Mar 01

Courrier à Madame la députée de la 2ème circonscription

Le PG dénonce l’accord signé avec le MEDEF concernant la réforme du droit du travail. Accord signé par une minorité des syndicats et que le MEDEF entend faire approuver tel-quel au gouvernement.

Dans ce cadre, ci-dessous copie de la lettre remise ce jour à la députée de notre circonscription.

 

Cognac, le 20 février 2013

Marie-Line Reynaud

Député de la 2ème circonscription de Charente

Objet : Réforme du Droit du Travail

Madame la Députée,

Vous aurez prochainement à vous prononcer sur une loi qui réforme profondément le droit du travail et impacte la vie de millions de citoyens.

Le texte qui vous est soumis reprend les termes d’un accord signé le 11 janvier dernier dans les locaux du MEDEF, à partir d’un document rédigé par le MEDEF.

La présidente du MEDEF Laurence Parisot vous demande de renoncer à faire votre travail de parlementaire. Elle vous commande de « transposer » cet accord sans modifier son contenu. Elle exige un vote unanime de l’Assemblée, opposition et majorité confondues. Elle menace même si les termes de l’accord n’étaient pas repris de faire campagne « pour que les investisseurs étrangers changent d’avis sur la France » ! Le Président de la République, François Hollande, a déclaré qu’il souhaitait également la transposition de l’accord en loi, sans aucune modification de son contenu.

Nous vous demandons au contraire de ne pas voter en l’état ce projet de loi « made in Medef ». Sur plusieurs points essentiels, il n’est ni respectueux des droits des salariés, ni compatible avec l’intérêt général, ni conforme à ce qu’attendent de vous ceux qui vous ont élus.

Nous vous demandons notamment de vous opposer aux « accords de maintien dans l’emploi ». Sous un autre nom, il s’agit des accords «compétitivité-emploi» que Nicolas Sarkozy n’avait pas réussi à faire passer. Un salarié ne pourrait plus refuser un avenant à son contrat de travail, prévoyant par exemple une baisse de salaire, si un accord d’entreprise y consent. Sinon, il serait licencié sans les droits liés au licenciement économique et sans possibilité de recours. Cette casse du code du travail inverserait la hiérarchie des normes : un accord d’entreprise moins favorable permettrait de contourner la loi qui doit protéger les salariés, surtout dans un contexte difficile.

Nous vous demandons de rejeter les articles du projet de loi qui facilitent fortement les plans sociaux. Il n’est pas vrai que l’on soutienne l’emploi en favorisant les licenciements ! Nous vous demandons de vous opposer à la réduction des possibilités de recours des salariés victimes de ces plans qui visent à les empêcher de faire valoir leurs droits devant la justice, au nom de ce que le MEDEF appelle la « sécurisation des licenciements ».

Nous vous demandons de ne pas obliger par votre vote les salariés à accepter des mobilités internes, là encore sous peine de licenciement sans recours ni indemnité.

Bref, nous vous demandons de ne pas voter les mesures qui consistent à faire payer la crise aux salariés. L’échec des gouvernements précédents le montre suffisamment : le gel des salaires, la réduction des droits sociaux, la flexibilité et la précarité aggravent la crise au lieu de la résoudre. C’est pourquoi il est d’intérêt général que le MEDEF cesse de faire la loi.

Vous applaudissiez François Hollande quand il déclarait la guerre à la finance qui gouverne alors qu’elle n’est pas élue. Alors n’acceptez pas que Madame Parisot, choisie par un collège de 570 patrons, vous donne des ordres et décide des lois à votre place, celle d’un représentant élu par le peuple.

Nous vous demandons enfin de refuser les diktats du MEDEF qui a mis son veto sur des avancées essentielles pour les salariés et le pays. Il faut dans ce texte des mesures efficaces contre la précarité. De nombreuses propositions existent pour vous permettre d’y parvenir : quotas maximaux d’emplois précaires dans chaque entreprise, pénalisations financières dissuasives pour l’employeur, modulation significative des cotisations sociales… Nous vous demandons aussi de modifier le texte pour renforcer la couverture des salariés victimes du chômage. Nous vous demandons enfin de prendre les mesures nécessaires pour l’égalité femmes-hommes que François Hollande avait mis à l’ordre du jour de la négociation mais que les signataires ont laissée de côté.

Un accord ne fait pas la loi. Encore moins un accord rejeté par des organisations syndicales représentatives de la majorité des salariés du pays !

Madame la Députée, vous, et les parlementaires de gauche majoritaires à l’Assemblée nationale et au Sénat, n’avez pas été élus pour appliquer la politique du Medef. Vous avez le pouvoir et le devoir de défendre l’intérêt général et de voter des lois qui améliorent la situation du peuple qui vous a élus.

Je souhaite par conséquent connaître votre position sur ce projet de loi.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Madame la députée, mes salutations les plus cordiales.

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Fév 13

Vœux du personnel, Cognac

Vœux du personnel de la ville de Cognac,
Serge Lebreton adjoint au personnel.

En ce début d’année, je vous présente mes meilleurs vœux de bonheur et de santé pour vous et les vôtres.

2013 sera encore une année ou seront menés de nombreux combats politiques en France, en Europe et dans le monde.

Nous devons tous contribuer, en toute liberté et conviction, à bâtir un monde d’égalité de droit, et de solidarité auquel nous croyons, si nécessaire à la cohésion sociale.

En effet, une société de progrès humain, ce n’est pas une société d’austérité, pour certains, et de profit pour d’autres, ou les riches sont de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres.

C’est une société qui développe une égale capacité des individus à accéder à une vie que je qualifierais d’heureuse.

Dès lors ce qui doit dicter notre engagement, à nous élus, mais aussi à l’ensemble des citoyens, c’est une même idée de justice sociale, et ce quel que soit le discours fataliste ambiant qui à cours dans les sphères économiques, politiques, et médiatiques, pour faire accepter la régression sociale mise en œuvre par la classe dominante, qui en à besoin pour maintenir son pouvoir, et ses profits.

A ce titre, un exemple si vous me le permettez, une nouvelle étape de démantèlement du cadre salarial vient d’être franchie par l’accord que je dénommerais de « Waterloo » sur la flexibilité, et le travailleur jetable. Cela va déboucher sur encore plus de précarité, par la primauté de l’accord d’entreprise, sur l’accord de branche…

Accord qui à été salué par le Medef, car il va faciliter les licenciements, pour permettre aux entreprises de s’adapter aux aléas de la conjoncture, conjoncture crée faut il le rappeler, par la finance, les grands groupes industriels, et encouragé par les politiques Européennes.

C’est comme si demain, dans chaque collectivité, il était possible de mettre en place un accord détricotant le statut de la fonction publique, par la non titularisation des agents, et la diminution du temps de travail, sous le prétexte fallacieux de rendre plus performant les services à la population

C’est pourquoi il est impératif, de faire cause commune, que l’on dépende du privé ou du public, afin que chacun d’entre nous, imprégnés des valeurs de partage, de tolérance, et de solidarité, résiste et combatte les injustices qui ne cessent de croitre, pour voir triompher les valeurs républicaines de fraternité, de liberté et d’égalité qui concourent au bonheur

En tant qu’élus, puisque nous représentons l’action publique, donnons à voir, à comprendre, à partager, que notre environnement politique, social, et notre écosystème c’est ce qui nous est le plus précieux, et c’est ce qui nous unit et doit nous rassembler.

Un projet politique doit être utopique, audacieux, orienté, et ne pas ne pas se prévaloir d’être pragmatique, pour justifier sa prudence, ou son impuissance, voire son absence de volonté réelle à vouloir changer les choses et maintenant…

En politique il faut donner de l’idéal aux idées.

 

Et comme disait Victor Hugo
« On résiste à l’invasion d’une armée on ne résiste pas à la force des idées »

Aujourd’hui la question est sur toutes les lèvres, à quoi servent les hommes politiques, s’ils ne créent pas par leur action les conditions de la mise en œuvre de cette justice sociale, si nécessaire au vivre ensemble en étant à l’écoute des citoyens.

Il faut en avoir fait son métier comme la majorité des élus, pour ne pas se poser cette question si brûlante d’actualité, au regard du spectacle désolant et déroutant qui nous est donné à voir, de cette 5ème république dépolitisée et marchandisée.

En ce qui nous concerne à Cognac, la politique que nous menons en direction du personnel, même si elle est insuffisante et j’en conviens, est portée par cet engagement, ce désir d’entreprendre, de faire, pour améliorer les conditions de travail et de rémunération du personnel, pour le meilleur service possible à la population. Service que vous rendez dans le cadre des politiques définies par la maire, que vous en soyez ici remercié.

Si vous me le permettez, pour conclure, au delà des vœux que je vous renouvelle en toute sincérité et simplicité, mes pensées iront à l’aube de cette nouvelle année, en direction des plus démunis, les personnes seules, handicapés, malades, sans logement, et demandeurs d’emploi pour ne citer quelles, et dont le nombre ne cesse d’augmenter.

Et pour ce faire, je souhaite pour 2013, avant qu’il ne soit trop tard, que cette concurrence libre et non faussée, portée au pinacle de l’orthodoxie libérale, et qui conduit à la confiscation par quelque uns des richesses de notre planète, et de celles produites par les salariés, puisse être remis en cause par un nouveau contrat social émancipateur, respectueux de l’humain, qu’il nous reste à construire ensemble.

Je terminerais par cette citation de Corneille
« Dans le bonheur d’autrui je cherche mon bonheur »

MERCI

Serge

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Déc 28

Alambic et le mot qui tue

Tribune en réponse a de récents articles de la presse locale à Cognac.
Je prends plume et ordinateur pour vous griffonner hâtivement cette missive que vous pourrez  jeter au panier car elle ne s’autodétruira pas, après en avoir pris connaissance.
Je me souviens c’est tout frais, d’un article dans Sud-Ouest signé Patrick Guilloton qui avait trait au dernier Conseil Municipal, ou en substance il faisait état non sans une certaine amertume, que le Conseil Municipal avait été sans intérêt car il n’y avait pas eu de débat politique, ou si peu hormis notre camarade Jean-Marie masson dans le cadre d’une proposition du Front de Gauche.
Il m’était par raillerie fait grief de mon silence, mais comme la presse, qui attendait une intervention de Noël Belliot ce soir la, j’avais préparé un billet pour répondre aux éventuels sarcasmes de la droite, sur notre division au sein de notre majorité mais rien, silence, je me suis donc tu, dommage car vous auriez eu de quoi faire choux gras.
Ce qui est surprenant c’est que dans ce même article où l’on reprochait l’absence de débat (de fond) politique, il est fait état d’une erreur d’ordre langagière que j’ai commise.
Voila une information très utile ! et qui méritait d’être relevée au vu de son importance !
Mais je vous rassure je ne prends pas ombrage de ces propos.
En effet, nous menons un combat politique, et jusqu’à peu nous le menions lors des réunions de travail, bureau et majorité, voir au Conseil Municipal et en Communauté de Communes.
Il a fallu que nous soyons interpellés par Charente Libre pour que nous commencions à faire savoir que nous étions sur la forme et sur le fond sur certains sujets politiques en désaccord avec le maire.
Je profite de l’occasion pour rappeler que bien souvent à la Communauté de Communes nous avons abordé des sujets lors d’interventions politiques et  pour lesquels nous avons votés contre et rien dans la presse comme lors des Conseils Municipaux ?
Revenons en, si vous le permettez, à ce qui justifie mon interpellation des plus amicale.
Maintenant il suffirait donc de « twitter » pour que des propos sans contenus politiques fassent l’objet d’une reprise par la presse locale, fussent-ils d’une inconsistance sans bornes, soyons sérieux .
Ce twit n’a rien de politique dans le sens noble du terme. A je comprends ce n’est que pour faire le buzz, il fallait le dire, pardon.
Et puis ce personnage, qu’il reste sur les bancs de son école pour qu’il apprenne ce qu’est l’extrême gauche.
Nous sommes le Front de Gauche, la gauche radicale et concrète et nous ne sommes pas dociles, car nous sommes des élus de combat, qui se reconnaissent dans la synthèse des traditions républicaines de la gauche, la vrai ; qui se trouve à la croisée de l’écologie politique et du socialisme et qui prône une transformation sociale.
Celle qui s’engage à défendre la souveraineté populaire, à promouvoir la laïcité, à prolonger le combat féministe, le déploiement des Services Publics, l’égalité des droits, etc. etc.
Et donc celle qui est au service du bien vivre des citoyens, et non d’une ambition personnelle.
Nous nous engageons, et nous le faisons au risque de déranger les personnes bien établies et bien pensantes,  à traduire en actes ces mots d’ordres politiques dans l’exercice de notre mandat.
Nous nous présentons comme une alternative politique en proposant un nouveau contrat social local, et national, et nous combattons toutes formes de renoncement en matière de gestion publique. Ce qui ne nous rend pas silencieux, et qui nous oblige de fait.
Et puis et surtout, je conçois que cerise sur le gâteau, que nous ne soyons pas sympathiques puisque nous proposons de redistribuer les richesses et de mettre en place un salaire maximum. etc etc…
Pour conclure, la campagne municipale de 2014 pour nous ne se fera pas en twitant ou en facebookant, en versant dans l’invective le petit mot qui blesse, et bien sous couvert de l’anonymat, voir de petits commentaires, brillant par l’absence d’analyses ou de propositions politiques, comme c’est le cas !!!!
Elle sera pour nous  la campagne qui proposera un nouveau paradigme et se fera sur le terrain des idées, et dans la rencontre des citoyens.

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Nov 25

Agence Publique de Financement des Collectivités Locales

INTERPELLATION (au nom de la majorité municipale) DU GOUVERNEMENT POUR LA CREATION DUNE AGENCE PUBLIQUE DE FINANCEMENT DES COLLECTIVITÉS LOCALES

Conseil Municipal de la ville de Cognac du 22 novembre 2012

La mairie de Cognac subit frontalement les difficultés qui résultent de la situation héritée et à laquelle nous devrons encore faire face et ce pendant plusieurs années, et qui peut se résumer par des produits insuffisants au regard des charges incompressibles.

Mais aussi des diverses mesures politico économique entreprises ces dernières années qu’il s’agisse de l’abandon du pacte de solidarité et de croissance, de la reforme de la fiscalité locale et particulièrement de la suppression de la taxe professionnelle qui ont constitué d’important reculs sur le plan de la libre administration des collectivités locales qui nous amené à cette situation sans précèdent.

En pesant sur les recettes, en réduisant le levier fiscal, et le dynamisme recherché au travers du développement local, en induisant un transfert sur une fiscalité ménage injuste se sont les politiques sur lesquelles nous nous sommes engagées auprès des Cognaçais qui se trouvent remises en causes par une diminution de nos investissements.

C’est donc aussi devant l’incertitude des financements possibles, l’impossibilité de construire une stratégie de développement de notre ville que nous sommes condamne à trouver des solutions.

Pour se faire, nous devons donc continuer à emprunter, mais les conditions financières d’emprunt se sont détériorées (offre raréfiée souplesse de financement inexistante….)

Afin de préserver ses capacités financières la mairie de Cognac a essayé d’adapter de façon constante sa stratégie d’investissement, en privilégiant l’investissement urgent et de nature à répondre au mieux aux besoins de la population.

Dans ce contexte les projets pouvant faire appel à des participations des autres partenaires publiques ont été mis en œuvre.

La réponse passe par la constitution immédiate d’une agence de financement publique

Dans ce contexte, il apparaît d’une urgence brûlante que soit constituée une banque publique offrant les financements indispensables à la réalisation des projets d’intérêt général par les collectivités à des conditions normales sortant des sphères spéculatives.

Non pas la banque postale qui peine à se mettre en place et dont l’objectif semble faire oublier le naufrage scandaleux de DEXIA.

La gravité de la situation réclame une réponse, car il est urgent qu’émerge un véritable pôle de FP dans ce pays avec des moyens au service des collectivités locales et de leurs projets d’intérêt général.

Au vu de ces éléments

La commune de Cognac au travers de cette motion :

EXIGE avec l’association des maires de France la création d’une agence de financement des CL

DEMANDE qu’elle soit publique, dénuée de toute visée spéculative mais également démocratique, incluant au sein de son conseil d’administration des représentants des collectivités locales et des usagers.

Serge LEBRETON

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Nov 25

Le scandale de Notre-Dame-des-Landes

Le PG16 est membre du collectif Charente contre le projet NDDL.

Le premier ministre est le principal artisant (initialement comme maire de Nantes) du retour de ce projet archaïque sur le devant de la scène : Le projet d’aéroport du Grand-Ouest.

Ce projet trouve ces racines dans les années 60, inscrit au plan d’urbanisme en 1974. La crise pétrolière avait a moitié enterré le projet, qui est resurgit en 2000 et déclaré d’utilité publique en 2008… Les travaux doivent débuter en 2013 pour une ouverture en 2016.
Ce projet a pour vocation de remplacer l’aéroport actuel de Nantes.

Le coût total sera de 4 milliards d’euros en incluant les modifications des réseaux publics de transports (route, train…).

L’appel d’offre de 2008 a vu 4 candidats se présenter comme maitre d’œuvre : Bouygues, SNC-Lavalin, NGE/SAS et Vinci dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé de très mauvaise augure. C’est Vinci qui a remporté le contrat de concession pour 55 années ! Ce PPP est sous forme de package comprenant la construction, la gestion et l’exploitation des aéroports de Saint-Nazaire et Nantes actuel jusqu’au transfert commercial in-fine.

Comble du partenariat, c’est la collectivité qui prête a Vinci pour les aider à financer leur maitrise d’œuvre… sic…

Les raisons et avantages mis en avant par les promotteurs (alliance de public et de privé) semblent plus que douteux dans la perspective actuelle :

Cet aéroport a vocation international est destiné a remplacé celui de Nantes qui souffrirait d’une faiblesse au niveau des quantités de traffic qu’il pourrait supporter à l’avenir… Depuis 1963, l’aéroport actuel n’a toujours par donné signe de saturation… Les perspectives d’évolution ne semblent pas au rendez-vous.

Le projet de Notre-Dame-des-Landes sensés améliorer l’impact environnemental est prévu sur des sites classés Natura 2000 notamment et entre en contradiction avec les objectifs des « Grenelles de l’Environnement ».

Depuis 1972, les opposants a ce projet se battent sur le terrain et s’organisent. Depuis la déclaration d’utilité publique (sic) en 2008 les opposants occupent les sites expulsés et destiné a être détruit, déclarant une ZAD (Zone à Défendre). Le gouvernement a décidé par passe en force a a littéralement militariser la zone pour « protéger » les zones a expulser.

L’amélioration de la sécurité mise en avant et surtout dut aux non investissements sur le site actuel de Nantes-Atlantique.

Le gouvernement, mené par Jean-marc Ayrault, reste ferme malgré tout les opposants et n’hésite plus a employer la force pour expulser les opposants et débuter les travaux.

En savoir plus

Vidéos

Manifestation de réoccupation
samedi 17 novembre, ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Collectif de pilotes contre le projet d’aéroport du Grand-Ouest

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Nov 15

La Gauche du PS et la gauche de la gauche

Suite à la venue de G. Filoche à Cognac…

Oui, il fallait le souffle d’un passionné de Gauche à Cognac. Il a eu raison de faire un tel discours, avec cette flamme. G. Filoche a eu raison parce qu’il permet le débat et à Gauche c’est essentiel, dans la situation dans laquelle nous sommes.

Le souffle permet aux Femmes et aux Hommes d’avancer, d’espérer, de s’enthousiasmer pour une cause. Malheureusement, il ne suffit pas ! Derrière, il faut trancher, fixer les priorités et refuser l’inacceptable. Cela passe par de l’idéologie (oh ! le gros mot…) et par la volonté de réinventer le socialisme en y attelant toutes les forces vives de la Gauche. C’est possible, aujourd’hui, tout de suite, maintenant.

Nous n’avons pas le temps d’attendre, parce que la situation est sérieuse : la crise s’approfondie, l’arrogance de la Droite est d’autant plus forte que le Gouvernement cède tous les jours à ses exigences, le grand patronat se renforce d’autant que la direction du MEDEF a chaque jour l’occasion de se féliciter de l’action du Gouvernement, tout en demandant une louche de plus.

Depuis que je milite, depuis 68, où j’ai fait mes armes sur le terrain (merci Maurice !), je suis convaincu que chaque fois que la Droite se félicite d’une situation, c’est que les travailleurs en prennent plein la poire, chaque fois que le Grand Capital exploite plus les travailleurs, le moment de l’émancipation recule (Et oui, le marxisme ne me lâche pas !). Je suis encore convaincu que la plus-value (encore un gros mot !) produite doit revenir au Peuple, même si on ne peut plus voir les choses exactement comme en 68. C’est pourquoi je dis que nous avons à réinventer le socialisme. J’emplois toujours ce mot, connoté, parce que je n’en ai pas d’autres. L’essentiel c’est de comprendre que nous avons à mettre une autre construction économique face au Capitalisme. Le mot, on a le temps de le trouver ! Le système économique alternatif, non ! C’est ça qui va donner l’Espoir qui manque tant et qui était si présent en 68.

Le combat que G. Filoche mène avec les camarades de sa motion, je le respecte, je le trouve utile. Mais au nom de cela, on ne peut pas être caution d’un Gouvernement qui fait sur l’essentiel une politique de Droite.

Je le redis : le contenu de l’Union est essentiel et le positionnement contre le Capitalisme est primordial. Dès lors, oui on peut trouver les points de convergence. Avançons ensemble, dépassons les appareils et nous empêcherons non seulement la venue au pouvoir du FN-Droite Populaire, mais plus encore, nous permettrons aux jeunes générations de reconstruire une France prospère, à visage humain.

Le billet que j’ai laissé sur le blog de G. Filoche, suite à sa conférence du samedi 10/11/2012 à Cognac :

J’étais un auditeur de la conférence que tu as brillamment donnée à Cognac, samedi 10 novembre.

J’ai beaucoup apprécié ton intervention qui était tellement claire que je n’ai eu aucune difficulté à prendre des notes. Dans le cas contraire, je n’y arrive pas ! Donc une intervention très pédagogique, essentielle dans son contenu et parsemée d’anecdotes tirées de ta vie professionnelle qui ont efficacement éclairé tes affirmations. Je passe sur l’humour dont tu es coutumier.

J’ai regretté le temps qui a manqué pour débattre plus, mais ça tu n’en es pas responsable. Sans doute que l’heure de début était un peu tardive (11 h).

J’aurais aimé avoir le temps de t’interpeller sur quelques points qui me paraissent fondamentaux. C’est la raison de ce billet.

Tu n’as pas abordé le contenu de l’union, sous prétexte qu’il faut faire gagner le gouvernement qu’il faut soutenir. Lequel : celui qui mène une politique de Droite ? Ignorer ce débat, c’est condamner l’Union.

De la même façon, à aucun moment tu ne remets en cause le système capitaliste. C’est comme si l’économie mondialisée par les tenants des capitaux, pouvait s’aménager. C’est la vieille démarche sociale-démocrate qui nous a emmenés là où nous sommes : à force de concessions, de compromissions, les tenants de cette pensée sont devenus des Libéraux-Démocrates.

Un exemple, un seul : Tu n’hésites pas à affirmer être contre la hausse de la TVA, mais à moduler ton jugement en la différenciant de celle envisagée par Sarkozy (Y aurait-il une bonne TVA ?) en déclarant qu’il y a + 0,4% équilibré par – 0,5%. C’est d’abord, en dehors du fait d’accepter la « mesure adoucie », oublier que les secteurs touchés sont loin d’être équivalents et qu’en second lieu, cela reste une mesure profondément injuste qui va encore toucher les plus pauvres. Bref une mesure de droite !

C’est dans ce cadre que la gauche du PS ferraille, mais elle se prive d’un argument décisif : il faut changer le logiciel économique. Cette bataille est nationale, mais aussi et d’une façon indispensable au niveau européen et mondial, puisque l’économie est globalisée. D’où l’importance de la manif de la CES le 14/11 !

En disant cela, je ne te conteste pas le droit de vouloir rester au PS. C’est un choix stratégique respectable que je n’ai pas le droit de remettre en cause. Par contre j’y oppose un autre choix : celui de changer le PS de l’extérieur. J’ai eu cette démarche moi-même lorsque après une longue voie militante, j’ai décidé de quitter mes camarades du PCF, à l’époque où sous la direction de Robert Hue, le parti m’a paru abandonner ce qui faisait sa force : le côté révolutionnaire. A cette époque, il est entré lui aussi, à sa façon dans une démarche clientéliste, à la remorque du PS tout puissant qui seul pouvait lui assurer un groupe au Parlement. C’est ainsi qu’enfin, après des années où je me sentais orphelin, est arrivé le PG avec sa démarche de construction du FDG et, à présent, d’un rassemblement plus large, à la gauche de la gauche, pour infléchir sensiblement la position du PS. Oui, je ressens là comme un espoir et une issue possible, au niveau de notre pays. Sinon, tu le sais c’est la victoire à terme du FN-Droite Populaire.

Tout ce que tu as dit sur la Finance, la politique Européenne, la sacro-sainte compétitivité, les banques qui se gavent et que le gouvernement continue à alimenter, les contre-vérités sur la dette, etc.Tout ça je ne peux que l’approuver. Mais comme dirait l’autre : « faut conclure », Camarade…

Je te salue et j’espère avoir une autre occasion de débattre avec toi.

Résistance !

Sa réponse :

Merci de ton message,

Le « contenu de l’union » ? Mais rien à craindre au contraire, il résulte forcément de l’union ! Il ne peut être qu’au « centre » du périmètre de l’union ! Il faut chercher ce qui unit pour plus facilement unir, des points simples, communs, clairs : la défense des 35 h, la hausse du Smic, le contrôle des licenciements et proposer l’unité dessus, des campagnes communes, enfoncer le clou, une seule victoire commune pour « one single issue » fait plus que mille discours et surtout que mille polémiques pour transformer les consciences et créer une dynamique unitaire qui… déborde !

Bien sûr le 14 est important !

J’ai dit que j’étais contre TOUTE TVA parce que favorable à l’impôt direct et progressif, avec 20 tranches, etc…

Mais c’est vrai, la TVA Ayrault n’est pas tout à fait la TVA Sarkozy…

Avec la gauche on n’a pas tout ce qu’on veut mais avec la droite on a tout ce qu’on ne veut pas.
Nos positions, c’est écrit partout dans nos textes, articles, revues, mels, livres, dans D&S mensuel, dans le site, sur mon blog, sur Facebook et tweeter et dans notre dernier livre « dette indigne » et dans nos réunions…

Bien sûr, agir hors du PS est nécessaire et possible, mais en luttant en avançant pour l’unité, pas en passant son temps à la compétition pour la destruction du PS, c’est une imbécillité théorique, politique, pratique sectaire et contre productive que de répéter sans cesse que le PS est un « astre mort »… le PS est bien vivant, c’est le 1er parti de gauche de France, c’est ainsi, il faut partir de là pour transformer la gauche, pas de sa négation…

Le PG a tous les droits d’exister, après tout Mélenchon fait ce que j’ai fait pendant trente ans avant lui, et je fais ce qu’il croyait juste encore avant hier, que ça finisse donc par se compléter de façon consciente déclarée, pas par s’opposer de façon bornée.
Sans unité de toute la gauche aucune grande victoire n’est possible…
Bien à toi,

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Nov 15

Venu de Gérard Filoche à Cognac

J’éprouve le besoin de revenir sur l’intervention de Gérard Filoche à laquelle nous nous sommes rendu en nombre en ce qui concerne le PG et le FDG, et à l’invitation de Jonathan Munoz.
Le fond et la forme, au regard de ces talents d’orateurs, teintés d’un humour, et d’anecdotes, ont permis une bonne compréhension des enjeux, actuels sur le plan politique et économique. Nous avons passé un agréable moment entre amis, que pas grand chose ne sépare, mais qui n’arrive pas à faire encore cause commune…

C’est pourquoi il me semble nécessaire de repartir de certaines de ces interventions, et de les commenter pour tenter de comprendre :

1°) En effet ce qui interroge ce n’est pas le fait que Gérard soit socialiste, mais qu’il défende son appartenance au parti socialiste tout en fustigeant avec force, et sur la même analyse que le FDG les mesures prisent, par ce gouvernement se réclamant de gauche, et qui vont avoir des conséquences dramatiques comme en Grèce pour le lumpen prolétariat.

A savoir pour ne citer que quelques unes des dites mesures :

  • L’augmentation de la TVA
  • Les économies de 10 M sur les SP
  • Le crédit d’impôts à l’entreprise
  • L’abandon de la perspective de travailler 32h, qui est devenu un tabou
  • Etc. etc.

2°) Par ailleurs, il reconnaît que dernièrement il e eu tricherie (fraude électorale) lors du dépouillement de la consultation des militants en ce qui concerne le traité de stabilité, en affirmant que la majorité des militants y étaient opposés, alors que le résultat à été tout autre.
Des lors la question est posée, peut ont toujours rester dans un parti qui ne respecte pas la parole militante et ou l’oligarchie décide pour elle même ?

3°) Il rappel qu’il fait bien, et qu’il faut bien faire la différence, entre la droite et la gauche, et précise ce qui, les distingues

  • La droite défend les intérêts du capital, des riches, et des puissants
  • La gauche défend les intérêts du peuple de la classe ouvrière

4°) Alors peut on rester militant au PS, quand ce dernier met entre autre en musique le rapport Galois qui défend l’intérêt des nantis (classe politique comprise) ?
Par rapport à cette situation, il répond qu’il est souvent sollicité sur son blog pour venir rejoindre, d’autres forces de gauche, et il prétexte que cela ne se résume pas si simplement à venir rejoindre, et que cette sollicitation peut être retournée à l’endroit de ceux qui la formule.
Seulement il oubli une chose, c’est que ce qu’il à défendu et exposé, fait parti de la plate-forme politique du FDG, et qui n’a été à aucun moment proposé par le PS, lors de l’ensemble des dernières échéances électorales, si ce n’est que dernièrement par la motion Morel.

Sur ce point, G. Filoche refuse d’aborder le contenu de l’union, sous prétexte qu’il faut faire gagner le gouvernement qu’il soutient. Lequel : celui qui mène une politique de Droite ? Ignorer ce débat, c’est condamner l’Union.

De la même façon, à aucun moment Gérad Filoche ne remet en cause le système capitaliste. C’est comme si l’économie mondialisée par les tenants des capitaux, pouvait s’aménager. C’est la vieille démarche sociale-démocrate qui nous a emmenés là où nous sommes : à force de concessions, de compromissions, les tenants de cette pensée sont devenus des Libéraux-Démocrates. Un exemple, un seul : G. Filoche n’hésite pas à affirmer être contre la hausse de la TVA, mais à moduler son jugement en la différenciant de celle envisagée par Sarkozy en déclarant qu’il y a + 0,4% équilibré par – 0,5%. C’est d’abord, en dehors du fait d’accepter la « mesure adoucie », oublier que les secteurs touchés sont loin d’être équivalents et qu’en second lieu, cela reste une mesure profondément injuste qui va encore toucher les plus pauvres. Bref une mesure de droite !

C’est dans ce cadre que la gauche du PS ferraille, mais elle se prive d’un argument décisif : il faut changer le logiciel économique. Cette bataille est nationale, mais aussi et d’une façon indispensable au niveau européen et mondial, puisque l’économie est globalisée. D’où l’importance de la manif de la CES le 14/11 !

Au regard de ce simple constat il est facile de deviner qui peu rejoindre qui sur la base d’un projet politique de gauche.

5°) Il est convaincu que les luttes sociales, le peuple (ce que nous ne cessons de dire) à le pouvoir de faire infléchir les politiques menées par les gouvernements de gauche, comme de droite, et il en appel à ce dernier, pour bousculer l’ordre établi et le gouvernement PS.

Il évoque à ce sujet plus particulièrement la grande grève des retraites de 2010 (à laquelle le PS était bien absent soit dit en passant) et constate qu’il a fallu peu de chose pour obtenir gain de cause.

Sollicitant la rue, c’est quelque part un aveu, en reconnaissant que le gouvernement PS n’est pas la pour mener une politique de gauche, de partage et de justice sociale.
Des lors, ils ne peuvent mener cette politique, que sous la contrainte populaire,c omme ils ont cède à la pression énorme et qui risquait de déstabiliser le gouvernement des fameux rapaces déguisés en pigeons.

Alors la question vient, pourquoi ont ils été élus et par qui ? Et à qui cède t’il alors que plus de 100 000 manifestants demandaient dans le même temps un referendum sur le traité EU ??

6°) Il prétend et sans pouvoir le démontrer, que si le PS et la gauche échoue politiquement, à transformer la société, le prochain gouvernement sera un gouvernement FN droite populaire (ce que je partage) et il appel au rassemblement tout en conservant la capacité de s’opposer, de dénoncer en ce qui le concerne et ce au sein du PS.

Là, demeure l’interrogation, n’est-ce pas une forme d’autisme politique de la part de nos camarades du PS ?

Il faut donc arrêter de se masturber à mon humble avis, pour suivre une autre voix à gauche, claire sans ambiguïté, pour entreprendre un changement radical et contraire aux intérêts du capital pour lutter efficacement contre cette politique d’austérité, et de confiscation de la souveraineté populaire, car il n’est plus possible d’attendre et de s’enfermer dans un attentisme politique et de vague opposition, en espérant, que le gouvernement retrouve toute sa raison…

J’affirme moi aussi sans pouvoir le démontrer que si cette autre gauche ne se rassemble pas aujourd’hui, alors quelle en à toutes les bonnes raisons, et le contenu de l’intervention de Gérard la confirmé, et bien nous allons essuyer en grommelant d’autres plans d’austérités qui effectivement devant l’absence d’alternative politique commune de cette autre gauche hormis celle du FDG nous conduirons à la catastrophe…

J’en appel à laisser les ego, et les calculs politiques de coté pour promouvoir en France tout de suite ,avec toutes les forces sociales de gauche ce nouveau contrat social porteur d’espoir pour le peuple Européen, mais aussi de crainte et d’angoisse pour la finance internationale..brr brr !!!!

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Nov 08

Assemblée Citoyenne à Chasseneuil

Assemblée Citoyenne : on se retrouve, on discute, on propose…

Front de Gauche pour l’Art, la Culture et l’Information

Lundi 26 novembre 18h30
Salle Municipal de Chasseneuil
(rue de la Bonnieure)
Assemblee-300x300

Projets ajournées, théâtres et orchestres nationaux en grandes difficultés, subventions du Ministère de la Culture en baisse, on comprend pourquoi le programme de François Hollande ne parlait quasiment pas de culture…

« Quelle humanité voulons-nous être ? »

Le programme culturel conçu et édité pour les élections présidentielles par le Front de gauche n’a pas démérité. Il demande cependant à être approfondi et complété, notamment les propositions qui concernent les arts vivants, le travail et l’emploi dans le champ artistique et culturel. Complétons le, amendons le, construisons ensemble une véritable alternative.

Osons le pari de la culture et de l’éducation.

 

« La tragédie de l’homme moderne n’est pas qu’il en sache de moins en moins sur le sens de la vie, mais que cela ne le dérange presque plus. »
[Vaclav Havel, Lettres à Olga, Editions de l’Aube, 1990]

 

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Nov 07

Charente : Routes, les poids lourds vont passer à la caisse !

Vous êtes comme moi ; la lecture du gros titre de la Charente Libre du 5/11/2012 vous a fait pousser un soupir de soulagement.

Enfin ! Nous allons être débarrassé de ces monstres bruyants, puants qui envahissent nos routes en les défonçant, qui forment des files continues sur les routes et bloquent nos voitures, qui de temps en temps écrabouillent un véhicule en bousillant ses passagers, ou qui aplatissent un cycliste égaré, ces monstres roulant avec du gasoil partiellement détaxé et pour qui nous payons par nos impôts des sommes faramineuses pour aménager les routes à leur gabarit, des déviations pour éviter qu’ils ne transforment en galette la mamie octogénaire ou l’écolière trop studieuse.
Enfin ces monstres allaient payer une taxe pour les dissuader d’emprunter nos nationales et certaines de nos départementales !

La lecture de l’article nous fait aussitôt déchanter.

D’abord parce que la taxe imposée ne sera pas suffisante pour leur faire préférer l’autoroute qui restera plus chère ; l’espoir de voir ces monstres disparaître de nos routes s’amenuise donc considérablement.
Ensuite, parce que les transporteurs vont pouvoir répercuter cette taxe sur leurs clients.

Que croyez vous que va faire le commerçant qui a reçu des marchandises rendues plus onéreuses par cette taxe ?
Ne va t il pas avoir la tentation de la répercuter sur les consommateurs finaux que nous sommes ? quitte à en rajouter un petit peu plus rien que pour arrondir les prix ?

Les produits ayant faits le moins de kilomètres devraient être logiquement les moins chers.
Mais notre grande surface préférée n’aura t elle pas tendance à réaligner tous ses prix sur les plus élevés.

Et qui sera chargé de calculer et prélever cette taxe ?
Certainement pas des fonctionnaires puisqu’il faut faire des économies au nom de la compétitivité ; alors on va confier cette tâche a un consortium privé dont devrait faire partie les concessionnaires d’autoroute.

Et que croyez vous qu’il va faire ce consortium privé ? Ne va-t’il pas calculer largement son coût de revient ? Histoire de pouvoir rémunérer correctement ses chefs de service, ses directeurs adjoints, ses chargés de mission, ses directeurs généraux, plus un petit chouia pour les bénévoles apporteurs de capitaux ?

Ainsi, une petite taxe de 12 centimes du kilomètre, qui ne va rien changer au nombre de poids lourds, va-t’elle permettre aux commerçants détaillants, aux consortiums privés, d’arrondir un peu leur pelote fortement compromise par la fiscalité écrasante du nouveau gouvernement, et tout ça sur le dos du consommateur final que je ( nous ) suis ( sommes )

Quant aux conditions épouvantables de travail des chauffeurs routiers, surtout avec l’arrivée sur le marché de chauffeurs bulgares ou d’autres pays de l’est – nouveaux slaves esclaves – permises par les directives européennes…
Ben, on verra ça plus tard.

Allez ! un dernier verre pour la route ? santé !

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Nov 05

Rendons la Citoyenneté active (gouverner autrement)

Intervention de Serge Lebreton élu PG au conseil municipal de Cognac.

Dans un monde où la demande sociale s’est complexifiée, il devient difficile de répondre à la question : c’est quoi la Démocratie Locale ?

Elle est, selon Platon, affaire de compétence en politique et nous pouvons constater que de nos jours nous vivons avec cet héritage, avec la confiscation par quelques uns des fonctions électives,et par le cumul des mandats (regardons de près la représentation sociologique du parlement et du sénat, combien d’élus issus de la classe ouvrière ?)

Abstention, vote protestataire crise démocratique les Français se détournent de la vie politique, voire ils s’en moquent. Rien d’étonnant à cela dans une société où il y a peu de perspective, où le seul horizon vers lequel se projeter est l’austérité, déclinée dans tous ces aspects avec son cortège de licenciements, de montée de la précarité etc etc.

Tous les indicateurs qui doivent concourir au vivre ensemble sont au rouge, et l’immense décalage entre les décideurs et les citoyens ne cesse de s‘accroître. Au delà de la légitimité des élus qui n’est pas contestable, celle des Conseils de Quartiers n’est pas fondée sur la représentativité mais sur leur capacité à mobiliser les habitants.

C’est pourquoi, pour combattre le doute et la méfiance qui se sont installés durablement, la Démocratie Locale est un des moyens de reconstruire le lien politique, qui doit unir le citoyen à la société, en lui permettant localement de s’emparer de la « chose publique ».

En effet, pour nous la Démocratie Locale doit mener à une meilleure implication des citoyens dans la politique locale, et à une interaction qui devrait être plus fructueuse avec les élus. Elle doit contribuer au vivre ensemble en améliorant le respect d’autrui, par un regard croisé des habitants dans leur diversité, et ce dans le cadre d’une réflexion collective. En effet, l’intérêt commun ne doit pas être imposé et mis en oeuvre (sans consultation) par une décision autoritaire, il doit émaner de la confrontation des habitants avec les élus.

Delors, le renouvellement des Conseils de Quartiers, c’est l’opportunité pour tous de poser un regard collectif sur ce qui a fonctionné, sur ce qui n’a pas fonctionné, et sur ce qu’il faudra améliorer pour éviter que l’engagement des citoyens ne se délite et que la Démocratie Locale à Cognac ne soit vidée de son contenu politique.

L’expérience de la mise en œuvre de la Démocratie Locale à Cognac et du renouvellement des Conseils de Quartiers doit nous obliger à nous interroger sur la suite que nous souhaitons porter politiquement.

Dans cet espace d’échange, nous nous devons d’imaginer ensemble, comment nous allons faire pour que la Démocratie Locale investisse l’espace public, et ne se cantonne pas à être un gentil petit machin.

De fait, l’ampleur et l’ambition de notre projet de faire participer les habitants Cognaçais, c’est télescopé avec la consultation simultanée sur le PLU, l’agenda 21, le PADD et bien vieillir à Cognac. …

Le déroulement de la Démocratie Locale en est devenu peu visible, et l’implication des Conseils de Quartiers c’est avérée délicate entre les « affaires quotidiennes, et la participation nécessaire mais néanmoins chronophage de quelques uns, à une réflexion beaucoup plus globale.

Cette situation entraîne quelques interrogations légitimes sur le processus de consultation, d’information, et sur la finalité de la Démocratie Locale.

Cette interrogation est conforté par une réalité objective entre autre, de l’absence de transformation de l’espace urbain (hormis la rue Aristide Briand) et d’une crise sociale qui s’approfondit.

Que par ailleurs les actions menées par les Conseils de Quartiers relèvent de petits aménagements qui ont peu d’effets sur les aspects sociaux et économiques, et qui mettent un certain temps avant d’être mis en œuvre. Il en découle des déceptions, car l’échelle du temps des habitants, et celle des projets sont difficilement conciliable.

Quelque soit les petites difficulté rencontrées, le résultat est positif car l’implication des conseillers de quartier (bénévole et volontaire) a été réelle et productrice de sens.

Votre implication, et je m’adresse au conseiller sortant, a été riche et nécessaire pour nous vos élus, pour nous déterminer par rapport à des choix et les priorités à engager, en terme d’équipements et de perspectives d’aménagement, pour favoriser le vivre ensemble qui nous est si cher à tous.

En conclusion

Au delà des discours convenus sur les vertus de la Démocratie Locale, sommes-nous en mesure d’affirmer que la finalité première des Conseils de Quartiers soit le développement de la Démocratie.
Sont-ils là pour partager le pouvoir local, ou sont-ils là pour produire de la légitimité au politique, ou seulement pour développer de la sociabilité ?

Ou seraient-ils plutôt les acteurs d’une démocratie fonctionnelle, que d’une véritable démocratie locale fondée sur une redistribution du pouvoir local ?

Même si nous sommes persuadés de la pertinence des Conseils de Quartiers comme moyen de participation citoyenne, cela ne doit pas occulter la nécessité de s’interroger sur le fonctionnement de ces derniers, et sur leur périmètre d’intervention.

A mon avis, il serait stupide que les Conseils de Quartiers n’occupent pas une place importante dans le processus de décision au risque que nos Conseils de Quartiers restent à l’état de gadget et perdent de leurs intérêts

 

« IL Y A DES MOMENTS OU LES REVES LES PLUS FOUS SEMBLENT REALISABLES A CONDITION D’OSER LES TENTER »

Bernard Werber

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