parti de Gauche (PG) n’existait pas. Quelques mois plus tard, au début de 2009 ils ont rejoint le PG.

Ces trois élus ont largement contribué au travail de l’équipe municipale et ont, sur tous les dossiers, soutenu l’action de la majorité, souvent par conviction mais, de plus en plus fréquemment, par discipline de liste.
Avec le souci de ne pas apporter d’eau au moulin de la droite, considérant qu’ils étaient toujours membres de la majorité municipale, il n’ont pas ménagé leurs efforts pour intervenir lors de réunions de travail. Au fil des mois, des choix nécessaires, des divergences se sont faits jour. Les élus du PG au sein du Front de Gauche ont été amenés à les exprimer clairement et plus particulièrement :

  • contre le Partenariat Public-Privé de la Ligne à Grande Vitesse (LGV)

  • sur les Délégations de Service Public à VEOLIA et TRANSDEV pour une régie publique de l’eau, des transports et la gratuité des services à la population.

  • contre le Contrat Local de Santé qui est une des déclinaisons de la loi Bachelot

  • par rapport à la frilosité de la mise en oeuvre de la Démocratie Locale, malgré la création des Conseils de Quartier

  • contre la politique d’urbanisation des terrains agricoles dans le cadre du PLU

  • sur l’absence de réflexion municipale sur la Communauté de Communes

  • contre les différentes formes de la précarité des agents municipaux (Emplois d’Avenir, régimes indemnitaires, mutuelle…)

Ils sont animés par des convictions politiques, Ils ont porté des idées. L’enjeu d’un combat politique, faut-il le rappeler, est là, et ce dans le respect des personnes, ce qui leur est reproché.

Ils n’ont, comme nous, aucune envie de voir revenir la Droite cognaçaise, ni directement, ni insidieusement.

Ils ont la conviction, et nous l’avons avec eux, que seul un programme de Gauche mené par une équipe de gauche peut relever le défi de l’austérité et de la régression sociale que nous impose le climat général.
Ils pensent, et nous pensons avec eux, qu’une équipe de gauche peut et doit mener des actions exemplaires pour revaloriser les services publics, faire vivre la démocratie au quotidien, donner la priorité à l’action sociale et à l’écologie, promouvoir une politique culturelle ouverte à tous… Des politiques qui se démarqueront du  » politiquement correct  » qui aujourd’hui nourrit les bilans de la plupart des collectivités: c’est la crise,  » il faut réduire la voilure, il faut se résigner « .

Nous ne pouvons plus nous taire. Nous ne pouvons plus faire comme si…
Aujourd’hui, nous constatons avec tristesse que nos divergences n’étaient pas de simples erreurs de parcours, mais constituaient un vrai frein à la dynamique de l’orientation municipale à Gauche :

  • manque de clarté dans les orientations politiques

  • l’affirmation de plus en plus marquée d’une position sociale-libérale

  • l’annonce publique par le Maire, début mars, de sa volonté de repartir pour un second mandat avec une ouverture à la société civile de Droite en excluant explicitement nos élus au premier et second tour.

Nous prenons nos responsabilités

Nous n’avons pas envie de nous résigner et c’est pourquoi, afin de rendre ce projet politique plus lisible, afin de le présenter aux citoyens de la manière la plus claire possible, nous avons décidé, en accord avec les militants du Parti de Gauche de Cognac, qu’il est indispensable, au sein du Conseil Municipal de Cognac, que cette politique soit identifiée au travers d’un « groupe politique » autonome à Gauche. Un groupe qui ne reniera pas son origine, qui ne fera pas le jeu de la Droite, bien au contraire, mais un groupe qui s’exprimera et se comportera comme nous pensons que des élus de gauche, militants de gauche, doivent se comporter.

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Juin 15

Interventions élus PG à Cognac

A l’heure ou la mandature municipale s’achèvent, les élus PG de Cognac proposent un retour sur quelques unes de leurs interventions publiques :

 

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Juin 07

Le retour du grand marché

Mercredi 29 Mai 2013

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Cela fait plusieurs années que Jean-Luc Mélenchon et le Parti de Gauche mettent en garde contre le projet de Grand marché transatlantique qui se trame dans le dos des peuples. Celui-ci vient de connaître une accélération spectaculaire à l’initiative d’Obama et Merkel, qui ont décidé que les négociations commenceraient cet été pour une application qui pourrait débuter dès 2015. Sans que François Hollande ne dise un mot.

 

Un projet qui rode depuis 15 ans

Constituer un grand marché transatlantique intégré est un vieux projet des libéraux et des sociaux-libéraux. Dès 1995, le démocrate Clinton, le démocrate-chrétien Jacques Santer et le social-démocrate Felipe Gonzalez lancent un « nouvel agenda transatlantique ». Il installe des instances permanentes non élues qui vont devenir de puissants lobbies en faveur du grand marché. Cela aboutit en 1998 au projet de Nouveau marché transatlantique, lancé par le conservateur Leon Brittan et les libéraux italien et allemand Mario Monti et Martin Bangemann. L’objectif est une zone de libre-échange avec suppression des barrières douanières, mais aussi réglementaires, au commerce des biens, des services et de l’investissement. Ce projet est provisoirement stoppé par Jospin et Chirac au sommet UE–USA de Londres. Bush, Merkel et Barroso le relancent en 2007. Et au Parlement européen, la droite et les sociaux-libéraux votent plusieurs résolutions pour en accélérer la mise en œuvre d’ici 2015.

Merkel et Obama tiennent le guidon, Hollande pédale

C’est Barack Obama qui donne l’impulsion faisant entrer ce projet dans une phase de négociation concrète. Angela Merkel souscrit à cette accélération le 1er février dernier à Berlin. Puis le conseil européen des 7-8 février se prononce « pour un accord commercial global UE USA ». Le 13 février à Washington Barack Obama signe avec Barroso et Van Rompuy une déclaration adoptant le nom du futur « accord de partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement ». Avec l’objectif d’ « accélérer la libéralisation du commerce et de l’investissement ». Tout s’est donc décidé sans que François Hollande ne dise un seul mot au nom de la France. Le mandat de négociation de la Commission européenne doit être adopté définitivement le 14 juin par le Conseil. Rendu impuissant sur les négociations commerciales par les Traités européens, le Parlement européen devra se contenter d’une résolution non contraignante. Et à peine le mandat sera-t-il donné à la Commission que les négociations pourront être lancées en marge du sommet du G8 du 17 juin. Dans l’opacité la plus totale puisque la négociation commerciale est une compétence exclusive de la Commission.

L’exception culturelle : l’arbre qui cache la forêt

Le seul débat qui existe aujourd’hui sur ce projet porte sur la menace qu’il représente pour la création culturelle et audiovisuelle. Cette dernière est en effet protégée en Europe par des mécanismes d’aide publique mais aussi de réglementation de la diffusion (quotas) qui sont autant d’obstacles au libre commerce. En réalité le projet est beaucoup plus vaste et dangereux pour l’ensemble de l’économie et des services publics (santé, protection sociale, transports, énergie). Le projet de mandat de la Commission vise en effet la « suppression totale des droits de douane sur les produits industriels et agricoles » et « l’objectif d’atteindre les niveaux les plus élevés de libéralisation des investissements. »

L’Europe tirée vers le bas

Pour libéraliser l’accès aux marchés, l’UE et les USA vont devoir faire converger leurs réglementations dans tous les secteurs car les normes plus contraignantes sont considérées comme des obstacles au libre commerce. Or les USA sont aujourd’hui en dehors des principaux cadres du droit international en matière écologique, sociale et culturelle. Ils refusent d’appliquer les principales conventions sur le travail de l’OIT, le protocole de Kyoto contre le réchauffement climatique, la convention pour la biodiversité mais aussi les conventions de l’Unesco sur la diversité culturelle. Leurs règlements sont donc dans la plupart des cas moins contraignants que ceux de l’Europe. Ce marché commun libéralisé avec les USA tirerait donc toute l’Europe vers le bas.

Une catastrophe écologique

Ce projet table sur les exportations comme solution de relance de l’activité. Il sera donc un frein à la relocalisation des activités. La hausse escomptée des exportations entrainera une augmentation des émissions de gaz à effet de serre que la Commission évalue entre 4 et 11 000 tonnes, en contradiction totale avec les engagements de l’UE pour réduire ces émissions. Cet accord est aussi une incitation au pire productivisme au détriment de la qualité sociale et écologique des produits. Par exemple dans la construction, les normes HQE sont beaucoup plus contraignantes que les normes américaines LEED. Idem en matière de limitation de la pollution automobile ou de production d’énergie.

Dans le domaine agricole, l’ouverture du marché européen entrainerait aussi l’entrée de produits à bas coûts de l’agro business états-unien : bœuf aux hormones, volailles lavées au chlore, OGM, animaux nourris aux farines animales. Sans parler du fait que les USA ne connaissent pas les « indications géographiques protégées » ce qui pourrait leur permettre de commercialiser du « champagne » produit en Californie.

Un désastre productif et social

Même sur un plan purement commercial, un tel accord de libre échange se ferait au détriment de l’Europe. Le taux moyen des droits de douane est en effet de 5,2 % dans l’UE et de 3,5% aux USA. Les USA retireront donc un avantage 40% supérieur de la suppression totale des droits. Et la faiblesse du dollar par rapport à l’euro profitera encore plus aux USA au détriment des productions européennes qui seront incitées à délocaliser. Combiné avec la faiblesse écologique et sociale des coûts de production états-uniens, cet accord deviendra ainsi une machine à délocalisations. La Commission reconnait par exemple que cela entraînera une « baisse importante » de l’activité et de l’emploi dans la métallurgie. Cela aggravera le chômage. Et cela durcira la pression contre les protections sociales et les services publics. Barroso a ainsi expliqué que « 80% des gains économiques attendus de l’accord viendront de la réduction du fardeau réglementaire et de la bureaucratie ».

Une impasse géopolitique

Cet accord est enfin un moyen politique pour les USA d’arrimer l’Europe à leur domination mondiale en déclin. Les USA se heurtent depuis 2001 à l’OMC à la résistance des pays du Sud (Chine, Brésil, Argentine, Inde) qui bloquent un nouveau cycle de libéralisation commerciale et financière. Le grand marché transatlantique est un moyen d’écraser cette résistance en enrôlant l’Europe dans un ensemble libéralisé dont le poids économique serait tel (50% du PIB mondial) qu’il imposerait les intérêts de Washington au monde entier.

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